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C'Ă©taient des hommes

C'étaient des hommes (titre original : The Men) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann et sorti en 1950.

C'Ă©taient des hommes

Titre original The Men
RĂ©alisation Fred Zinnemann
Scénario Carl Foreman
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée 85 minutes
Sortie 1950

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un jeune blessé de guerre, lieutenant d'infanterie, se retrouve dans un hôpital pour paraplégiques. Désespéré, il renonce à épouser sa fiancée. Elle, au contraire, souhaite qu'il reprenne goût à la vie. Il débute activement une rééducation mais son docteur lui confie qu'il ne récupérera pas l'usage de ses jambes...

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités

Commentaire

  • Pour son premier grand rĂ´le au cinĂ©ma, Marlon Brando fit un sĂ©jour d'un mois dans un hĂ´pital de rĂ©Ă©ducation spĂ©cialisĂ©. ConsidĂ©rĂ© comme l'acteur-type de la mĂ©thode Actors Studio, Brando transposa avec succès son style de jeu. Le rĂ©alisateur Fred Zinnemann, après Les Anges marquĂ©s (1948) et Acte de violence (1949), abordait, de nouveau, le thème des drames physiques et psychologiques causĂ©s par le second conflit mondial. Le film fut tournĂ© avec de vĂ©ritables paralysĂ©s de guerre, ceux-ci constituant, selon Georges Sadoul, un « personnage collectif » très rĂ©ussi. Celui-ci cite, par ailleurs, Jean QuĂ©val Ă©crivant : « Le plus admirable de ce film est l'imperturbable honnĂŞtetĂ© qui le garde du mĂ©lo. »[2]. Ă€ rapprocher de L'Orgueil des marines (1945) de Delmer Daves.
  • « Le film », dĂ©clarait son scĂ©nariste Carl Foreman, « commençait par une très courte scène avec le gĂ©nĂ©rique montrant Brando Ă©tant touchĂ© en Allemagne et ayant sa colonne vertĂ©brale dĂ©tĂ©riorĂ©e. Il devient paraplĂ©gique et le reste de l'histoire raconte son difficile ajustement Ă  la vie civile. Une nouvelle fois, après Home of the Brave (1949), c'Ă©tait un aspect de la guerre qui me concernait. (...) Stanley Kramer et moi avions Ă©tĂ© dans le Signal Corps et je pense que l'un et l'autre nous ressentions la mĂŞme culpabilitĂ© du fait que nous sommes revenus indemnes. (...) Et finalement ma propre rĂ©flexion : comment le personnage de Brando peut-il affronter la vie dans une situation impossible ? »[3]
  • « La carrière du film sera pourtant dĂ©cevante », note Patrick Brion[4]. Ce dernier cite, par ailleurs, le tĂ©moignage de Fred Zinnemann : « Le film sortit dans le plus grand cinĂ©ma de New York deux semaines après le dĂ©but de la Guerre de CorĂ©e. Conçu comme un film sur l'après-guerre, il devenait subitement une mentalitĂ© de la prĂ©-guerre. Il n'Ă©tait guère surprenant que les gens dont les fils, maris et pères partaient au combat n'aient pas eu envie de voir un film comme le nĂ´tre. Il a disparu après deux semaines. »[5]

Notes et références

  1. http://www.cnc.fr/web/fr/rechercher-une-oeuvre/-/visa/11716
  2. (in : Dictionnaire des films, Microcosme/Seuil, 1990)
  3. Carlo Fiore, Bud the Brando I knew, Dell Publishing, New York, 1974.
  4. P. Brion : Marlon Brando, Éditions de La Martinière, 2006.
  5. F. Zinnemann, An Autobiography, Bloomsbury, Londres, 1992.

Liens externes

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