Benjamin Ulmann
Benjamin Ulmann, né à Blotzheim le , mort à Paris le [1], est un peintre français.
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 54 ans) 9e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Distinctions |
Prix de Rome () Pensionnaire de la Villa MĂ©dicis (d) (- Chevalier de la LĂ©gion d'honneurâ () |
Biographie
Benjamin Ulmann est né dans une famille juive alsacienne. Il est le fils du peintre Abraham Ulmann et de Brigitte Meyer.
Il arrive Ă Paris en 1837. Ulmann est admis Ă l'Ăcole des beaux-arts en 1846 dans l'atelier de Michel Martin Drolling (1786-1851)[2], puis dans celui de François-Ădouard Picot (1786-1868). Il dĂ©bute au Salon de 1855 avec sa toile Dante aux Enfers. Il monte en loge pour le concours du prix de Rome de 1855, mais sans succĂšs. En 1858 il obtient le second prix pour son tableau Adam et Ăve trouvant le corps d'Abel (musĂ©e Unterlinden, Colmar). En 1859, il obtient le grand prix de Rome dans la catĂ©gorie de la peinture d'histoire pour son tableau Coriolan se rĂ©fugie chez Tullus, roi des Volsques.
Benjamin Ulmann rĂ©side pendant cinq annĂ©es Ă Rome, Ă la Villa MĂ©dicis, oĂč il a rejoint Jean-Jacques Henner. Pendant son sĂ©jour romain il peint plusieurs tableaux : Julius Brutus qu'il prĂ©sente au Salon de 1859 oĂč il obtient une mĂ©daille de 3e classe ; Samson et Dalila en 1862 ; Sylla chez Marius, peint pendant sa derniĂšre annĂ©e Ă Rome en 1866, acquis par l'Ătat pour le musĂ©e du Luxembourg (actuellement conservĂ© au musĂ©e d'Orsay Ă Paris[3]).
Son attachement à l'Alsace est marqué par l'envoi de ses tableaux à des expositions organisées par la Société des amis des arts de Strasbourg en 1876, et à la Société industrielle de Mulhouse en 1876 et 1883.
Ulmann est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872.
Ćuvres
- Peintures d'histoire :
- Patrocle chez Amphidamas, Salon de 1863
- Caton arraché au Sénat, Salon de 1879, conservé au Musée des Beaux Arts de Bayeux
- La Séance du pour la Chambre des Députés, Salon de 1880
- L'Entrée du régent de France Charles V à Paris, le , Salon de 1870
- La Séance du , musée de Versailles
- ScĂšnes de genre :
- L'Ora del pianto Ă Piperno, Marais-Pontins, Salon de 1867
- Le Pillage d'une ferme en Alsace, Salon de 1872
- El Ochavito del jueves Ă Burgos, Salon de 1873
- Les Gitanos de l'Albaycin de Grenade, Salon de 1874
- Les Sonneurs de Nuremberg, Salon de 1872
- La grande crécelle de Nuremberg, Salon de 1878
- Loreley d'aprĂšs Heine, Salon de 1880
- Marguerite en prison, Salon de 1881
- Ondine et le pĂȘcheur, d'aprĂšs Goethe
- Ăducation alsacienne
- Portraits :
- Allégories :
- La Cour protĂšge l'Innocence et fait chĂątier le Crime[4], La Cour sanctionne un verdict, La Cour casse un arrĂȘt, Palais de justice de Paris
- La Justice contentieuse, en 1877, Conseil d'Ătat, Paris
Notes et références
- Ă son domicile au 8 rue Chaptal.
- Cet atelier a reçu d'autres étudiants d'origine alsacienne comme Théophile Schuler, Gustave Jundt et Jean-Jacques Henner qui a été prix de Rome un an avant Benjamin Ulmann.
- Musée d'Orsay : Sylla chez Marius
- Notice de l'Ćuvre sur le site du musĂ©e d'Orsay.
Voir aussi
Bibliographie
- François Joseph Fuchs, « Benjamin Ulmann », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 37, p. 3944
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative aux militaires :
- JudaĂŻsme d'Alsace et de Lorraine : Benjamin Ulmann
- MinistĂšre de la Culture - Base Arcade : Ćuvres de Benjamin Ulmann dans les collections publiques
- (en) Dahesh Museum of Art : Benjamin Ulmmann