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Bataille de Huoyi

La bataille de Huoyi (chinois traditionnel : 霍邑äč‹æˆ°), a lieu en Chine le et oppose les troupes de Li Yuan, le duc de Tang venant d'entrer en rĂ©bellion contre l'empereur, Ă  celles de la dynastie Sui rĂ©gnante. Li Yuan marche vers le sud le long des rives de la riviĂšre Fen Ă  la tĂȘte d'une armĂ©e d'environ 25 000 hommes vers la capitale impĂ©riale, Daxingcheng. Son avancĂ©e est stoppĂ©e pendant deux semaines Ă  cause de fortes prĂ©cipitations, laissant le temps aux Sui de rĂ©agir. L'armĂ©e du duc de Tang rencontre une force composĂ©e de 20 000 (ou 30 000 suivant les sources) soldats d'Ă©lite Ă  Huoyi, oĂč ils sont retranchĂ©s.

Bataille de Huoyi
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
La marche des troupes de Li Yuan de Taiyuan Ă  Chang'an
Informations générales
Date 8 septembre 617
Lieu Huoyi, ce qui correspond Ă  l'actuelle ville de Linfen, Shanxi
Issue Victoire de Li Yuan
Belligérants
L'armée de Li YuanDynastie Sui
Commandants
Li Yuan
Li Shimin
Li Jiancheng
Song Laosheng (c)
Forces en présence
approx. 25 000 hommes[1]entre 20 000 et 30 000 hommes[2]

Transition des Sui aux Tang

Batailles

Bataille de Huoyi - Bataille de Yanshi - Bataille de Qianshuiyuan - Bataille de Hulao

CoordonnĂ©es 36° 05â€Č 00″ nord, 111° 31â€Č 00″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Bataille de Huoyi
GĂ©olocalisation sur la carte : Shanxi
(Voir situation sur carte : Shanxi)
Bataille de Huoyi

La cavalerie de Li Yuan, commandĂ©e par ses deux fils aĂźnĂ©s, attire les forces Sui hors de la ville, ce qui permet aux armĂ©es d'engager le combat. MalgrĂ© une bataille tournant Ă  leur avantage, les troupes des Sui se dĂ©bandent, peut-ĂȘtre Ă  la suite de l'arrivĂ©e du reste de l'armĂ©e rebelle, d'habiles manƓuvres de cavalerie ou d'une rumeur lancĂ©e par Li Yuan affirmant la mort de leur commandant. Les troupes tentent de se replier sur Huoyi, mais la cavalerie de Li Yuan leur coupe la route.

Cette victoire du duc de Tang est suivie par la prise de Huoyi, maintenant faiblement défendue, puis la marche des troupes sur Daxingcheng, qui tombe entre les mains des rebelles en novembre. Au cours de l'année suivante, Li Yuan dépose le dernier empereur Sui et se proclame empereur, fondant la dynastie Tang.

Contexte

Vers la fin du rĂšgne de Sui Yangdi (604–618), second empereur de la dynastie Sui, l'autoritĂ© impĂ©riale commence Ă  s'effondrer. Les guerres contre le royaume corĂ©en de Koguryo, et l'immense gĂąchis humain et matĂ©riel qui en dĂ©coule en constituent la principale raison. Les multiples revers militaires, la conscription d'un nombre croissant d'hommes pour la guerre et la rĂ©quisition des rares rĂ©serves de cĂ©rĂ©ales disponibles pour les besoins de l'armĂ©e, couplĂ©s Ă  une sĂ©rie de catastrophes naturelles, entraĂźnent un mĂ©contentement croissant dans tout le pays[3] - [4] - [5]. Les rĂ©voltes rurales se multiplient dans tout l'Empire Ă  partir de 611. L'effritement de la lĂ©gitimitĂ© et du prestige de l'empereur, Ă  cause de ses Ă©checs militaires, incite d'ambitieux magnats provinciaux Ă  contester son pouvoir. En dĂ©pit de tout cela, l'empereur Yangdi reste obnubilĂ© par ses campagnes militaires en CorĂ©e, et ce n'est que lorsque les troubles se rĂ©pandent dans l'Empire et que les puissants Turcs orientaux deviennent hostiles qu'il rĂ©alise la gravitĂ© de la situation. En 616, il abandonne le Nord et se retire Ă  Jiangdu, oĂč il demeure jusqu'Ă  son assassinat en 618[6] - [7] - [8].

Avec le retrait de l'empereur de la scĂšne politique, les gouverneurs locaux et les magnats sont libres de poursuivre leurs propres intĂ©rĂȘts pour accĂ©der au pouvoir. Neuf prĂ©tendants majeurs Ă©mergent : certains visent le trĂŽne impĂ©rial, d'autres, comme Li Mi dans le Henan, se contentent de titres plus modestes comme duc (gƍng) ou roi (wĂĄng)[9]. L'un des prĂ©tendants les mieux placĂ©s est Li Yuan, duc de Tang et gouverneur de Taiyuan, une citĂ© du nord-ouest du pays actuellement capitale de la province du Shanxi. Descendant d'une famille noble liĂ©e Ă  la dynastie Sui et ayant poursuivi une carriĂšre remarquable, Li Yuan est un candidat sĂ©rieux pour le trĂŽne : sa province est dotĂ©e d'excellentes dĂ©fenses naturelles, d'une population fortement militarisĂ©e et est situĂ©e prĂšs des villes de Daxingcheng (Chang'an) et Luoyang, les deux capitales des Sui[10] - [11].

La marche vers le sud de Li Yuan

Portait de Li Yuan en empereur Tang Gaozu (618–626)

L'historiographie traditionnelle met l'accent sur la rĂ©ticence initiale de Li Yuan Ă  se rĂ©volter contre les Sui, finalement persuadĂ© par ses principaux conseillers et son second fils (et successeur) Li Shimin. En rĂ©alitĂ©, Li Yuan envisage une rĂ©bellion au moins depuis le moment de sa nomination Ă  Taiyuan au dĂ©but de l'an 617. À la mi-617, Li Yuan lĂšve des troupes supplĂ©mentaires dans sa province et fait exĂ©cuter ses deux adjoints, nommĂ©s par Sui Yangdi pour le surveiller. Il conclut Ă©galement une alliance avec Shibi (en), le puissant Khagan des Turcs orientaux, lui permettant de sĂ©curiser sa frontiĂšre nord tout en lui apportant des troupes supplĂ©mentaires et surtout des chevaux dont il manquait[12] - [13]. Au dĂ©but, cependant, Li Yuan se prĂ©sente comme loyaliste et proclame son intention de placer Yang You, petit-fils de Yangdi, sur le trĂŽne[14].

Les moindres dĂ©tails de la campagne de Li Yuan ont Ă©tĂ© consignĂ©s par Wen Daya, son premier secrĂ©taire, ce qui nous permet d'avoir une idĂ©e assez prĂ©cise de son dĂ©roulement[15]. À la mi-juillet, une premiĂšre expĂ©dition commandĂ©e par Li Shimin et Li Jiancheng (en), les fils aĂźnĂ©s de Li Yuan, est lancĂ©e contre la commanderie de Xihe, un bastion de loyalistes Sui, localisĂ©e plus au sud le long des rives de la riviĂšre Fen. Les fils de Li Yuan rĂ©ussissent Ă  s'emparer de la province en quelques jours et retournent Ă  Taiyuan[16]. C'est finalement le 10 aoĂ»t, une fois ses prĂ©paratifs achevĂ©s, que Li Yuan commence sa marche en direction du sud vers Daxingcheng, en longeant la riviĂšre Fen. Son « armĂ©e vertueuse » comprend 30 000 hommes, dont 20 000 viennent de la milice locale « faucon flamboyant », les quelque 10 000 restants comprennent des volontaires et 500 soldats turcs fournis par le khagan et leurs 2 000 chevaux. Il confie Ă  son fils ĂągĂ© de quinze ans, Li Yuanji (en) la garde de Taiyuan alors que Li Jiancheng et Li Shimin l'accompagnent en tant que lieutenants. Par ailleurs, une petite troupe commandĂ©e par Zhang Lun (chinois traditionnel : ćŒ”ç¶ž) est dĂ©tachĂ©e de l'armĂ©e principale et avance en parallĂšle afin de s'emparer des commanderies loyalistes situĂ©es plus Ă  l'ouest afin de sĂ©curiser les flancs de l'expĂ©dition[14] - [17].

Fin aoĂ»t, l'armĂ©e de Li Yuan est contrainte de s'arrĂȘter pendant deux semaines Ă  un endroit appelĂ© Guhubao Ă  cause des fortes prĂ©cipitations. Cet arrĂȘt donne aux autoritĂ©s Sui le temps de rĂ©agir : le gĂ©nĂ©ral Qutu Tong (en) est envoyĂ© sĂ©curiser la commanderie de Hedong sur le fleuve Jaune tandis qu'une armĂ©e de 20 000 troupes d'Ă©lite sous le commandement de Song Laosheng marche vers le nord en direction de la ville de Huoyi, situĂ©e Ă  environ 27 km au sud de Guhubao, pour affronter l'armĂ©e de Li Yuan. Huoyi se trouve Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud d'un dĂ©filĂ© par lequel passe la route, suivant les rives de la riviĂšre Fen, offrant ainsi une excellente position pour surveiller une armĂ©e venant du nord. Lorsque les troupes de l'armĂ©e de Li Yuan apprennent la prĂ©sence de Song Laosheng, certains prĂ©conisent un repli sur Taiyuan, craignant qu'en leur absence les Turcs ne brisent le traitĂ© et attaquent la ville. Au cours d'un conseil, Li Yuan prend le parti de ses fils qui plaident en faveur de la poursuite la campagne. Ainsi, le 8 septembre, aprĂšs la fin des pluies, l'armĂ©e de Li Yuan quitte son campement. Au lieu de suivre la route Ă  travers le dĂ©filĂ©, elle emprunte un chemin Ă  travers les collines du sud-est, qui leur aurait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par un paysan de la rĂ©gion[18].

L'armĂ©e de Li Yuan qui parvient Ă  Huoyi compte moins de 30 000 hommes, peut-ĂȘtre seulement 25 000, Ă  cause des dĂ©tachements laissĂ©s en arriĂšre. Elle est principalement composĂ©e d'infanterie, divisĂ©e en six divisions chacune commandĂ©e par un gĂ©nĂ©ral (tongjun), mais la maniĂšre dont ces gĂ©nĂ©raux sont subordonnĂ©s Ă  Li Yuan et ses fils n'est pas claire. Suivant la tradition, Li Jiancheng et Li Shimin commandent respectivement les ailes gauche et droite, mais les comptes-rendus de la bataille suggĂšrent une armĂ©e divisĂ©e entre avant, centre et arriĂšre. La cavalerie, forte de quelques centaines d'hommes, est apparemment gardĂ©e en rĂ©serve. Hormis le fait qu'elle soit composĂ©e de troupes d'Ă©lite, peu de choses sont connues sur l'armĂ©e Sui de Song Laosheng. Certaines sources indiquent qu'elle compte 30 000 hommes, lĂ  ou la grande majoritĂ© parle de 20 000. La diffĂ©rence peut ĂȘtre due Ă  une erreur, ou indique un recrutement de forces additionnelles Ă  Huoyi[19].

La bataille

Il existe deux comptes-rendus de cette bataille : celui rĂ©digĂ© par Wen Daya, et un compte-rendu officiel ultĂ©rieur, compilĂ© au cours du rĂšgne de Li Shimin et devenu la version principale reprise par l'historiographie chinoise traditionnelle. Cette deuxiĂšme version renforce le rĂŽle du second fils de Li Yuan, lui faisant apporter la touche dĂ©cisive de la bataille en dĂ©clenchant une charge de cavalerie, tout en dĂ©nigrant les rĂŽles de son pĂšre et de son frĂšre ainĂ© Li Jiancheng, qu'il fera d'ailleurs assassiner avant de monter sur le trĂŽne. Les deux comptes-rendus sont difficilement conciliables, mais le rĂ©cit de Wen Daya, malgrĂ© ses propres insuffisances, est privilĂ©giĂ© par les historiens, l'auteur Ă©tant un tĂ©moin oculaire de la bataille[20] - [21]. Selon le rĂ©cit de Wen Daya, Li Yuan craint que Song Laosheng ne refuse de mener bataille et ne le force Ă  s'engager dans un siĂšge prolongĂ© et coĂ»teux de la ville. C'est pourquoi, dĂšs que l'Ă©tat-major et la cavalerie franchissent les collines et arrivent en vue de Huoyi au dĂ©but de l'aprĂšs-midi du 8 septembre, Li Yuan envoie ses fils Ă  la tĂȘte de la cavalerie pour manƓuvrer devant les murs de Huoyi, espĂ©rant attirer l'armĂ©e Sui hors de la ville. Il espĂšre ainsi exploiter la rĂ©putation d'imprudence de Song Laosheng. L'infanterie qui forme le gros de l'armĂ©e, plus lente, est alors toujours en train de traverser les collines. Li Yuan envoie alors des officiers pour les presser. Song Laosheng, qui y a peut-ĂȘtre vu une opportunitĂ© de dĂ©truire l'armĂ©e ennemie avant qu'elle ne se regroupe, dĂ©ploie sa propre armĂ©e hors des murs de la ville, mais se montre peu disposĂ© Ă  avancer plus avant, n'Ă©tant finalement aiguillonnĂ© que par une retraite feinte de la cavalerie[22].

À ce moment, l'infanterie de Li Yuan arrive sur le champ de bataille, la division avant se dĂ©ployant en carrĂ© pour repousser une Ă©ventuelle attaque Sui tandis que les deux autres divisions arrivent derriĂšre elle. À ce stade, le compte-rendu de Wen Daya devient plus grossier, se contentant d'indiquer que l'infanterie charge l'armĂ©e ennemie, tandis que les fils de Li Yuan conduisent la cavalerie et contournent l'un des flancs de l'armĂ©e Sui jusqu'Ă  la ville, oĂč la petite garnison laissĂ©e par Song Laosheng est forcĂ©e de fermer les portes. Li Yuan rĂ©pand alors la rumeur de la mort de Song Laosheng, dĂ©moralisant les forces Sui qui battent en retraite. La dĂ©route devient totale lorsqu'ils trouvent leur route vers Huoyi coupĂ©e par la cavalerie de Li Yuan et les portes de la ville closes[23]. Le rĂ©cit de Wen Daya peut ĂȘtre complĂ©tĂ© par le compte-rendu officiel ultĂ©rieur, qui malgrĂ© son biais en faveur de Li Shimin, contient Ă©galement des Ă©lĂ©ments indiquant que tout ne suit pas les plans de Li Yuan : il semble que dans un premier temps l'affrontement entre l'infanterie de Li Yuan et l'armĂ©e Sui tourne Ă  l'avantage de cette derniĂšre qui repousse Li Yuan, peut-ĂȘtre parce qu'il n'avait pas encore rĂ©ussi Ă  rassembler toutes ses forces sur le champ de bataille. Que ce soit grĂące Ă  l'arrivĂ©e du reste de l'infanterie de Li Yuan, grĂące aux actions de sa cavalerie le long et derriĂšre les flancs Sui, ou grĂące Ă  son stratagĂšme, le moral de l'armĂ©e Sui cĂšde brusquement et sa rĂ©sistance s'effondre[24].

La bataille est terminĂ©e Ă  16:00 et se conclut par la victoire Ă©crasante de Li Yuan qui conduit ensuite ses troupes contre la ville de Huoyi elle-mĂȘme. Bien que l'armĂ©e de Li Yuan ne soit pas Ă©quipĂ©e d'instrument de siĂšge, la garnison de la ville s'avĂšre trop petite pour rĂ©sister efficacement et Huoyi tombe en quelques heures[25].

Conséquences

AprĂšs leur victoire, Li Yuan et son armĂ©e continuent leur avancĂ©e vers le sud et atteignent Ă  la mi-octobre le fleuve Jaune. Une partie de l'armĂ©e est laissĂ©e en arriĂšre pour bloquer la garnison Sui de Puzhou (en), tandis que le reste traverse la riviĂšre et bat une armĂ©e Sui tentant de les arrĂȘter. Le gouverneur de Huazhou remet la ville et ses greniers Ă  Li Yuan, ce qui permet Ă  ce dernier de marcher sur la capitale. En chemin, il est rejoint par sa fille, la princesse Pingyang, et son cousin, Li Shentong, avec des troupes levĂ©es de leur propre chef. Au moment oĂč l'armĂ©e de Li Yuan atteint Daxingcheng, les sources contemporaines indiquent qu'elle compte 200 000 hommes. AprĂšs un bref siĂšge, les troupes de Li Yuan prennent d'assaut la capitale le 9 novembre[26].

Cet exploit fait de Li Yuan un prĂ©tendant majeur pour la domination de l'Empire, mais pour le moment, malgrĂ© les appels de ses gĂ©nĂ©raux Ă  se proclamer immĂ©diatement empereur, il prĂ©tend toujours ĂȘtre loyal aux Sui. Ainsi, la famille impĂ©riale est mise en sĂ©curitĂ©, sa dignitĂ© respectĂ©e et le jeune Yang You intronisĂ© sous le nom d'empereur Sui Gongdi, Yangdi devenant « empereur retirĂ© » ou Taishang Huang (chinois traditionnel : ć€Ș侊皇 ; pinyin : huĂĄng de tĂ ishĂ ng), un poste honorifique dĂ©nuĂ© de tout pouvoir. Ce n'est que le 16 juin 618, prĂ©cisĂ©ment un an aprĂšs sa rupture formelle actĂ©e par l’exĂ©cution de ses adjoints, que Li Yuan dĂ©pose l'empereur fantoche et se proclame premier empereur de la dynastie Tang, sous le nom de temple Gaozu[11] - [27].

La nouvelle dynastie doit encore faire face aux divers rebelles et chefs de guerre locaux ayant surgi à travers l'empire chinois, mais dÚs 628, avec un mélange judicieux de force et de clémence, les Tang finissent par pacifier la Chine et consolider leur pouvoir[28] - [29].

Notes et références

  1. Graff 1992, p. 42.
  2. Graff 1992, p. 43.
  3. Wright 1979, p. 143–147.
  4. Graff 2002, p. 145–153.
  5. Wechsler 1979, p. 153.
  6. Wright 1979, p. 143–148.
  7. Graff 2002, p. 153–155.
  8. Wechsler 1979, p. 152-153.
  9. Graff 2002, p. 162–165.
  10. Wechsler 1979, p. 150-154.
  11. Graff 2002, p. 165.
  12. Wechsler 1979, p. 154–158.
  13. Graff 1992, p. 34, 36.
  14. Wechsler 1979, p. 158–159.
  15. Graff 1992, p. 33–34.
  16. Graff 1992, p. 36–37.
  17. Graff 1992, p. 37, 42.
  18. Graff 1992, p. 38–39.
  19. Graff 1992, p. 40-43.
  20. Graff 1992, p. 46-48.
  21. Wechsler 1979, p. 159, note 18.
  22. Graff 1992, p. 44-45.
  23. Graff 1992, p. 45–46.
  24. Graff 1992, p. 48–49.
  25. Graff 1992, p. 46.
  26. Wechsler 1979, p. 159–160.
  27. Wechsler 1979, p. 160.
  28. Graff 2002, p. 165-178.
  29. Wechsler 1979, p. 160-168.

Bibliographie

  • (en) David A. Graff, « The Battle of Huo-i », Asia Major (Third Series), Princeton, NJ, Princeton University Press, vol. 5, no 1,‎ , p. 33–55 (ISSN 0004-4482, lire en ligne)
  • (en) David A. Graff, Medieval Chinese Warfare, 300–900, London and New York, Routledge, (ISBN 0-415-23955-9, lire en ligne)
  • (en) Howard J. Wechsler, « The founding of the T'ang dynasty : Kao-tsu (reign 618–26) », dans Dennis Twitchett, The Cambridge History of China, Volume 3: Sui and T'ang China, 589–906, Part I, Cambridge, Cambridge University Press, , 850 p. (ISBN 978-0-521-21446-9, prĂ©sentation en ligne)
  • (en) Arthur F. Wright, « The Sui dynasty (581–617) », dans Dennis Twitchett, The Cambridge History of China, Volume 3: Sui and T'ang China, 589–906, Part I, Cambridge, Cambridge University Press, , 850 p. (ISBN 978-0-521-21446-9, prĂ©sentation en ligne)
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