Accueil🇫🇷Chercher

Cäsar Horn

Cäsar Horn, né le à Berlin et mort le à la prison de Brandenburg-Görden, est un communiste allemand et un combattant de la résistance contre le nazisme.

Cäsar Horn
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domiciles
Gesundbrunnen (jusqu'au XXe siècle), arrondissement de Mitte (jusqu'au XXe siècle)
Activités
Autres informations
Parti politique
Plaque commémorative

Biographie

Cäsar Horn est commis de commerce. Il rejoint très tôt la ligue des jeunes communistes d'Allemagne. En 1932, il devient membre du Parti communiste allemand.

Après la prise de pouvoir par les nazis en 1933, Horn organise des activités de résistance clandestine avec d'anciens membres du club sportif ouvrier « Fichte ». Ils impriment et distribuent le journal illégal Der Scheinwerfer.

En 1936, il est appelé au Reichsarbeitsdienst (RAD). Dans le camp du RAD de Dreetz près de Neustadt, il forme un groupe de résistance antifasciste qui sème le trouble parmi les incorporés du service du travail. À cette fin, il apporte régulièrement des brochures illégales de Berlin.

La Gestapo l'arrête et il est condamné à 18 mois de prison. Sa peine est relativement faible parce que le commandant du camp du RAD de Dreetz, l'Oberfeldmeister Golczewski, témoigne en sa faveur à son procès. Il passe neuf mois à la prison de Moabit à Berlin et le reste de sa peine dans le camp de concentration de Börgermoor.

Après sa libération, Cäsar Horn travaille de nouveau comme commis de commerce et poursuit ses activités de résistance. Il prend contact avec Robert Uhrig par l'intermédiaire de Werner Seelenbinder. En 1942, lorsque ce groupe est démantelé, il n'est pas menacé car il est incorporé dans la Wehrmacht depuis 1939.

Il combat sur le front de l'Est au sein du 67e régiment d'infanterie de Berlin-Spandau. Il est blessé et, après son rétablissement, il est affecté à Berlin.

En 1943, il adhère à l'organisation clandestine communiste d'Anton Saefkow, dans laquelle, avec Helmut Wagner, il est chargé de diffuser des messages antifascistes parmi les soldats de la Wehrmacht, les encourageant à déserter et à rejoindre la résistance antinazie. Cäsar Horn diffuse au sein de la Wehrmacht les tracts du Nationalkomitee Freies Deutschland (NKFD), invitant les combattants à rejoindre le NKFD. Il sert d'agent de liaison avec d'autres groupes de résistance lors de ses déplacements professionnels en train entre Berlin et Hanovre. Cela lui permet, entre autres, de rencontrer régulièrement à Rathenow, Willy Osterburg du groupe de Dreetz. Ces rencontres sont l'occasion d'échanges sur les moyens pour hâter la fin de la guerre et envisager l'avenir de l'Allemagne après la guerre.

Cäsar Horn est arrêté le . Le Volksgerichtshof (« Tribunal du peuple ») le condamne à mort le . Il est guillotiné à la prison de Brandenburg-Görden le .

Reconnaissance

  • En 1948, une plaque commĂ©morative, dĂ©diĂ©e Ă  Cäsar Horn et sept autres rĂ©sistants, est posĂ©e dans un parc entre la Schillerstrasse et la Goethestrasse Ă  Wilhelmsruh.
  • Ă€ l'Ă©poque de la RDA, le 6e POS (Polytechnische Oberschule) Ă  Berlin-Pankow porte le nom de Cäsar Horn (aujourd'hui Reinhold-Burger-Oberschule).
  • Jusqu'en 1995, une plaque commĂ©morative Ă©tait apposĂ©e au no 53 de la Lessingstrasse Ă  Wilhelmsruh. La plaque a Ă©tĂ© enlevĂ©e par le propriĂ©taire et remise Ă  l'Ă©pouse de CĂ©sar Horn.
  • Les tombes de CĂ©sar Horn et de Karl MĂĽller dans le cimetière Pankow sont inscrites sur la liste des monuments historiques en 2000.
  • Une plaque le commĂ©more dans le mĂ©morial des socialistes.
  • Le , une Stolperstein (« pierre d'achoppement ») commĂ©morative est posĂ©e sur le trottoir devant le 13 de la Jasmunder StraĂźe Ă  Berlin-Gesundbrunnen.

Références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Luise Kraushaar (Hrsg.): Deutsche Widerstandskämpfer 1933–1945. Biographien und Briefe. Band 1. Dietz, Berlin 1970, S. 414–418.
    • Vorwärts und nicht vergessen... Ein Beitrag zur Geschichte der Rathenower Arbeiterbewegung von 1933 bis 1945. Hrsg. von der Kreiskommission zur Erforschung der Geschichte der Arbeiterbewegung bei der SED-Kreisleitung Rathenow, o. J.
    • Werner Bethge, Kurt Libera et al. (Hrsg.): Helle Sterne in dunkler Nacht. Studien ĂĽber den antifaschistischen Widerstandskampf im Regierungsbezirk Potsdam 1933–1945. Potsdam 1988.
    • Hans-Rainer SandvoĂź: Widerstand in Pankow und Reinickendorf. Schriftenreihe der GDW, Berlin 1992, S. 142–145.
    • Peter Steinbach, Johannes Tuchel (Hrsg.): Lexikon des Widerstandes 1933–1945. 2. Auflage. C. H. Beck, MĂĽnchen 1998, S. 96.
    • Dieter Seeger: Rathenower Topographie des Terrors und des Widerstandes 1933–1945. Stadtvorstand der LINKEN, Rathenow 2010, S. 28.

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.