Bourem
Bourem est une ville et une commune du Mali, chef-lieu du cercle de Bourem dans la région de Gao. La cité est bâtie sur la rive gauche du Niger, à 95 km au nord de Gao à laquelle elle est reliée par la route nationale 18.
Bourem | |
Administration | |
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Pays | Mali |
RĂ©gion | Gao |
Cercle | Bourem |
Maire | Amadou Mahamane Touré |
DĂ©mographie | |
Population | 27 486 hab. (2009) |
Population précédent recensement | 21 227 hab. (1998) |
Taux de croissance annuel moyen | 2.4 % |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 16° 57′ nord, 0° 21′ ouest |
Localisation | |
La langue dominante est le sonrhai. Bourem est une ville touristique du Mali. Son climat est sahélo-saharien comme dans toutes les villes du Nord.
Histoire
Bourem Foghas, chef-lieu de la commune tire son nom d’une part de la déformation du mot Tamasheq « In Boragan » qui signifie le milieu des dattiers sauvages et d’autre part du mot « Foghas » qui n’est autre que le surnom d’un des premiers chefs de village Amadou Ajinafou dont les frères Ali et Sidi Amar ont fondé le village de Bourem qui a porté leur nom sous la colonisation. Il devient le chef-lieu de la subdivision de Bamba transférée le . À la création du cercle en 1961, il devient le chef-lieu du cercle et avec le nouveau découpage communal opéré par la loi no 96-059 du , c’est aussi autour de cette localité que s’est formée la commune urbaine de Bourem.
Lors du conflit au Mali en 2012, la ville tombe sous le contrôle des mouvements radicaux islamistes Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest et Ansar Dine. Après l'opération Serval engagée par l'armée française à partir du , l'ensemble de la boucle du Niger est libérée au début du mois de février. Le , des troupes françaises, nigériennes, et maliennes prennent position à Bourem pour sécuriser la zone[1] et réduire les poches de résistance des groupes islamistes dispersés dans la région[2].
Religion
La seule religion pratiquée dans le cercle de Bourem est l'islam. Dans chaque village il y a au moins une mosquée. Seuls quelques étrangers fonctionnaires venus travailler pratiquent le christianisme.
Économie
L'économie de la ville est en partie basée sur l'artisanat pratiqué par les femmes qui confectionnent des nattes, des éventails et les forgerons qui fabriquent les couteaux, les sabres, les selles de monture de chameaux et de chevaux.
Les échanges commerciaux portent en majeure partie sur les ventes et les achats de bétail, du sucre, du thé, des céréales, des dattes, des vêtements, du poisson, et de l'azalaï (système caravanier de transport du sel gemme en provenance de Taoudeni).
DĂ©mographie
Culture
- Festival Tamasonghoï à Bourem : festival sur les cultures du Nord avec des artistes locaux et internationaux, course de chevaux et pirogues, conférence et restauration traditionnel....
Politique
Le conseil des ministres a adopté le un projet de décret portant nomination des membres de la délégation spéciale chargée d’administrer la commune à la suite de l’annulation des élections communales de 2009 dans cette commune[7]. Cette délégation est présidée par Boubou Bathily, administrateur civil.
Notes et références
- Mali: des soldats français à Bourem dépêche AFP du 17 février 2013.
- La traque des djihadistes continue autour de Gao, entre le fleuve et le désert par Jean-Philippe Rémy dans Le Monde du 18 février 2013.
- (de) « Mali - Städte & Orte », sur City Population (consulté le )
- (de) « Mali - Kreise und Gemeinden », sur City Population, (consulté le )
- « Recensement général de la population et de l'habitat - Population Urbaine (Résultats Provisoires) - 1987 » [PDF], (consulté le ), p. 13
- « Recensement général de la population et de l'habitat - 1987 » [PDF], (consulté le ), p. 322
- Communiqué du Conseil des Ministres du 3 février 2010, publié dans L’essor, 4 février 2010 [://www.maliweb.net/category.php?NID=56302]