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Brèves de comptoir (film)

Brèves de comptoir est un film français réalisé par Jean-Michel Ribes, sorti en 2014.

Brèves de comptoir
Description de l'image Brèves de comptoir (film).png.
RĂ©alisation Jean-Michel Ribes
Scénario Jean-Michel Ribes
Jean-Marie Gourio
Acteurs principaux
Sociétés de production Monvoisin Productions
Ulysse Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 100 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est une adaptation de la série de livres Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio.

Synopsis

La vie d'un petit café de banlieue, l'Hirondelle, de son ouverture à six heures du matin jusqu'à sa fermeture.

Fiche technique

Distribution

Adaptation (télévision et théâtre)

Les premières Brèves de comptoir sont apparues dans la série Palace, réalisée par Jean-Michel Ribes en 1988 et incarnées par Jean Carmet.

Jean-Michel Ribes a adapté les Brèves de comptoir au théâtre, en 1994 au Théâtre Tristan Bernard puis Les nouvelles Brèves de comptoir en 1999 au Théâtre Fontaine. Enfin, une troisième adaptation a été créée au Théâtre du Rond-Point en 2010. Nominations aux Molières meilleure pièce comique et meilleure mise en scène.

De nombreux acteurs ont participé à ces pièces dont Laurent Gamelon, Alban Casterman, Philippe Vieux, Annie Gregorio, Patrick Ligardes, Chantal Neuwirth, Marcel Philippot, Alexie Ribes, Hélène Viaux, Didier Bénureau, Ged Marlon, Christian Pereira, Raphaëline Goupilleau. Deux opéras ont été créés par la Péniche Opéra — Opéra-Comique — en 2004 et 2012.

Accueil critique

  • Eric Libiot, L'Express : « Jean-Michel Ribes a largement gagnĂ© son pari en crĂ©ant la version grand Ă©cran du texte de Jean-Marie Gourio. DĂ©passant la simple succession de saynètes, son long mĂ©trage donne la parole Ă  la France des bistrots et des laissĂ©s-pour-compte, celle qui s'accroche Ă  l'amitiĂ© et aux demis avant de dĂ©crocher. »[3] ;
  • Xavier Leherpeur, Studio CinĂ© Live : « Des couleurs, des humeurs ou des grisailles que la camĂ©ra de Jean-Michel Ribes compose et nuance grâce au cadre, au montage, Ă  l'espace de jeu et au travail avec les comĂ©diens. Plus le rire se dĂ©ploie, plus la folie reprend ses droits, plus le cinĂ©aste saisit dĂ©tresses et dĂ©pressions dans ces regards Ă©garĂ©s, composant ainsi un vibrant crescendo mĂ©lancolique, voire mortifère qui, par effet de contraste, offre une rĂ©sonance poignante Ă  la causticitĂ© gourmande du dialogue. Un Ă©quilibre entre fausse joie de vie et vraie peur de mort orchestrĂ©e, avec talent par un artiste complet, amoureux des mots et de ceux qui les font rĂ©sonner. »[4] ;
  • Virginie Morisson, avoir-alire.com : « Il en rĂ©sulte une comĂ©die douce-amère, qui cherche Ă  faire rire tout en exposant les ravages de l’alcoolisme et l’extrĂŞme solitude dans laquelle sont plongĂ©s les personnages, au point de passer leur journĂ©e dans ce bar oĂą ils trouvent une famille et, surtout, quelqu’un pour les Ă©couter. En installant le dĂ©cor de ce bistrot très familier en face d’un cimetière, le film ne cherche pas Ă  cacher les drames de la vie derrière de belles phrases mais plutĂ´t Ă  Ă©voquer les rĂ©alitĂ©s de l’existence et son aboutissement. »[5] ;
  • Christophe Brachet, Le Parisien : « La difficultĂ© Ă©tait d'Ă©viter le théâtre filmĂ© et si les premières minutes rĂ©clament une (brève) pĂ©riode d'adaptation, le film enveloppe ensuite le spectateur dans son atmosphère. Les comĂ©diens ont un plaisir visible Ă  faire tourner dans leur bouche ces rĂ©pliques gouleyantes. »[6] ;
  • Isabelle Danel, Première : « De ces perles, savoureuses quand elles sont distillĂ©es avec parcimonie, Ribes fait des colliers. Il les enfile une Ă  une et les sert sur un plateau Ă  soixante-quinze acteurs français qui se succèdent devant la camĂ©ra. Ça pourrait ressembler Ă  un vrai feu d’artifice (oh la belle rouge, ah, la belle bleue!). Mais une telle accumulation fait plutĂ´t l’effet d’un pĂ©tard mouillĂ©. Les dialogues s’annulent les uns les autres dans un dĂ©cor unique toutefois rĂ©ussi oĂą la mort rĂ´de en raison de la proximitĂ© du cimetière. »[7] ;
  • Eric Neuhoff, Le Figaro : « Une succession d'aphorismes tirĂ©s du fameux ouvrage de Jean-Marie Gourio. De beaux morceaux de bravoure dits par de bons comĂ©diens, mais l'ennui domine. »[8].

Notes et références

  1. Casting et équipe technique du film - AlloCiné.fr
  2. (en) Crédits complets sur l’Internet Movie Database
  3. Eric Libiot, « Brèves de comptoir, la critique de L'Express », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Xavier Leherpeur, « Brèves de comptoir, la critique de Studio Ciné Live », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Brèves de comptoir - la critique du film + le test DVD », sur Avoir Alire - aVoir-aLire.com (consulté le ).
  6. http://www.leparisien.fr/cinema/critiques-cinema/breves-de-comptoir-gouleyant-24-09-2014-4160157.php
  7. « premiere.fr/film/Breves-de-Com… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  8. Nathalie Simon, Etienne Sorin et Eric Neuhoff, « Brèves de comptoir, I Origins et Refroidis, les autres films de cette semaine », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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