Histoire
Le superintendant de la Police montée du Nord-Ouest, Leif Crozier, part de Fort Carlton le 25 mars à la tête d'une force mixte de policiers et miliciens équipée d'un canon de sept livres. Son objectif est de s'assurer du contrôle de la route reliant son avant-poste à Prince Albert. Pour répondre à cette menace, Gabriel Dumont, commandant en chef des troupes rebelles du gouvernement provisoire de Louis Riel, envoie plusieurs guerriers du front de Regina à leur rencontre.
Les deux groupes se rencontrent le jour suivant. Repoussés par les scouts métis, les hommes de Crozier se mettent à l'abri de leurs traîneaux, tandis que les hommes de Dumont se retranchent dans un chalet à proximité. Des parlementaires sont envoyés par les deux camps pour négocier mais, lorsque les émissaires Métis (dont le frère de Dumont) sont abattus à la suite d'une rixe, Crozier ordonne à ses hommes d'attaquer. En dépit de leur puissance de feu supérieure, les Canadiens décident de charger, avançant péniblement dans la neige. Pris sous le feu des défenseurs, l'attaque échoua et Crozier dut sonner la retraite.
Le , le site de la bataille a été désigné lieu historique national du Canada par la commission des lieux et monuments historiques du Canada[1].