Bruno Andreotti

Il est co-organisateur du séminaire Politique des Sciences[16] à l'EHESS, séminaire réflexif sur le métier d'universitaire retransmis en ligne[17].

Très actif dans la vie universitaire, il s'engage en faveur de la création d’une unique université pluridisciplinaire à Paris[18], avec des formations exigeantes et une recherche reconnue mondialement. Il s'engage également pour un rapprochement des Grandes Écoles et de l'Université, de sorte à former les ingénieurs à la démarche scientifique plutôt qu'à l’entrepreneuriat et à la gestion[19]. Il milite pour une Université fondée sur l'exigence et sur les libertés académiques [20]. Il prend part à la candidature collective de janvier 2020 de plus de 5000 universitaires[21] et chercheurs à la présidence du HCERES [22] pour réaffirmer ces fondements de la recherche scientifique : l'autonomie et la responsabilité du monde savant. Il défend la création d'établissements universitaires à taille humaine, structurés en petites entités autonomes selon un principe confédéral[23] - [24].

Militant marqué à gauche[25], il contribue aux travaux du « Groupe Jean-Pierre Vernant »[26], un lobby actif entre 2014 et 2020[27] qui rassemblait des universitaires des établissements franciliens opposés aux projets de regroupements prévus en Ile-de-France soutenus par la ministre Geneviève Fioraso[28] - [29]. Le « Groupe Jean-Pierre Vernant » avait été créé en réaction à un autre groupe proche de la gauche, le « groupe Marc Bloch »[30]. Les « Vernant » reprochaient aux « Marc Bloch » « d’accaparer les postes clés et d’orchestrer les réformes »[28] - [29].

À la tête de la liste « Nous sommes l'université », Bruno Andreotti est élu en mars 2015[31] administrateur de la ComUE Université Sorbonne Paris Cité au suffrage indirect, comme représentant des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Il est candidat à la présidence de cette ComUE face à Jean-Yves Mérindol, auparavant conseiller à la présidence de la République, administrateur nommé par les représentants des établissements de la ComUE, qui fut élu[32].

Dans une démarche de sciences citoyennes, il prend part à une critique constructive des méthodes de comptage de manifestants par la presse [33].

Il s'engage aussi contre les figures médiatiques d'un « pseudo-rationalisme » dans un éditorial intitulé : Contre l’imposture et le pseudo-rationalisme. Renouer avec l’éthique de la disputatio et le savoir comme horizon commun[34] - [35].