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Boulevard Maurice-Berteaux (Franconville)

Le boulevard Maurice-Berteaux est une voie de la commune de Franconville, dans le département français du Val-d’Oise.

Boulevard Maurice-Berteaux
Image illustrative de l’article Boulevard Maurice-Berteaux (Franconville)
Le haut du boulevard Maurice-Berteaux.
Situation
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Ville Franconville
Début Rue du Général-Leclerc
Fin Place de la RĂ©publique
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 1 150 m
Histoire
Création 1869, 1890, 1922
Anciens noms Boulevard de la Mairie, boulevard de la Gare

Situation et accès

Longue de 1 150 mètres, approximativement orientĂ©e nord-sud, elle commence rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et finit place de la RĂ©publique.

On trouve à son extrémité nord la gare de Franconville - Le Plessis-Bouchard desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Nord (ligne H) et ceux de la ligne C du RER.

Origine du nom

L’homme politique Maurice Berteaux.

Parfois surnommé, par certains habitants, « les Champs-Élysées de Franconville », le boulevard porte le nom de Maurice Berteaux (1852-1911), homme politique français, ministre de la Guerre en 1904-1905.

Historique

La voie a été ouverte en deux étapes : une première section en 1869 et la seconde en 1890[1].

Le 26 janvier 1901 est mis en service l’éclairage au gaz.

En 1906, le boulevard compte 33 maisons, habitées par 38 ménages. Sur le plan socioprofessionnel, on relève 20 professions différentes parmi les habitants, dont 13 employés, 3 comptables, 3 cultivateurs, 3 employés des postes, 3 domestiques, 2 corsetières[2] - [3].

En 1922, la voie prend sa dénomination actuelle par arrêt du conseil municipal[4].

En 2009, le PLU (plan local d’urbanisme) de la commune, modifié en 2011, 2012, 2015 et 2018, classe le boulevard, mais en partie seulement, en zone pavillonnaire[5]. Cela permet, dans sa partie non protégée, la réalisation de plusieurs opérations immobilières d'importance, diversement appréciées par les Franconvillois. En 2015, alarmée par les destructions qui en résultent, une association d’habitants propose de labelliser le boulevard Maurice-Berteaux « boulevard 1900 »[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 18 : groupe scolaire Ferdinand-Buisson.
No 59 : devanture de fleuriste.

Si le boulevard, à ses extrémités, a été complètement transformé, on y trouve encore dans sa partie centrale quelques belles maisons en meulière datées des années 1900 qui sont pour beaucoup dans son caractère prestigieux.

  • No 10 : commissariat inaugurĂ© en 1988.
  • No 18 : groupe scolaire Ferdinand Buisson, inaugurĂ© en 1937 mais dont la première pierre est posĂ©e le 23 dĂ©cembre 1913[7] ; architecte : Bassompierre.
  • No 20 : c’est en 1962 qu’est mis en service le bureau de poste.
  • No 22 : la Miquellerie, villa bourgeoise de style normand.
  • No 64 : maison paroissiale Jean-Paul II, inaugurĂ©e le 18 janvier 2003[8].
  • No 79 : maison construite en 1905 ; les initiales entrelacĂ©es GF au-dessus de l'entrĂ©e signifient GuĂ©rin-Foy[9], noms des anciens propriĂ©taires[10].

Bâtiments démolis

  • La seconde mairie de Franconville (de 1881 Ă  1909) se situait un peu avant l’actuelle Ă©cole Ferdinand-Buisson, cĂ´tĂ© rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc. Le premier Ă©tage du bâtiment, composĂ© de six pièces, servait de logement Ă  l’instituteur. En 1937, l’ancienne mairie est transformĂ©e en bureau de poste[11].
  • No 21 : la Devilière, belle maison bourgeoise, dĂ©molie le 15 septembre 2021.
  • No 41 : ancien local de l’harmonie de Franconville, baptisĂ© Do Mi Si La Do RĂ© (domicile adorĂ©).
  • No 61 : c’est dans un petit local exigu et mal Ă©clairĂ©, appartenant Ă  un particulier, situĂ© presque en face de l’actuel bâtiment, qu’est ouvert un bureau de poste le 1er juillet 1906[11].
  • No 112 : Ă  cet emplacement, Ă  l'angle de la place de la RĂ©publique, se dressait une vaste villa en meulière, propriĂ©tĂ© d'un dentiste.
  • No 137 : c’est Ă  la place de cette rĂ©sidence moderne, construite en 2013[12], que se trouvait le domicile d’AndrĂ© BlondĂ©, maire de Franconville de 1959 Ă  1977.

Galerie

  • No 19.
    No 19.
  • No 21 : la Devilière (dĂ©molie).
    No 21 : la Devilière (démolie).
  • No 22 : la Miquellerie.
    No 22 : la Miquellerie.
  • No 79 : maison construite en 1905.
    No 79 : maison construite en 1905.
  • No 94.
    No 94.
  • No 123.
    No 123.
  • No 131.
    No 131.
  • No 135.
    No 135.
  • Maisons jumelles.
    Maisons jumelles.

Notes et références

  1. Association En passant par Franconville-la-Garenne, sous la présidence d’Henri Bertin, En passant par... Franconville-la-Garenne, 1986.
  2. Mais aussi 1 ouvrier agricole, 1 journalier, 1 cordonnier, 1 peintre, 1 instituteur, 1 gardien, 1 jardinier, 1 imprimeur, 1 cuisinier, 1 marchand de poisson, 1 marchand de vins, 1 marchand de fruits.
  3. Recensement de 1906, Archives départementales du Val-d’Oise, 9 M 553.
  4. Les rues de Franconville-la-Garenne, Mairie de Franconville, sur calameo.
  5. « Plan local d’urbanisme », Site de la ville de Franconville.
  6. « SOS Berteaux », Infos destruction maison en meulière au profit d’immeubles en béton.
  7. Henri Mataigne, Franconville-la-Garenne depuis le IXe siècle, Pontoise, 1927.
  8. Paroisse de Franconville.
  9. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise, Flohic Éditions, 1999 (ISBN 2842340566).
  10. En 1906, on relève parmi les noms des habitants du boulevard de la Mairie, aujourd'hui boulevard Maurice-Berteaux, ceux du couple formé par Albert Guérin, cultivateur, né en 1864, et Félicie Foy, sa femme, sans profession, née en 1867 (Recensement de 1906, Archives départementales du Val-d'Oise, 9 M 553).
  11. Jean-Pierre Debard, Mémoire en images : Franconville, Éditions Alan Sutton, 2007 (ISBN 978-2-84910-666-2).
  12. « Carré Confidence », sur pss-archi.eu.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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