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Bordj Flye Sainte Marie

Bordj Flye Sainte Marie (ou Violette) est une localitĂ© de la commune de Reggane en AlgĂ©rie, situĂ©e dans l'erg Chech, Ă  environ 300 km Ă  l'ouest de Reggane Ă  vol d'oiseau.

Bordj Flye Sainte Marie
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Adrar
Commune Reggane
Statut Fort
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 27° 19′ 12″ nord, 2° 59′ 01″ ouest
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Bordj Flye Sainte Marie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Bordj Flye Sainte Marie

    Historique

    Le bordj Flye Sainte Marie, ou bordj Violette, a Ă©tĂ© construit en 1927 Ă  cĂ´tĂ© du puits de Bou Bernous, au contact des ergs Iguidi et Chech, un point de passage obligĂ© de la piste venant du Mali et de la Mauritanie, via Chenachen (AlgĂ©rie) 26° 02′ 23,57″ N, 4° 12′ 55,91″ O et Chegga (Mauritanie) 25° 22′ 25,4″ N, 5° 47′ 13,58″ O. Sa mission Ă©tait d'assurer le contrĂ´le des tribus Reguibat qui se dĂ©plaçaient librement dans tout le Sahara du Sud-Ouest[1].

    Pendant les travaux, la protection du chantier était assurée par le groupe de méharistes mobile du Touat. Au mois de juillet 1927, un convoi de quinze travailleurs escortés de trois méharistes se perdit dans l'erg et tous moururent de soif. Quelques jours plus tard, une patrouille de trois méharistes se perdit aussi. On ne retrouva les cadavres que trois mois plus tard.

    En 1928, une piste atterrissage sommaire fut aménagée à proximité immédiate du fort afin d'accueillir les avions desservant la ligne Adrar (Algérie) - Atar (Mauritanie).

    Le bordj est connu sous le nom de Flye Sainte Marie, en souvenir du colonel Jean Flye Sainte Marie, un officier méhariste qui a joué un rôle important dans le contrôle par la France des confins sahariens. Le nom officiel de fort Violette lui a été donné en 1930 en souvenir de Maurice Viollette, ancien gouverneur général de l'Algérie.

    Il n'y a aucune information connue sur une éventuelle occupation du fort par l'armée française par la suite, notamment pendant la guerre d'Algérie. En revanche, le fort a été utilisé à plusieurs reprises comme centre de détention par l'armée algérienne depuis 1993, notamment pour des fidèles de l'ancien chef islamiste de la région algérienne de Sahara-Sahel, Mokhtar Belmokhtar, alias Abou El Abbas[2].

    Références

    1. Jean Bisson, Mythes et réalités d'un désert convoité: le Sahara, L’Harmattan, 2003, (ISBN 2-7475-5008-7).
    2. Algeria Watch, 26 avril 2008.

    Voir aussi

    Articles connexes

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