Bruno Blanchet (président d'Haïti)
Bruno Blanchet, surnommé Bruno Blanchet l'Aîné, (1760-1822), est un président par intérim de la République d'Haïti.
Bruno Blanchet | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État de la République | |
– | |
Prédécesseur | Nouvelle fonction |
Successeur | César Thélémaque |
Président de la République d'Haïti (intérim) | |
– | |
Prédécesseur | Henri Christophe |
Successeur | Alexandre Pétion |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fort-Liberté (Saint-Domingue) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Saint-Domingue (ville) (République dominicaine) |
Conjoint | Madeleine Laforest |
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Liste des chefs d'État d'Haïti | |
Contexte politique
Le gouvernement de Jean-Jacques Dessalines ayant décidé d'entreprendre une réforme agraire au profit des anciens esclaves sans terre, il est assassiné le à Pont-Rouge, au nord de Port-au-Prince, par ses collaborateurs, Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, André Rigaud et Bruno Blanchet qui servait d'intermédiaire entre tous sans oublier Henri Christophe qui se trouvait dans le nord[1].
Lors de la sécession du Nord d'Haïti par le roi Henri, le Sud du pays redevient une République sous l'autorité militaire d'Alexandre Pétion. Néanmoins, pendant les premiers mois de l'année 1807, le pouvoir est encore vacant dans le Sud depuis la partition du pays en .
Responsabilité politique
Bruno Blanchet participa à la commission de la Constituante du . Il présenta devant l'Assemblée nationale, le , le rapport de la commission en vue de faire adopter la nouvelle Constitution devant les parlementaires[2]. Haïti est déclarée une république avec un président et un sénat, et une séparation rigide des pouvoirs entre les deux. Christophe n'acceptera pas les termes de cette nouvelle Constitution et tentera de prendre Port-au-Prince (début ). Il sera repoussé par les défenseurs d'Alexandre Pétion et se repliera au Nord d'Haïti.
Le secrétaire d'État Bruno Blanchet devient provisoirement président par intérim de la République d'Haïti du au .
Le , Alexandre Pétion devient officiellement président de la république et nommera Bruno Blanchet Secrétaire général du gouvernement[3].