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Bianca Tchoubar

Bianca Tchoubar (née le à Kharkov en Ukraine et décédée le à Paris 15e[1]) est une chimiste spécialiste des mécanismes de réaction.

Bianca Tchoubar
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Paris
Nationalité
Activité

Biographie

En , Bianca Tchoubar et sa famille quittent l'Ukraine pour Paris en passant par Constantinople et Budapest[2].

Ă€ 14 ans, en 1924, elle commence ses Ă©tudes en France. En , elle obtient sa licence es sciences et en 1932, son diplĂ´me d'Ă©tude supĂ©rieur dont elle a imposĂ© le sujet Étude de molĂ©cules et particules chargĂ©es Ă  son maĂ®tre, le professeur Paul Freundler.

Elle est recrutée par Marc Tiffeneau et lors de la création du CNRS. En 1937, elle est nommée stagiaire de recherche puis devient attachée de recherche en 1945[2].

Ce n'est qu'en 1946 qu'elle soutient son doctorat dont le sujet est : Contribution à l'étude des extensions de cycles. Désamination nitreuse des aminométhyl-1 cyclanols-1. Son président de jury est Edmond Bauer[3]. Elle introduit de nouvelles idées en chimie réactionnelle, elle passe maitre de recherche en 1955 et publie en 1960 un bréviaire Les Mécanismes réactionnels en chimie organique[4], livre traduit en six langues.

En 1961, Bianca Tchoubar est nommée directrice de recherche au CNRS et devient la directrice du Groupe no 12 (le GR12) à Thiais où elle termine sa carrière, officiellement en 1978. Mais, de fait, elle garde une place dans le laboratoire et se lance dans de nouveaux domaines de recherche : les effets des solvants sur des compétitions E2/SN2, et les réactions de chimie organique sans solvant.

Elle rédige un livre avec André Loupy sur Les Effets de sels en chimie organique et organométallique.

À partir de 1974, et surtout lors de sa retraite administrative, elle se lance dans la chimie des métaux de transition, domaine inconnu pour elle. Ses recherches se font en étroite collaboration avec le groupe dirigé par Alexander E. Shilov (en) et la ramène en Russie.

Elle décède à Paris en .

Publications

  • Marc Tiffeneau, Paul Weill et Bianca Tchoubar, « IsomĂ©risation de l'oxyde de mĂ©thylène cyclohexane en hexahydrobenzaldĂ©hyde et dĂ©samination de l'aminoalcool correspondant en cycloheptanone », C. r. hebd. sĂ©ances Acad. sci., vol. 205,‎ , p. 54-56 (ISSN 0001-4036, lire en ligne).

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. Agnès Jacquesy, André Loupy et Michel Gruselle, « Bianca Tchoubar, la révolution des mécanismes », L'Actualité chimique, nos 397-398,‎ , p. 8-10 (lire en ligne)
  3. Collectif Sarka-SPIP, « Tchoubar Bianca - Historique de l'ICSN », sur historique.icsn.cnrs-gif.fr (consulté le )
  4. « Les Mécanismes réactionnels en chimie organique », sur researchgate.net

Bibliographie

  • Micheline Charpentier-Morize, « Bianca Tchoubar (1910-1990) », L'ActualitĂ© chimique, no 166,‎ , p. 444-446 (lire en ligne).
  • Agnès Jacquesy, AndrĂ© Loupy et Michel Gruselle, « Bianca Tchoubar, la rĂ©volution des mĂ©canismes », L'ActualitĂ© chimique, nos 397-398,‎ , p. 8-10 (lire en ligne).
  • (en) Pierre Laszlo, « How an Anglo-American Methodology Took Root in France », Bulletin for the History of Chemistry, vol. 36, no 2,‎ , « Bianca Tchoubar (1910-1990) » et « The Audience for Little Tchoubar's Book », p. 77-79 (lire en ligne).

Liens externes

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