Bertrand d'Amphernet de Pontbellanger
Bertrand d'Amphernet de Pontbellanger (Orléans, - mort pour la France, à Drouville (Meurthe-et-Moselle), le 25 ou 29[1] août 1914), est un officier français.
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Il serait l'un des rares cas historiques vérifiés[2] de saint-cyriens ayant accepté le « serment de 14 »[3].
Biographie
Bertrand d'Amphernet de Pontbellanger, issu de la noblesse ancienne, est le fils de Jonathas Augustin Marie, comte d'Amphernet (1851-1903) et Marguerite Marie de Vernety, et le petit-fils de Louis[4], comte d'Amphernet (1816-1896), président de la cour d'appel de Rennes. Il appartient à la même famille que Antoine-Henry d'Amphernet de Pontbellanger (1759-1796), issu de la branche normande de cette famille.
Il a un frère et une sœur : Michel (1889-1987), maire honoraire de Pleyben, et Renée (1898-1991), et postérité.
Saint-cyrien de la promotion de La Croix du Drapeau (1913-1914), il reçoit le baptême du feu le 30 juillet 1914. C'est en cette occasion qu'a été prêté le serment de 1914, initié par Jean Allard-Méeus (1891-1914), au cours duquel les tout jeunes Saint-Cyriens auraient fait le serment de monter en ligne en gants blancs et avec leurs casoars. Selon le général Humbert (1893-1993), major de la promotion de Montmirail, seuls quelques saint-cyriens firent cet ultime geste de bravoure et d'héroïsme.
il est lieutenant au 196e régiment d'infanterie de Toul.
Il meurt au combat le 25 ou 29 août 1914, avec son casoar et ses gants blancs, conformément au « serment de 14 » précité. Le même jour, meurt son cousin Georges d'Amphernet (1892-1914), également saint-cyrien, de la promotion de Montmirail (1912-1914)[5], sous-lieutenant au 125e régiment d'infanterie.
Le corps de Bertrand d'Amphernet de Pontbellanger, initialement porté disparu, sera retrouvé en 1919, à l'endroit même où il était tombé.
Citation
« Officier d'élite, inspirant à ses subordonnés la confiance, le calme et le courage qui l'animaient lui-même. »
Hommages[6]
- Orléans : une plaque commémorative - cathédrale Sainte-Croix ;
- Rennes : Livre d'Or des anciens élèves du collège Saint-Vincent ;
- Champenoux (54) : Nécropole nationale ;
- Quimper - Monument aux Morts.
Décorations
- Croix de guerre avec étoile de vermeil ;
- Légion d'honneur : Chevalier de la Légion d'Honneur - à titre posthume (1921)
Article connexe
Références
- Certaines sources disent le 25 août ? Et le site de la Saint-Cyrienne dit « disparu le 28 août 1914 » (...)
- Est-ce bien lui ou son cousin Georges, mort le même jour ?
- Voir sur le site de la Saint-Cyrienne : suivant le capitaine Albert Paluel-Marmont (de la 104e promotion, 1919-20) dans ses livres En casoar et gants blancs (1928) et Saint-Cyr (1930), les officiers de la 98e promotion concernés sont : d’Amphernet, dont s'agit, Alain de Fayolle, de Saint-Just, de Saint-Pern, Devémy, Le Balle et Poussin.
- sa femme est alliée au père Joseph, né François Leclerc du Tremblay.
- Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, Croix de guerre (avec palme), cité à l'ordre de l'Armée : « A conduit très brillamment sa section soumise à un feu des plus violents, lui donnant constamment l'exemple du plus grand courage. A eu son sabre brisé dans sa main par une balle au moment où il se portait à l'assaut et a été tué en entrant avec ses hommes dans les tranchées » - Saint-Cyrien, promotion « de Montmirail » (1913-1914) - Son sabre brisé était déposé au Musée du Souvenir de l'ancienne école de Saint-Cyr - Fils de Louis Michel Marie d'Amphernet, capitaine au 87e R.I.T. (1857 - mort le 25 mai 1919 de maladie contractée pendant la guerre). Il est tué le même jour et dans le même secteur que son cousin Bertrand d'Amphernet de Pontbellanger, aux côtés duquel il est inhumé.
- MemorialGenWeb.org - Bertrand D'AMPHERNET