Bernard Bouveresse
Bernard Marie Joseph Bouveresse, dit également l'abbé Bouveresse, né le à Épenoy dans le Doubs et mort le dans le 13ème arrondissement de Paris[1], est un prêtre catholique originaire de Franche-Comté, et un résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 84 ans) 13e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
RĂ©sistance
Pendant la seconde guerre mondiale, l'abbé Bouveresse était curé de Montureux-les-Baulay près de Port-d’Atelier.
Il fut l'un des membres du réseau du Colonel Fabien : quand celui-ci se rendit en Franche-Comté pour y monter l'un des premiers maquis Francs-tireurs et partisans, dont l'abbé Bouveresse fut un membre actif, ce dernier cachait Fabien chez lui et lui prêtait une soutane et son bréviaire lorsqu'il avait besoin de se rendre à Paris.
Après-guerre
Du fait qu'il avait participé activement et héroïquement à un réseau de résistants communistes, l'abbé Bouveresse fut après la guerre déplacé de son archidiocèse d'origine (Besançon) par une autorité épiscopale encore inféodée à l'esprit de la Collaboration et envoyé dans l'archidiocèse de Paris, où il fut tout d'abord prêtre à la paroisse St Léon dans le (15e arrondissement). Il fut ensuite nommé vicaire la basilique Sainte-Clotilde dans le (7e arrondissement), poste qu'il occupa jusqu'à sa retraite (ne pouvant en devenir curé car n'étant pas incardiné dans le diocèse de Paris mais dans celui de Besançon), qu'il passa à Paris. Il fut cependant enterré dans son village natal.
Famille
Le philosophe Jacques Bouveresse, professeur émérite au Collège de France (chaire de philosophie du langage et de la connaissance), est le neveu de l'Abbé Bouveresse.
L'Abbé Alfred Bouveresse, historien régional et prêtre franc-comtois, était l'un de ses cousins.