Bernhard Pulver
Bernhard Pulver (né le à Berne), est une personnalité politique suisse, membre des Verts. Il est membre du Conseil-exécutif du canton de Berne de 2006 à 2018, où il est chargé de l'instruction publique.
| Conseil-exécutif du canton de Berne | |
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| Grand Conseil du canton de Berne | |
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| Membre du Grand Conseil du canton de Berne |
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Université de Neuchâtel |
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Biographie
Études et carrière professionnelle
Après avoir obtenu sa maturité (type E, économie) à Berne, il entame d'abord des études de géographie[1] à l'Université de Neuchâtel. En 1995, il reprend des études de droit à l'Université de Neuchâtel jusqu'à l'obtention de sa licence en 1999. En 2003, il obtient un doctorat, puis travaille à l'Office fédéral de la justice jusqu’en 2006[2]. De 2005 à 2006, il est aussi chargé d'enseignement de droit constitutionnel à l'Université de Neuchâtel.
Carrière politique
Il est cofondateur du Parti écologiste suisse et secrétaire général des Verts de 1987 à 1995.
De 1998 à 1999, il siège au Conseil de ville (législatif) de la ville de Berne.
De 1999 à 2006, il est membre du Grand Conseil du canton de Berne. Il préside en particulier la commission d'enquête parlementaire sur les problèmes financiers de la caisse de pension des enseignants bernois. À partir de 2004, il est le président du groupe Vert au parlement cantonal.
Gouvernement cantonal
Le , il est élu au Conseil-exécutif bernois, où il prend en charge du département de l'instruction publique. Il est le premier candidat ouvertement homosexuel à accéder à un exécutif cantonal en Suisse[3] - [4]. Il est réélu à trois reprises.
Le , il annonce qu'il ne se représentera pas pour un quatrième mandat[5]. Il quitte donc le gouvernement le [6].
En , après la vague verte[7] - [8] à l'élection du Conseil national, il est pressenti potentiel candidat au Conseil fédéral par des observateurs journalistiques[9] - [10].
Retour en politique
En , il annonce présenter sa candidature au Conseil des États pour les élections fédérales suisses de 2023[11].
Autres mandats
De 1998 à 2000[12], il est membre du comité de Pink Cross.
En 2019, il est nommé président du Conseil d'administration du groupe hospitalier de l'Île, à Berne[13].
En 2021, il est nommé professeur honoraire à l'Université de Berne[2].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Bernhard Pulver » (voir la liste des auteurs).
- Virginie Borel, « Bernhard Pulver : le nouveau conseiller d'État bernois formé à Neuchâtel », Unicité,‎ , p. 26 (lire en ligne).
- Université de Berne, « Bernhard Pulver nommé Professeur honoraire à l’Université de Berne », sur unibe.ch, (consulté le )
- « Bernhard Pulver élu à Berne », sur 360°, (consulté le )
- « Bernhard Pulver: «Sincèrement, j’aurais parié que Moutier allait rester bernoise» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Bernhard Pulver ne se représente pas », sur www.journaldujura.ch (consulté le )
- « Actualité (Grand Conseil) Le Grand Conseil - Canton de Berne », sur www.gr.be.ch (consulté le )
- « Vague Verte historique pour la presse suisse », sur rts.ch, (consulté le )
- « Les Vertes en progression historique aux élections fédérales », sur liberation.fr, (consulté le )
- Alain Rebetez, « Le Point du Jour », sur heidi.news, (consulté le )
- « Sincèrement, j'aurais parié que Moutier allait rester bernoise », sur letemps.ch, (consulté le ).
- (de) Christoph Hämmann, « Bernhard Pulver drängt für die Grünen in den Ständerat », Der Bund,‎ (lire en ligne
, consulté le ). - (de) « Lebenslauf », sur bernhardpulver.ch (consulté le )
- « Berne : L'hôpital de l'Île échappe au gros des licenciements », sur lematin.ch, (consulté le )