Bored Ape Yacht Club
Les Bored Ape Yacht Club (BAYC) ou Bored Ape sont une collection de NFT représentant des dessins à l'effigie de singes.
Historique
L'entreprise créatrice de la collection, Yuga Labs, s'enrichit par la vente initiale de la collection, dix mille NFT à 0,08 ETH (environ 200 dollars) chacun, et par une commission de 2,5 % sur tous les échanges[1]. Après un an d'existence, le volume de transactions s'élève à plus d'un milliard et demi de dollars[2].
Les créateurs du Bored Ape Yacht Club se cachent derrière des pseudonymes ; les fondateurs sont « Gargamel » (Wylie Aronow) et « Gordon Goner » (Greg Solano), aidés de deux ingénieurs : « No Sass » et « Emperor Tomato Ketchup »[3].
Limitée à 10 000 exemplaires différents, la collection attire plusieurs célébrités, le joueur de football Neymar en a acheté deux, le chanteur Justin Bieber un[4], Timbaland, Eminem, Jimmy Fallon, Paris Hilton font également partie du club[5] - [6].
En mars 2022, la start-up de 11 salariés rachète la collection de CryptoPunks[7]. En mai, Yuga Labs vend des parcelles de terrain de son futur métavers[8]. Cette mise en vente congestionne la blockchain Ethereum[9].
Criminalité associée
En décembre 2021, le galériste new-yorkais Todd Kramer se fait dérober une quinzaine de Bored Ape dans son portefeuille numérique pour une valeur estimé à deux millions de dollars[10].
En juin 2022, le compte Discord du Bored Ape Yacht Club est piraté, entraînant des pertes évaluées à 360 000 dollars[11].
En septembre 2022, cinq personnes sont mises en examen à Paris ; elles sont soupçonnées d'avoir monté un réseau récupérant de façon frauduleuse la propriété d'éléments d'une collection très prisée de NFT, dont des Bored Ape Yacht Club[12].
Notes et références
- (en) Katie Notopoulos, « We Found The Real Names Of Bored Ape Yacht Club’s Pseudonymous Founders », BuzzFeed News, (consulté le ).
- Ingrid Vergara et Chloé Woitier, « NFT : la folle saga du "Bored Ape Yacht Club", ces singes virtuels qui s’arrachent à prix d’or », Le Figaro, (consulté le ).
- Paméla Rougerie, « "Bored Ape Yacht Club" : l’identité des créateurs des NFT préférés des stars dévoilée », Le Parisien, (consulté le ).
- « NFT : les mystères du "Bored Ape Yacht Club" », Le Monde, (consulté le ).
- (en) Daniel Van Boom, « How Bored Ape Yacht Club NFTs Became $400K Status Symbols : Confused by the NFT craze? You should be », CNet, (consulté le ).
- (en) Sophie Haigney, « What Makes Bored Ape NFTs So Desirable? », The Wall Street Journal, (consulté le ).
- Chloé Woitier, « NFT : les inventeurs des Bored Apes rachètent leurs rivaux CryptoPunks », Le Figaro, (consulté le ).
- Marina Alcaraz, « NFT : le "Bored Ape Yacht Club" vend des terrains dans le métavers pour 300 millions de dollars », Les Echos, (consulté le ).
- Aurore Gayte, « Les NFT de Bored Ape Yacht Club ont bouché la blockchain d’Ethereum et ça n’augure rien de bon », Numérama, (consulté le ).
- Clémentine Mercier, « Vols de NFT : attention à la monnaie de singe » , Libération, (consulté le ).
- (en) Eli Tan et Coindesk, « Bored Ape Yacht Club’s Discord server was hacked, with $360,000 in NFTs stolen. Who’s to blame is debated », Fortune, (consulté le ).
- « Bored Ape : cinq personnes mises en examen à Paris pour le vol d'une collection de NFT » sur bfmtv.com.