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Benedetto Menzini

Benedetto Menzini, né à Florence le et mort à Rome le , est un poète italien.

Benedetto Menzini
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Euganio Libade
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Biographie

Benedetto Menzini naquit en à Florence de parents pauvres, mais fait des études brillantes sous la protection du marquis Salviati, puis se consacre à l’état ecclésiastique donnant des leçons d’éloquence dans le but d'obtenir une chaire à l’Université de Pise. N'étant pas retenu pour ce poste il se rend à Rome accueilli par Christine de Suède qui l'admet en 1685, dans son académie auprès de laquelle il produit ses poésies. Christine meurt en 1689 et Menzini, retombe dans la misère, obligé pour subsister, de vendre des sermons aux ecclésiastiques. Le cardinal Albani, futur pape Clément XI, lui donne le canonicat de l’Église Sant'Angelo in Pescheria et nomme professeur suppléant de philosophie et d’éloquence au collège de la Sapience. Admis à l’Académie d'Arcadie sous le nom d’Euganio Libade, il était membre aussi de l’Accademia della Crusca.

Benedetto Menzini meurt d’hydropisie, le .

Ĺ’uvres

  • Canzoni pindariche,
  • L’Arte poetica, deuxième Ă©dition augmentĂ©e, Rome, 1690, in-12 ; Florence, 1728, in-8° : ce poème in terza rima, est, pour l’élĂ©gance du style et la sagesse des prĂ©ceptes, un des meilleurs ouvrages de la langue italienne.
  • Satire XII, Amsterdam, 1718, in-8° ; avec les notes de Antonio Maria Salvini, Antonio Maria Biscioni et Georg van der Broodt, Leyde (Lucques), 1759, gr. in-8°, excellente Ă©dition très-recherchĂ©e ; avec les commentaires posthumes de l’abbĂ© Rinaldo Maria Bracci, Naples, 1763, in-4°, Ă©dition estimĂ©e ; Livourne, 1788, in-12. Les satires de Menzini furent ses premiers titres de gloire ; elles ont Ă©tĂ© analysĂ©es dans le Journal Ă©tranger, fĂ©vrier, mars, 1758.
  • Lamentazioni di Geremia espresse ne’ loro dolenti affetti, etc., Rome, 1704, in-8° ; nouvelle Ă©dition, corrigĂ©e par Salvini, Florence, 1728, in-4° ; traduction excellente, dans laquelle l’auteur a su faire passer la plus grande partie des beautĂ©s d’un original sublime.
  • Il Paradiso terrestre. Il n’a laissĂ© que les trois premiers chants de ce poème ; et quoiqu’on y trouve des morceaux dignes de son talent, on s’aperçoit cependant que Menzini aurait dĂ» se borner Ă  traiter des sujets d’une moindre Ă©tendue.
  • L’Academia Tusculana, Rome, 1705, in-12. C’est une imitation de l’Arcadie de Sannazaro, et elle n’est point indigne du modèle. Toutes les Ĺ“uvres de Menzini (Ă  part les satires) ont Ă©tĂ© recueillies sous le titre de Rime di varj generi, Florence, 1730-34, 4 vol. in-8° ; ibid., 1731-32, 4 vol. in-4° : cette Ă©dition est citĂ©e par la Crusca. Ses Ĺ’uvres complètes ont paru Ă  Nice, en 1783. On peut consulter pour plus de dĂ©tails la Vie de Menzini, par l’abbĂ© Giuseppe Paolucci, dans les Vite degli Arcadi illustri ; par Fabroni, dans les Vitæ Italorum decas III, et Tiraboschi, Stor. letterat., VIII, 460.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Benedetto Menzini », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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