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Bruno Biagi

Bruno Biagi, né le à Lizzano in Belvedere et mort le à Rome (Italie), est un homme politique italien.

Bruno Biagi
Illustration.
Photo portrait du 24 mai 1924 à la chambre des députés
Fonctions
Député
–
LĂ©gislature XXVIIe, XXVIIIe et XXIXe du royaume d'Italie
Président de l'Agence nationale de la coopération
–
Prédécesseur Dino Alfieri
Successeur Carlo Peverelli
commissaire du gouvernement de la confédération des syndicats de l'industrie
–
Prédécesseur Bruno Klinger
Secrétaire aux Corporations
–
Prédécesseur Dino Alfieri
Emanuele Trigona
Successeur Ferruccio Lantini (it)
Président de l'institut national de Prévoyance sociale
–
Prédécesseur Giuseppe Bottai
Successeur Ferruccio Lantini
Conseiller national de la Corporation des produits textiles - Membre de la commission pour le rÚglement de la chambre des Faisceaux et des Corporations - Président de la commission législative de l'Industrie
–
LĂ©gislature XXXe du royaume d'Italie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lizzano in Belvedere
Date de dĂ©cĂšs (Ă  58 ans)
Lieu de décÚs Rome
Nationalité Italien
Profession Avocat et professeur
Distinctions MĂ©daille d'argent de la valeur militaire (PremiĂšre Guerre mondiale)
Religion Catholique

Biographie

Marié, sans enfant, c'est un cousin germain de Dario Biagi et de Bice Biagi les parents du journaliste écrivain Enzo Biagi[1].

Jeunesse

Il voit le jour le 27 octobre 1889 en Émilie-Romagne Ă  la limite de la Toscane dans la commune de Lizzano in Belvedere, au cƓur des Apennins du Nord Ă  Ă©gale distance de Bologne, Lucques et Florence. Sa famille est originaire de Pianaccio, un petit village de montagne Ă  trois kilomĂštres du chef-lieu de la commune. L'hiver beaucoup d'hommes quittent le village pour aller creuser des mines ou abattre des forĂȘts en Sardaigne[2] ou, bergers transhumants, passent avec leurs troupeaux dans les plaines de Bologne ou de Romagne. En pĂ©riode de famine, nombreux sont ceux qui sont obligĂ©s de chercher du travail ailleurs, notamment dans le Maremme, en Corse ou en Sardaigne pour fabriquer du charbon[3].

DiplÎmé en droit de l'Université de Pise en juillet 1913, Bruno Biagi est inscrit au collÚge des avocats en décembre 1914. De début 1916 à 1918, il se distingue durant la PremiÚre Guerre mondiale comme officier d'infanterie. AprÚs la guerre, Bruno Biagi fait profession d'avocat à Bologne, inscrit à la cour d'appel en octobre 1919, à la cour de cassation en avril 1923[4].

Entrée en politique

En 1919, Bruno Biagi fonde la fédération des combattants de Bologne qu'il présidera de nombreuses années[4] - [5]. En septembre 1925, il fait partie de la délégation italienne qui reçoit à Rome les délégués alliés lors du deuxiÚme congrÚs de la FIDAC (Federation Interalliee des Anciens Combattants)[6].

Entré en politique pour représenter les anciens combattants[1], il est élu, en octobre 1920, dans l'opposition au conseil municipal de Bologne dominé par le PSI. Le 21 novembre 1920 à l'occasion de l'installation du nouveau conseil, il est blessé par balle lors du massacre du palais d'Accursio au cÎté d'un conseiller municipal libéral mutilé de guerre, l'avocat Giulio Giordani. Mortellement touché, celui-ci devient le premier martyr du fascisme et le conseil municipal est remplacé par un commissaire.

Bruno Biagi est élu de nouveau au conseil municipal de Bologne en 1923[7] et y siÚge jusqu'en 1940, assigné en 1928 pour le groupe des artisans[8] et nommé en 1936 pour le syndicat des professionnels et artistes[9].

Montée du fascisme

Le , Bruno Biagi participe Ă  la marche sur Rome[10].

Il est Ă©lu sur la liste fasciste d'Émilie-Romagne au parlement italien le 6 avril 1924[11], puis rĂ©Ă©lu par plĂ©biscite en 1929 et 1934.

Il est membre de la commission Ă©lectorale du au et membre de la commission pour l'examen des bilans et des comptes du 30 novembre 1938 au 2 mars 1939[12].

Au sein des mouvements caritatif et coopératif

Il devient président de l'E.C.A.[N 1], l'agence d'assistance communale qui remplace les congrégations caritatives, et président de la fédération régionale émilienne des coopératives. Il est commissaire extraordinaire des syndicats fascistes de Bologne. Il est aussi nommé conseiller de la banque du travail et de la coopération[5].

En 1922, aprÚs la destitution des socialistes Romeo Galli et Mario Longhena (it), il prend la direction de l'entité autonome de la consommation de Bologne[13] et maintient en activité ses nombreux magasins dont 21 d'alimentation générale malgré les demandes des commerçants[14]. Le 8 juin 1924 est fondé à Milan la fédération nationale des coopératives de consommation[N 2] avec Bruno Biagi pour président[15].

En novembre 1929, il succĂšde Ă  un autre bolognais Dino Alfieri Ă  la prĂ©sidence de l'agence nationale de la coopĂ©ration. Il y est trĂšs actif en vue d'obtenir l'autonomie des coopĂ©ratives au sein du rĂ©gime mais obtient peu d'avancĂ©es . Avec Rosario Labadessa en 1930, en dĂ©pit de la conception totalitaire et unitaire du fascisme, il revendique la particularitĂ© de la coopĂ©ration comme institution Ă©conomique de droit privĂ© avançant la proposition d'une reconnaissance juridique d'une confĂ©dĂ©ration nationale de la coopĂ©ration. Mais l'initiative progresse peu et mĂȘme Il Popolo d'Italia intervient brusquement contre les thĂšses de Bruno Biagi. En mars 1931 il est instamment remplacĂ© par le milanais Carlo Peverelli[16].

Corporatisme et Sécurité sociale

Mussolini posant avec Bruno Biagi et les mineurs de Cogne dans la salle de la mappemonde du palais de Venise en octobre 1931

En juillet 1931, Bruno Biagi est nommĂ© commissaire du gouvernement de la confĂ©dĂ©ration des syndicats de l'industrie, ce qui le rend pour la durĂ©e de sa fonction membre du Grand Conseil du fascisme[4]; il dĂ©missionne de la prĂ©sidence de l'ECA qu'il a promu et qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une des meilleures rĂ©alisations de la coopĂ©ration fasciste[16] et est remplacĂ© par le bolonais Riccardo Muzzioli[16].

La route qui monte de Pianaccio au refuge de la Segavecchia (it) est construite en 1937, grùce au financement de 1,5 million de lires obtenu par Bruno Biagi pour le développement du tourisme dans sa montagne natale[17].

En juillet 1932 Mussolini reprend le ministĂšre des Corporations Ă  Giuseppe Bottai dans le but d'attĂ©nuer les conceptions les plus radicales du corporatisme. Il confie la tĂąche Ă  deux sous-secrĂ©taires d'État, Bruno Biagi responsable des syndicats et des corporations reprĂ©sentant les intĂ©rĂȘts du « travail » et Alberto Asquini (it) reprĂ©sentant les intĂ©rĂȘts du « capital »[18].

Bruno Biagi organise l'Institut national de la prévoyance sociale (Istituto nazionale della previdenza sociale comparable à ce qui se fera avec la Sécurité sociale en France en 1945). En 1935 il succÚde à Giuseppe Bottai à la présidence de cet institut.

MagistĂšre

Bruno Biagi professeur à la faculté d'économie de l'université de Bologne « L'Alma Mater Studiorum »

ChargĂ© de cours depuis 1931, professeur extraordinaire en 1936, professeur ordinaire en 1939, il enseigne le droit corporatif et le droit du travail Ă  la facultĂ© d'Ă©conomie et de commerce de l'UniversitĂ© de Bologne[19] et entre 1933 et 1937 Ă  l'UniversitĂ© commerciale Luigi Bocconi de Milan. Il donne Ă©galement des leçons et tient des confĂ©rences dans les universitĂ©s de Pise, Padoue, Sienne et Venise[4]. Il est fait docteur honoris causa de l'universitĂ© de Lisbonne en 1937[20]. Il devient prĂ©sident des Ă©ditions (it) Felice Le Monnier Ă  Florence[21]. À partir de 1939, il est membre de la commission pour le rĂšglement de la Chambre des Faisceaux et des Corporations qui remplace la Chambre des dĂ©putĂ©s[12], prĂ©sident de la commission lĂ©gislative de l'industrie, il entre au conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© italienne du charbon[22]. Aux cĂŽtĂ©s de Giovacchino Forzano, il prĂ©sidera aussi la compagnie cinĂ©matographique La Tirrenia dans la citĂ© du cinĂ©ma construite en 1933-1934 prĂšs de Pise[1].

Épuration

Le 25 juillet 1943, quand Mussolini est remplacé par le maréchal Badoglio, l'Italie se découvre tout d'un coup anti-fasciste. Attendant le train pour Rome à la gare de Bologne, Bruno Biagi est reconnu par des voyageurs. « Donne hiérarque » réclament ils. Ils ouvrent sa valise et trouvent un maigre os de jambon et trois kilos de farine. L'un d'eux le gifle et la précieuse marchandise est séquestrée par les insurgés[23].

Le 3 septembre 1943, le gouvernement Badoglio, qui vient de signer un armistice avec les alliĂ©s qui ne sera rendu public que cinq jours plus tard, lance une enquĂȘte visant Ă  dĂ©masquer la corruption chez certains hiĂ©rarques. Les contours de l'affaire ne sont pas encore connus, mais certains noms sont rĂ©vĂ©lĂ©s : Roberto Farinacci, Piero Brandimarte (it), Edmondo Rossoni, Giuseppe Bottai, Achille Starace, Bruno Biagi, Leandro Arpinati, Piero Gazzotti et Tullio Cianetti. Leurs avoirs sont entiĂšrement saisis[24].

AprÚs la prise de contrÎle de l'Italie par l'armée allemande, Bruno Biagi s'engage pour la lutte clandestine contre les nazis à Bologne[25].

Lorsque l'épuration se met en place dans le centre du pays, Bruno Biagi est incarcéré dans le pénitencier du chùteau médiéval (it) de Gaete. Il est poursuivi pour avoir profité du régime, mais il n'a pas détourné une lire. Il ne possÚde qu'un appartement à Bologne et un pavillon à Lizzano[26], dont les plans ont été conçus par Maria Bortolotti-Casoni[N 3] et qu'il a nommé villa Fedora en hommage à son épouse.

Il déclare le 16 janvier 1946 à la Haute Cour de justice : « La cause de toutes mes disgrùces, ce fut l'égratignure à la tempe qu'un coup de feu me causa pendant le meurtre de Giulio Giordani au palais d'Accursio, le 21 novembre 1920. J'étais alors un avocat discret de Bologne, j'avais fait la guerre comme volontaire, je m'enorgueillissais d'une bonne position : cette blessure superficielle me jeta sur la scÚne de la politique, parce que le fascisme voulut faire aussi de moi, comme de Giordani, une espÚce de martyr... »[28]. Bruno Biagi est néanmoins condamné par la Haute Cour à 18 ans de prison au seul motif que « son travail a augmenté le prestige du fascisme et donc sa consolidation »[N 4].

Accusé d'avoir obtenu sa nomination de professeur ordinaire « exclusivement pour des raisons sectaires et par des appuis fascistes »[10], il est suspendu le 16 juin 1945 [19] puis exclu de l'université de Bologne[10].

RĂ©habilitation et fin de vie

Prison de Terra Murata sur l'Ăźle de Procida

Le 22 juin 1946, le ministre de la justice communiste Palmiro Togliatti promeut un dĂ©cret favorisant l'amnistie. Le 29 juin 1946, Bruno Biagi est libĂ©rĂ© de la prison de Terra Murata sur l'Ăźle de Procida en mĂȘme temps que l'ex gouverneur d'Albanie Francesco Jacomoni[30] et l'ex sous-secrĂ©taire aux finances Fulvio Suvich (it). Un nouveau procĂšs l'acquitte de toutes charges le 6 novembre 1946. Il gagne en appel contre son exclusion de l'universitĂ© de Bologne, mais n'enseigne plus[10].

Affaibli par son séjour carcéral, il décÚde prématurément le 22 décembre 1947 à Rome. Les textes, notes et courriers de son passage au ministÚre des Corporations sont conservés à l'Institut historique de la Résistance à Florence (it)[31].

Le 14 fĂ©vrier 1948, le dĂ©fenseur de Bruno Biagi plaide devant l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre de la cour cassation pour le « droit Ă  la rĂ©habilitation de la mĂ©moire ». Mais la cour suprĂȘme tout en reconnaissant Ă  la demande une « valeur morale incontestable », mais considĂ©rant que « le sujet auquel s'adresse la demande punitive de l'État ne peut ĂȘtre nĂ©cessairement qu'une personne humaine vivante » et capable de soumettre personnellement Ă  toute sanction, la juge incompatible avec « les principes les plus fondamentaux de l'ordre juridique » italien, le dĂ©cĂšs entraĂźnant la rĂ©siliation immĂ©diate de la « relation juridique ». La dĂ©cision est contestĂ©e, la justice devant aussi tenir compte de l'inexistence du crime, du fait que seules les prĂ©sences du juge et de l'accusateur sont indispensables, et du grand intĂ©rĂȘt humain pour la protection d'une personne innocente, avant tout respectable. Il est aussi arguĂ© que la demande revĂȘtant un intĂ©rĂȘt de nature publiciste et non exclusive Ă  l'accusĂ©, l'obstacle allĂ©guĂ© du caractĂšre indispensable du contre-interrogatoire tombe[32].

Ouvrages et communications

En 1934, il publie pour l'Istituto fascista di cultura (it), Lo Stato Corporativo. En 1935, l'ouvrage est traduit en français par Marie Canavaggia sous le titre L'État Corporatif pour les Nouvelles Éditions latines. Biagi dĂ©crit le syndicalisme fasciste, montrant en quoi il constitue un Ă©lĂ©ment dĂ©cisif du fascisme, car prĂ©paratoire Ă  la mise en Ɠuvre du Nouvel État. Il explique comment le syndicalisme fasciste, dĂ©coulant de la doctrine de Mussolini, reprĂ©sente une solution dĂ©finitive au « problĂšme social », non seulement en Italie, mais aussi en Europe et dans le monde. Biagi souligne la nouveautĂ© et l'unicitĂ© du syndicalisme fasciste, affirmant que cette doctrine n’est pas axĂ©e sur le dĂ©terminisme ou l’économie, mais sur la solidaritĂ© nationale, l’aspect Ă©thique et Ă©ducatif et la reconnaissance par les citoyens de leur appartenance Ă  la civilisation commune italienne fasciste. Niant la sociĂ©tĂ© tripartite nĂ©e de la rĂ©volution française, exaspĂ©rĂ© par le socialisme marxiste, critiquant Ă  la fois le libĂ©ralisme et le socialisme, Biagi dĂ©finit les traits positifs de la conception sociale fasciste, identifiant la libertĂ© dans la « souverainetĂ© participative » du « citoyen fasciste », faisant reposer la vraie libertĂ© sur l'ordre et la loi fasciste[33].

En 1937, il présente les allocations familiales en Italie dans la Revue internationale du travail. Les allocations familiales ont d'abord été instituées de maniÚre contractuelle par des conventions collectives pour les travailleurs de l'industrie en 1934. La décision a été prise, en premier lieu, pour compenser les effets de la réduction de la durée hebdomadaire du travail sur le montant des salaires des chefs de famille, mais aussi à des fins démographiques. L'application des allocations a été perfectionnée pendant deux ans avant d'entrer dans la loi autorisant alors l'extension par décret à d'autres catégories professionnelles. Des accords ont été conclus pour les travailleurs du commerce et pour les travailleurs des banques et assurances[34].

Publications

  • (it) I combattenti all'estero dans I combattenti. La Nuova Giornata, 14 juin 1923
  • (it) Congresso provinciale : 8 giugno 1924 : Relazione sull'assistenza e sull'organizzazione : funzione morale e politica dell'associazione, Cuppini, Bologne, 1924
  • (it) La cooperazione e i combattenti, extrait de Problemi d'Itali tome 10 n. 2 pages 768-774, Rome, 1925
  • (it) Diaro della Guerra mondiale, Off. Graf. Combattenti, Bologne, 1927 (Giovanni Bernardi, prĂ©face de Bruno Biagi)
  • (it) Corso teorico-pratico della cooperazione, P. Galeati, Imola, 1928 (introduction de Bruno Biagi, leçons de Bruno Bendini)
  • (it) La cooperazione nell'ordinamento corporativo, Leonardo Da Vinci, Citta di Castello, 1930
  • (it) Nel segno della doppia croce (discours), Federazione Italiana Nazionale fascista per la lotta contro la tubercolosi, Rome, 1931
  • (it) Garibaldi e le associazioni operaie (confĂ©rence tenu Ă  Bologne le 9 mai 1932 Ă  l'initiative de l'union locale provinciale de la sociĂ©tĂ© de secours mutuel), L. Cappelli Edit. Tip., Bologne 1932
  • (it) Politica del lavoro (discours prononcĂ© Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s le 10 mars 1932), Tipografia della Camera dei deputati, Rome, 1933
  • (it) AttivitĂ  sindacale e corporativa (discours prononcĂ© au SĂ©nat le 3 avril 1933), Tipografia del Senato, Rome, 1933
  • (it) Tutela delle donne lavoratrici, extrait de Politica sociale, Rome, octobre-novembre 1933
  • (it) La cooperazione, A. Mondadori, Milan, 1933 et 1938
  • La rĂ©glementation des conflits du travail dans la lĂ©gislation fasciste, A. Jullien, GenĂšve, 1933 (de Maurice Bastian, prĂ©face de Bruno Biagi)
  • (it) Norme consuetudinarie per la divisione delle famiglie coloniche nel bolognese, Coppini, Florence, 1934
  • (it) Scritti di politica corporativa, N. Zanichelli, Bologne, 1934
  • (it) MutualitĂ  dans Enciclopedia Italiana, Treccani, 1934
  • (it) Lo stato corporativo : 1. il sindacato, 2. la corporazione, Istituto nazionale fascista di cultura, Rome, 1934
  • L'État Corporatif, Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1935 (traduit de l'italien par Marie Canavaggia)
  • (it) Lineamenti di economia corporativa : corso di lezioni, Cedam, Padoue, 1935
  • (it) I nuovi sviluppi dell'ordinamento corporativo, societa anonoma La nuova antologia, Rome, 1935
  • (it) Il presente e l'avvenire nella lotta contro la tubercolosi in Italia (discours prononcĂ© Ă  Milan au ThĂ©Ăątre Manzoni le 13 avril 1935), Federazione italiana fascista per la lotta contro la tubercolosi, Rome, 1935
  • (it) Prolusione e discorso di chiusura al congresso della previdenza sociale, Istituto nazionale fascista della previdenza sociale, Bologne, 1935
  • (it) Lineamenti dell'ordine corporativo fascista, Zanichelli, Bologne, 1936 et 1939
  • (it) Orientamenti corporativi della medicina sociale, Societa anonima La nuova antologia, Rome, 1936
  • (it) Legislazione sociale dans Enciclopedia Italiana, Treccani, 1936
  • (it) La madre e il fanciullo nell'impero fascista e nel lavoro, dans Difesa sociale vol 15 N°12 pages 957-958, dĂ©cembre 1936
  • (it) Gli assegni familiari in Italia, dans Informazioni sociali, n. 4, 1937
  • Les allocations familiales en Italie, dans Revue internationale du travail vol 35 No 4 pages 481-512, 1937
  • (it) Il libretto di lavoro, Cedam, Padoue, 1938
  • (it) Gli strumenti dell'azione corporativa di intervento diretto, Casa editrice Poligrafica Universitaria, Florence, 1938
  • (it) Assicurazione avec Paolo Medolaghi (it) et Italo Giudici dans Enciclopedia Italiana, Treccani, 1938
  • (es) Desarrollos actuales y futuros del corporativismo, Cadix, 1938 (introduction de Pier Lodovico Bertani,traduction de Felipe Ferrer Calbeto)
  • (it) La legislazione sociale di guerra, dans Le assicurazioni sociali annĂ©e 15, no 5, Istituto nazionale fascista della previdenza sociale, Rome, 1939
  • (it) La politica del lavoro nel diritto fascista, Le Monnier, Florence, 1939 et 1940
  • (it) Il Portogallo d'oggi negli scritti e nei discorsi, Le Monnier, Florence, 1939 (de Oliveira Salazar, prĂ©face de Dino Alfieri, introduction de Bruno Biagi)
  • (it) Riforma fascista della previdenza sociale, dans Le assicurazioni sociali, annĂ©e 15, no 2, Istituto nazionale fascista della previdenza sociale, Rome, 1939
  • (it) Lo stato corporativo, nouvelle Ă©dition de Marco Piraino et Stefano Fiorito, Biblioteca del covo, 2018

Notes et références

Notes

  1. Ente comunale di assistenza (it)
  2. Federazione Nazionale Fascista della cooperazione di consumo
  3. Maria Casoni, ingĂ©nieur, diplĂŽmĂ©e en mathĂ©matiques, est en 1932 laurĂ©ate d'un concours pour la construction de pavillons Ă  Ostie ex aequo avec Elena Luzzatto (it), premiĂšre femme architecte en Italie et pionniĂšre du rationalisme italien[27]
  4. « La sua opera aumentĂČ il prestigio del fascismo, e quindi il suo consolidamento »[29]

Références

  1. (it) I libri della memoria, Enzo Biagi, Milano : Biblioteca Universale Rizzoli, 2006, p. 161
  2. (it) I libri della memoria, Enzo Biagi, Milan : Biblioteca Universale Rizzoli, 2006, p. 251-253
  3. (it) « PIANACCIO Un cistĂłn d’acqua », sur prolocopianaccio.org
  4. (es) Desarrollos actuales y futuros del corporativismo, introduction de Pier Lodovico Bertani, Cadix, 1938, p.6-11
  5. (it) Il PNF in Emilia Romagna, Milan, Franco Angeli, 1988 , p.19
  6. (en) War Veterans and Fascism in Interwar Europe, Ángel Alcalde, Cambridge, Cambridge University Presse, 2017, p. 184
  7. (it) « iperbole la rete civica di bologna storia amministrativa Mandato 1923 »
  8. (it) « iperbole la rete civica di bologna storia amministrativa Mandato 1928 »
  9. (it) « iperbole la rete civica di bologna storia amministrativa Mandato 1936 »
  10. (it) Il processo epurativo all’Università di Bologna p.455 dans Annali di Storia delle Università italiane - Volume 17, Mattia Flamigni, 2013
  11. (it) Direzione generale della statistica, « Statistica delle elezioni generali politiche per la XXVII legislature »,
  12. (it) Camera dei deputati, Portale Storico, Deputati, Bruno Biagi,
  13. (it) Il giusto prezzo Storia della cooperazione di consumo in area adriatica (1861-1974), Andrea Baravelli, ed. Mulino
  14. (it) « L’Ente Autonomo dei Consumi », sur storiamemoriadibologna.it
  15. (it) Un'immagine di luce tra Navigli, Lambro e Po, Modesto Tonani p.324
  16. (it) Il PNF in Emilia Romagna, Milan, Franco Angeli, 1988 p.27-28
  17. (it) « I ponti in curva dei mastri scalpellini belvederiani » (consulté le )
  18. (it) Asquini, Alberto dans Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 34, Treccani, 1988
  19. (it) « Ritratti di Docenti : Bruno Biagi », sur archiviostorico.unibo.it (consulté le )
  20. (pt) « integração do Instituto Superior de ComĂ©rcio na Universidade TĂ©cnica de Lisboa coma denominação de Instituto Superior de CiĂȘncias EconĂłmicas e Financeira »
  21. (it) « 1908-2008:riflessioni nel centenario della nascita di Ferdinando Loffredo », sur orientamentistorici,
  22. (it) Gazzetta Ufficiale del Regno d'Italia N 164 del 15 Luglio 1939, page 3229,
  23. (it) I libri della memoria, Enzo Biagi, Milano, Biblioteca Universale Rizzoli, 2006, page 267
  24. (it) « 1943, estate d’angoscia per il Gerarca Cianetti: “E’ corrotto” », sur umbriasud.altervista.org,
  25. (it) Nerone Vanzini, « La resistenza a Bologna : vol V testimonianze e documenti », sur istitutoparri.eu, p. 914
  26. (it) I libri della memoria, Enzo Biagi, Milano, Biblioteca Universale Rizzoli, 2006, page 262
  27. (it) Le donne nel regime fascista, Victoria de Grazia, Venise, Marsilio, 1993, p. 265
  28. (it) La strage di Palazzo d'Accursio - Origine et nascita di fascismo bolognese 1919-1920, Nazario Sauro Onofri, Milano, Giangiacomo Feltrinelli Editore, 1980, p. 285
  29. « «Quel» risanamento... », sur effedieffe.com,
  30. (it) L’Amnistia Togliatti: 1946. Colpo di spugna sui crimini fascisti, Mimmo Franzinelli, Mondadori, Milan, 2006
  31. (it) « Gli archivi della Toscana : Biagi Bruno », sur siusa.archivi.beniculturali.it (consulté le )
  32. (it) Marco Nicola Miletti, « Ultima linea rerum. La morte dell’imputato nel processo penale italiano tra Otto e Novecento », sur www.historiaetius.eu,
  33. (it) Prefazione lo stato corporativo, Marco Piraino et Stefano Fiorito, 2018
  34. Esdras Minville, « Vision d'histoire du Canada et du Canada français », sur books.google.fr, p. 394-395

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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