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Birdland (composition)

Birdland est une composition instrumentale de Joe Zawinul, claviériste du groupe américain de jazz fusion Weather Report, qui a été jouée pour la première fois sur l'album Heavy Weather en 1977.

C'est un morceau de jazz fusion, qui a rencontré un succès commercial inhabituel et est devenu un standard de jazz, en entrant dans le répertoire de beaucoup de groupes, notamment Buddy Rich, le grand orchestre de Maynard Ferguson et The Manhattan Transfer, qui a enregistré une version vocale sur des paroles de Jon Hendricks. Cette version connut un tel succès qu'elle est devenue « l'indicatif musical » du groupe The Manhattan Transfer. En 1989 Quincy Jones a également réuni une pléiade de musiciens jazz dont Ella Fitzgerald, Miles Davis, George Benson... sur son album Back on the Block afin d’interpréter une reprise.

La version originale est facile à reconnaître, grâce à son introduction en harmoniques artificielles[1] jouée par le bassiste Jaco Pastorius.

Le nom du morceau vient de celui du club de jazz de New York Birdland, dans la 52e Rue ; qui vient lui-même du surnom « Bird » (l'oiseau) qui avait été donné au saxophoniste de jazz Charlie Parker. Ce morceau est un hommage à Charlie Parker et aussi au club que Joe Zawinul a beaucoup fréquenté alors qu'il était un jeune musicien (et où il a rencontré sa future femme).

La pièce Birdland a été reprise par Phil Collins sur le disque 4 du coffret de 4 CD Plays Well With Others et interprétée par Phil avec le Big Band de Buddy Rich.

Le morceau Tim-Pop con Birdland de Los Van Van sorti en 2002 sur l'album live En el malecon de La Habana reprend une partie d'un riff de Birdland (le reste du morceau étant composé par Juan Formell).

En 2010, la version originale de Weather Report reçoit le Grammy Hall of Fame Award[2].

En 2018 et 2019, la pièce a figuré dans la liste des œuvres étudiées au sein de l'option musique du baccalauréat.

Notes et références

  1. Sur Birdland, ou sur Portait of Tracy, Jaco Pastorius utilise les harmoniques sur sa guitare basse sans frette, ce qui était considéré auparavant comme quasi impossible (Marc-Édouard Nabe, Pastorius à mort, Jazzman n°138, août 2007, p.29).
  2. (en)« Grammy Hall of Fame Award », sur grammy.com
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