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Bataille de Yanshi

La bataille de Yanshi (恃枫äč‹æˆ°) a lieu les 5–6 octobre 618 et oppose les seigneurs de guerre Wang Shichong et Li Mi, qui cherchent tous deux Ă  renverser la dynastie Sui pour s'emparer du pouvoir.

Bataille de Yanshi
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
La situation en Chine durant les conflits marquant la transition entre les dynasties Sui et Tang. Sont visibles les principaux seigneurs de guerre et les batailles les plus importantes.
Informations générales
Date 5-6 octobre 618
Lieu Yanshi,qui se situe Ă  l'est de Luoyang
Issue Victoire décisive de Wang Shichong, les officiers et autres subordonnés de Li Mi se mettent à ses ordres. Shichong détrÎne rapidement Yang Tong et s'autoproclame empereur.
Belligérants
Dynastie SuiLi Mi
Commandants
Wang ShichongLi Mi
Forces en présence
20 000approx 40 000
Pertes
faibleslourdes, de nombreux soldats se rendent

Transition des Sui aux Tang

Batailles

Bataille de Huoyi - Bataille de Yanshi - Bataille de Qianshuiyuan - Bataille de Hulao

CoordonnĂ©es 34° 44â€Č 00″ nord, 112° 47â€Č 00″ est

Shichong, qui proclame ĂȘtre loyal envers les Sui, est assiĂ©gĂ© dans Luoyang depuis des mois par Mi. Pour dĂ©bloquer la situation, il mise tout sur une bataille dĂ©cisive et sort de la ville Ă  la tĂȘte de ses troupes pour attaquer les assiĂ©geants. Li Mi rassemble ses troupes au nord de la ville de Yanshi, dans un endroit facile Ă  dĂ©fendre, mais Wang Shichong rĂ©ussit Ă  surprendre son adversaire et atteindre le camp de Mi avant qu'il ne puisse rĂ©agir. AppuyĂ© par une troupe de cavaliers qui attaque Li Mi sur ses arriĂšres, Shichong remporte une victoire dĂ©cisive. MĂȘme si Li Mi rĂ©ussit Ă  s'Ă©chapper, il perd toute autoritĂ© sur ses troupes, au point que ses alliĂ©s, conseillers et gĂ©nĂ©raux prĂ©fĂšrent rejoindre Wang Shichong. Pendant que Li Mi va se rĂ©fugier auprĂšs des Tang, les plus importants rivaux de Shichong dans la course au trĂŽne, ce dernier consolide son emprise sur le Henan et finit par dĂ©poser Yang Tong, le dernier empereur Sui, le 23 mai 619[1] et se proclamer empereur de la nouvelle dynastie Zheng. Wang rĂšgne sur Luoyang et le Henan jusqu'en 621, date Ă  laquelle il se rend Ă  Li Shimin, un des princes Tang.

Situation avant la bataille

Vers la fin du rĂšgne de Sui Yangdi (r 604–618), le second empereur de la Dynastie Sui, l'autoritĂ© impĂ©riale commence Ă  s'effondrer. La principale raison en est l'immense gĂąchis humain et matĂ©riel que reprĂ©sentent les guerres contre le royaume corĂ©en de Koguryo. Les multiples Ă©checs militaires que reprĂ©sentent ces conflits, couplĂ©s Ă  une sĂ©rie de catastrophes naturelles, Ă  la conscription de plus en plus d'hommes pour la guerre et Ă  la rĂ©quisition des rares rĂ©serves de cĂ©rĂ©ales disponibles pour les besoins de l'armĂ©e, provoquent un mĂ©contentement croissant dans tout le pays[2][3][4]. Le rĂ©sultat direct de tout ceci est la multiplication des rĂ©voltes rurales dans tout l'Empire Ă  partir de 611. Le prestige et la lĂ©gitimitĂ© de l'empereur Ă©tant fortement diminuĂ©s par ses Ă©checs militaires, des magnats provinciaux ambitieux commencent Ă  contester son pouvoir. MalgrĂ© tout cela, Yangdi reste obnubilĂ© par ses campagnes militaires en CorĂ©e, et c'est seulement quand les troubles se rĂ©pandent dans l'Empire et que les puissants Turcs orientaux deviennent hostiles qu'il rĂ©alise la gravitĂ© de la situation: en 616, il abandonne le Nord et se retire Ă  Jiangdu, oĂč il reste jusqu'Ă  son assassinat en 618[5][6][4] .

Avec le retrait de l'empereur de la scÚne politique, les gouverneurs locaux et les magnats cités plus haut se soulÚvent et revendiquent le pouvoir. Parmi eux, on trouve un groupe de neuf seigneurs assez puissants pour viser le trÎne impérial, les autres se contentant de se parer de titres plus modestes[7]. Au sein de ce groupe de neuf, les trois plus puissants sont:

  • Li Yuan, qui s'est emparĂ© de Daxingcheng (Chang'an), une des capitales des Sui, puis s'est proclamĂ© empereur le 16 juin 618 en fondant la Dynastie Tang[8].
  • Dou Jiande, le chef d'un groupe de bandits, qui se rĂ©volte contre les Sui dĂšs l'an 611. Il profite de la situation pour prendre le contrĂŽle de la plus grande partie du Hebei, puis s'autoproclame "Roi de Changle", avant de changer son titre en "Roi de Xia"[9][10].
  • Li Mi, un seigneur de guerre du Henan, qui dirige une troupe composĂ©e d'un mĂ©lange de paysans rĂ©voltĂ©s et d'anciens soldats des Sui[11].

Le principal adversaire de Li Mi est Wang Shichong, un gĂ©nĂ©ral des Sui qui a pris le contrĂŽle de Luoyang, la capitale de l'Est, et de ce qu'il reste de l'administration Sui dans la rĂ©gion. Shichong se trouve dans la rĂ©gion, car l'empereur Sui Yangdi l'a envoyĂ© protĂ©ger cette ville Ă  la mi-617. En mai 618, Ă  la suite du meurtre de Yangdi par le gĂ©nĂ©ral Yuwen Huaji, les responsables Sui de Luoyang Ă©lĂšvent Yang Tong, le petit-fils du dĂ©funt, Ă  la dignitĂ© d'empereur. Entre-temps, Li Mi a rĂ©ussi Ă  prendre le contrĂŽle de la plupart des territoires entourant la capitale. Quand Yuwen Huaji se met en marche vers le Nord pour attaquer Mi, Wang saisit l'occasion de jouer les deux rebelles l'un contre l'autre, en offrant Ă  Li Mi une amnistie et une importante position Ă  la Cour s'il attaque l'assassin de l'empereur Yangdi. Li Mi accepte car non seulement il espĂšre que cette lĂ©gitimation va l'aider Ă  prendre le contrĂŽle de Luoyang, mais en plus Huaiji menace directement Liyang, oĂč sont stockĂ©es toutes ses provisions. Rapidement, Mi inflige une sĂ©rie de dĂ©faites Ă  Yuwen Uaji, qui n'a pas d'autre choix que de se replier dans le nord du Hubei. Se sentant menacĂ© par le pouvoir grandissant de Li Mi et la multiplication des complots le visant Ă  Luoyang, Wang Shichong dĂ©clenche un coup d'État le 11 aoĂ»t 618 et prend personnellement le pouvoir en supprimant ses adversaires. Une fois au pouvoir, son premier acte est de tout mettre en place pour empĂȘcher Li Mi d'entrer dans la capitale[12][13]. Les deux hommes se retrouvent maintenant face Ă  face, pour une confrontation qui, comme l'a soulignĂ© l'historien David Graff, pouvait se rĂ©vĂ©ler dĂ©cisive pour le rĂ©sultat de la guerre civile. Wang "luttait pour sa survie ", tandis que Li doit capturer Luoyang pour "renforcer son emprise sur le Henan ". Mais plus important encore, "le vainqueur aura en sa possession la rĂ©gion la plus peuplĂ©e de l'Empire Sui et pourra s'attendre Ă  recevoir l'allĂ©geance de nombreuses factions armĂ©es plus petites[14] ".

Bataille de Yanshi

AssiĂ©gĂ© dans la capitale, risquant de manquer de vivres et d'ĂȘtre contraint Ă  la reddition, Wang Shichong dĂ©cide de risquer une confrontation directe avec Li Mi, pour essayer de le repousser et rompre le siĂšge. Wang sĂ©lectionne 20 000 soldats "d'Ă©lite", dont seulement 1 000 cavaliers, au sein de la garnison de Luoyang. Apparemment, ces hommes avaient dĂ©jĂ  participĂ© Ă  plusieurs expĂ©ditions contre des rebelles et des bandits sous son commandement et ils sont jugĂ©s particuliĂšrement dignes de confiance par Shichong. Selon David Graff, Wang Shichong "avait un vif intĂ©rĂȘt pour la divination et aimait Ă  invoquer des puissances invisibles ". C'est peut-ĂȘtre cet intĂ©rĂȘt qui le pousse Ă  invoquer la figure semi mythique du fondateur de Luoyang, le duc de Zhou, afin d'enhardir ses hommes. Il y a dans la capitale un sanctuaire Ă©rigĂ© en l'honneur du Duc, oĂč Shichong se rend avec ses hommes pour interroger les prĂȘtres. Ces derniers dĂ©clarent que le Duc a promis que s'ils marchent pour confronter Li Mi, ils gagneront, alors que s'ils restent Ă  Luoyang, ils seront condamnĂ©s Ă  mourir d'une Ă©pidĂ©mie[15]. Apparemment, cette sĂ©ance divinatoire a l'effet dĂ©sirĂ©, car le 4 octobre 618 Shichong mĂšne son armĂ©e hors de Luoyang et, suivant le cours de la riviĂšre Luo, marche vers l'est en contournant les positions avancĂ©es de Li Mi. L'aprĂšs-midi du 5 octobre, l'armĂ©e de Wang Shichong a atteint la ville fortifiĂ©e de Yanshi, qui est situĂ©e un peu plus de 20 km de Luoyang, entre la riviĂšre Luo au sud et un canal d'irrigation au nord. LĂ , Ă  l'intĂ©rieur du territoire ennemi, Shichong Ă©tablit son camp[16]. Li Mi est Ă  la forteresse de Jinyong , qui se trouve Ă  environ km Ă  l'est de Luoyang, quand il est informĂ© de la sortie de Wang Shichong. Tout comme son adversaire avant lui, il choisit les meilleurs hommes parmi ses propres troupes, rĂ©unissant ainsi une troupe d'environ 40 000 soldats. Puis, il laisse un de ses gĂ©nĂ©raux responsable de Jinyong et part vers l'est, en direction de Yanshi et, une fois arrivĂ© sur place, installe son campement dans les collines de Mang, au nord de la ville fortifiĂ©e[16].

La premiĂšre chose que fait Li Mi est de convoquer un Conseil de guerre pour dĂ©terminer le plan d'action de son armĂ©e. Li Mi prĂ©conise une approche passive et prudente, arguant que les troupes de Shichong sont non seulement des vĂ©tĂ©rans expĂ©rimentĂ©s, mais qu'en plus, comme ils sont pratiquement coupĂ©s de toute possibilitĂ© de retraite Ă  cause de la riviĂšre Luo, des canaux et la prĂ©sence de sa propre armĂ©e, ils se battront avec le courage du dĂ©sespoir. La situation dans laquelle se trouvent les troupes de Shichong correspond d'ailleurs Ă  une stratĂ©gie dĂ©crite dans l'art de la guerre de Sun Tzu et est recommandĂ©e pour galvaniser ses troupes, en les plaçant dans une situation oĂč elles ne peuvent pas battre en retraite et n'ont d'autre choix que vaincre ou pĂ©rir. Cette stratĂ©gie est tellement connue qu'elle a donnĂ© naissance Ă  l'expression chinoise " Se battre sur les bords de la riviĂšre". Les deux commandants adverses ne peuvent donc pas ignorer l'existence de ce stratagĂšme, ni ce que cela implique comme dangers pour l'attaquant[17]. En outre, si le manque de provisions contraint Wang Shichong Ă  chercher un engagement rapide et dĂ©cisif, le temps joue en faveur de Li Mi, qui a assez de rĂ©serves pour se permettre d'attendre jusqu'Ă  ce que celles de son adversaire soient complĂštement Ă©puisĂ©es. Cependant, la plupart des gĂ©nĂ©raux de Mi sont totalement en dĂ©saccord avec leur chef. Pour eux, l'armĂ©e de Chichong est une force Ă©puisĂ©e et dĂ©moralisĂ©e, alors qu'eux-mĂȘmes bĂ©nĂ©ficient d'une supĂ©rioritĂ© numĂ©rique considĂ©rable. À ce stade, la nature hĂ©tĂ©rogĂšne de l'armĂ©e de Li Mi, conglomĂ©rat de chefs de groupes de bandits et de dĂ©serteurs Sui, pĂšse dans la balance. Li Mi est bien conscient que ses commandants sont des "Seigneurs de guerre potentiellement autonomes, qui commandent [leurs armĂ©es] grĂące Ă  la loyautĂ© personnelle de leurs propres subordonnĂ©s", et qu'il ne peut pas se permettre de les contrarier. Par consĂ©quent, il est contraint d'accepter une confrontation immĂ©diate, alors-mĂȘme qu'il sait que son plan est bien meilleur[16]. NĂ©anmoins, Li Mi dĂ©cide d'attendre l'attaque de Wang Chichong au lieu de lancer l'attaque lui-mĂȘme. Le gros des troupes, commandĂ© personnellement par Li Mi, est restĂ© dans les collines de Mang, tandis qu'un dĂ©tachement commandĂ© par Shan Xiongxin descend dans la plaine, juste au nord de Yanshi et s'y Ă©tablit. D'aprĂšs la description de David Graff, ces deux camps forment "une lettre L inversĂ©e, qui part vers l'est le long de la montagne, puis tourne brusquement vers le sud Ă  travers la plaine de Yanshi". Li Mi se sent confiant, grĂące Ă  sa position surĂ©levĂ©e qui lui donne suffisamment de temps pour descendre les collines et attaquer Chichong s'il essaie de traverser le canal pour lancer une attaque. Et si Wang Chichong attaque l'un de ses camps, les troupes de l'autre viendront l'aider en attaquant les forces ennemies sur leur flanc. Cependant, Mi fait tellement confiance aux dĂ©fenses naturelles de son camp sur la colline, qu'il nĂ©glige de le fortifier[18].

Le premier affrontement entre les deux armĂ©es se produit le soir mĂȘme du 5 octobre, lorsque Chichong envoie plusieurs centaines de ses cavaliers attaquer le camp de Shan Xionxin dans la plaine. Li Mi envoie des troupes du camp des collines pour aider son gĂ©nĂ©ral, mais la bataille prend fin rapidement avec l'arrivĂ©e de la nuit. Cette attaque n'Ă©tait cependant qu'une diversion, attirant l'attention de Li Ă  l'est tandis que, profitant de la nuit, Wang envoyait 200 autres cavaliers autour et derriĂšre les forces de Li Mi. Une fois dissimulĂ©s dans un ravin situĂ© derriĂšre le camp de Mi, ces soldats attendent le signal de leur chef[19]. Pendant la nuit, Wang Chichong fait poser des ponts Ă  travers le canal, et avant l'aube, son armĂ©e traverse le cours d'eau pour se dĂ©ployer en formation de combat prĂšs des camps de Li Mi. Au lever du jour, les soldats de ce dernier sont pris totalement au dĂ©pourvu par un ennemi prĂȘt au combat et avançant sur eux. Les camps n'Ă©tant pas fortifiĂ©s, les troupes de Mi tentent de former une ligne de bataille Ă  la hĂąte, mais elles n'arrivent pas Ă  empĂȘcher les forces de Chichong d'entrer dans leurs campements. Dans le mĂȘme temps, Wang Chichong envoie le signal de l'attaque Ă  ses cavaliers en embuscade dans le ravin. Chargeant depuis le nord au camp de Li Mi, les 200 cavaliers commencent Ă  tout incendier. Le spectacle de ce camp en flamme sur leurs arriĂšres achĂšve de briser le moral et la cohĂ©sion de l'armĂ©e de Li Mi, qui se dĂ©bande. Alors que Mi rĂ©ussit Ă  s'Ă©chapper avec Ă  peu prĂšs 10 000 hommes Ă  ses cĂŽtĂ©s, beaucoup d'autres se rendent Ă  Chichong[19]. Il faut noter que, selon un rĂ©cit de la bataille rĂ©digĂ© Ă  l'Ă©poque, la victoire finale de Wang Chchiong serait aussi due Ă  un stratagĂšme : il aurait fait attacher un de ses soldats qui ressemblait beaucoup Ă  Li Mi, avant d'exhiber son pseudo-prisonnier devant ses ennemis au plus fort de la bataille. C'est aprĂšs cela que l'armĂ©e de Li Mi se serait disloquĂ©e[20].

Conséquences

MĂȘme si Li Mi a survĂ©cu, son autoritĂ© a subi un coup dĂ©vastateur et impossible Ă  rĂ©cupĂ©rer. Ses hommes dĂ©sertent les uns aprĂšs les autres au profit de Wang Shichong, qui devient rapidement le maĂźtre de tous les territoires situĂ© "Ă  l'est Ă  la mer et au sud jusqu’au fleuve Yangzi ". Avec ce qu'il reste de son armĂ©e, Li Mi n'a pas d'autre choix que d'aller se rĂ©fugier Ă  la Cour des Tang, Ă  Chang'an[19][20]. Wang Shichong est alors Ă  l'apogĂ©e de son pouvoir : il nomme de nouveaux hauts fonctionnaires et en mai 619, il finit par dĂ©poser l'empereur fantoche Yang Tong et se proclame premier empereur de la dynastie Zheng[20].

Mais trĂšs vite, Chichong se rĂ©vĂšle ĂȘtre une souverain cruel et rĂ©pressif, ce qui lui coĂ»te le soutien de la population. Il est Ă©galement incapable de faire face efficacement Ă  l'avancĂ©e des armĂ©es Tang commandĂ©es par Li Shimin, qui, au dĂ©but de 621, assiĂšgent Luoyang. Wang Chichong s'allie avec Dou Jiande, un autre seigneur de guerre, qui vient Ă  son secours. Mais Li Shimin Ă©limine cette armĂ©e de secours lors de la bataille de Hulao, le 28 mai 621. Dou Jiande capturĂ©, Chichong n'a plus aucun espoir se voir arriver des secours et se rend finalement aux Tang quatre jours aprĂšs la bataille, avant d'ĂȘtre tuĂ© sur le chemin de l'exil[10].

Notes et références

  1. Tong n'était qu'un empereur fantoche manipulé par Wang Shichong et sans réel pouvoir. Les Sui étant définitivement discrédités, Shichong se débarrasse d'une marionnette devenue inutile
  2. Wright 1979, p. 143–147.
  3. Graff 2002, p. 145–153.
  4. Wechsler 1979, p. 152–153.
  5. Wright 1979, p. 147–148.
  6. Graff 2002, p. 153–155.
  7. Graff 2002, p. 162–165.
  8. Wechsler 1979, p. 150–160.
  9. Graff 2002, p. 162–163, 165.
  10. Wechsler 1979, p. 166–167.
  11. Graff 2002, p. 163, 165.
  12. Wechsler 1979, p. 165–166.
  13. Graff 2002, p. 163.
  14. Graff 2002, p. 165.
  15. Graff 2002, p. 165–166.
  16. Graff 2002, p. 166.
  17. Graff 2002, p. 166, 169.
  18. Graff 2002, p. 166–167.
  19. Graff 2002, p. 167.
  20. Wechsler 1979, p. 166.

Bibliographie

  • David A. Graff, Medieval Chinese Warfare, 300–900, London and New York, Routledge, (ISBN 0-415-23955-9, lire en ligne)
  • Howard J. Wechsler et Dennis Twitchett (dir.), The Cambridge History of China, Volume 3 : Sui and T'ang China, 589–906, Part I, Cambridge, Cambridge University Press, , 150–187 p. (ISBN 978-0-521-21446-9, prĂ©sentation en ligne), « The Founding of the T'ang Dynasty: Kao-tsu (Reign 618–26) »
  • Arthur F. Wright et Dennis Twitchett (dir.), The Cambridge History of China, Volume 3 : Sui and T'ang China, 589–906, Part I, Cambridge, Cambridge University Press, , 48–149 p. (ISBN 978-0-521-21446-9, prĂ©sentation en ligne), « The Sui Dynasty (581–617) »
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