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Bataille de Thaw Le Hta

La bataille de Thaw Le Hta est survenue le 26 avril 2021 lorsque le Tatmadaw et l'Armée Karen de libération nationale (la branche armée de l'Union nationale karen) se sont affrontés près de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande[1] - [2]. Les combats se sont terminés par la capture et l'incendie d'une base militaire du Tatmadaw par l'Armée Karen de libération nationale. Le Tatamdaw a répondu par des frappes aériennes dans l'État de Kayin. Fin avril 2021, Al Jazeera a décrit les affrontements comme "les combats les plus féroces entre le Tatmadaw et un groupe ethnique armé depuis le coup d'État du 1er février"[3].

Bataille de Thaw Le Hta
Informations générales
Date
Lieu Thaw Le Hta, une base militaire du Tatmadaw située près de la rivière Salouen et de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande
Issue Victoire du gouvernement birman
• L'Armée Karen de libération nationale capture et détruit une base militaire du Tatmadaw
• Le Tatmadaw riposte par des frappes aériennes dans l'État de Kayin
• Le Tatmadaw reprend la base militaire

Guerre civile de 2021-2023 en Birmanie

Batailles

Prélude :

Premières violences et affrontements :

Campagne de la saison sèche de 2021–2022 :

  • Kachinthay
  • Rangoun
  • Lay Kay Kaw
  • Hnan Khar
  • Mo So (en)
  • Chindwin
  • Kat Hmaw
  • Kanduma
  • Mobye
  • 2e Demoso
  • 2e Loikaw (en)
  • Mindat–Matupi
  • Thantlang

Campagne de la saison de la mousson de 2022 :

Campagne de la saison sèche de 2022–2023 :

  • Kawkareik
  • Meurtre de Saw Tun Moe
  • Hpakant
  • Ti Bwar
  • Thandaung
  • Chaung-U
  • Mohnyin et Banmauk
  • Chinshwehaw
  • Namhsan
  • Tambru
  • Moe Tarr Lay
  • Sagaing
  • Pinlaung (en)
  • Mese (en)

Contexte

Les affrontements se sont produits dans un contexte de violence et de protestations croissantes en Birmanie causées par le coup d'État du Tatmadaw le 1er février 2021. Avant les affrontements, des organisations et des analystes internationaux, tels que l'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Birmanie (en), ont averti qu'une escalade de la violence pourrait mener à une guerre civile nationale[4]. Les affrontements ont également rompu une brève période de "calme relatif" qui a suivi le sommet de l'ASEAN tenu deux jours plus tôt.

Notes et références

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