Bataille de Rullion Green
La bataille de Rullion Green dans les Pentland Hills, à Lothian, en Écosse, le fut le point culminant de la brève insurrection des Pentland (15–). Au moins 3 000 hommes de l'Armée royale écossaise, menés par Tam Dalyell of the Binns s'opposèrent à quelque 900 rebelles covenantaires.
L'insurrection des Pentland se produit dans le contexte d'une longue campagne menée par le gouvernement pour imposer l'épiscopalisme en Écosse. Le soulèvement commence à St. John’s Town of Dalry, lorsque les troupes s'en prennent à un homme âge qui n'avait pas payé l'amende qui lui avait été infligée pour n'avoir pas assisté à l'office religieux approuvé par le gouvernement. Quatre covenantaires, s'interposent, et sont rejoints par la population locale, qui désarme les soldats. Robert McClellan de Barscobe mène le soulèvement ; il réunit quelques hommes à Dalry, les mène à Balmaclellan où, après une escarmouche avec les troupes, il rassemble d'autres hommes. McClellan les mène à Dumfries, où ils capturent le commandant de la place, le général Turner, à 5h30 du matin, en chemise de nuit, dans son logement de Whitesands. McClellan, aidé par Neilson de Corsock, emmène sa troupe jusqu'à Ayrshire, puis Lanarkshire, et de là à Colinton près d'Édimbourg, dans le but de présenter leur pétition au Parlement. Beaucoup désertent le groupe à cause du mauvais temps, du piètre état des routes, et des nouvelles reçues de Colinton, selon lesquelles ils ne devaient pas s'attendre à un accueil favorable à Édimbourg. Au départ, de 3 000 hommes, la troupe diminue de moitié en arrivant à Colinton, et se disperse petit à petit jusqu'à Galloway. Parmi les rebelles, des soldats professionnels ainsi que de simples citoyens étaient commandés par le colonel James Wallace d'Auchens.
Le général Tam Dalyell of the Binns, présent à Currie avec des troupes, se dirige vers les Pentland Hills pour affronter les rebelles. Les survivants furent traités avec cruauté : 15 d'entre eux, dont Neilson de Corsock, furent pendus, traînés et mis en quart, et plusieurs, dont deux garçons de dix-huit ans, subirent la torture des brodequins.
Le champ de bataille fait actuellement l'objet de fouilles pour être inventorié et protégé par l'office Historic Scotland[1].
Notes
- « Inventory battlefields », Historic Scotland (consulté le )
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Rullion Green » (voir la liste des auteurs).
- Primaires
- (en) James Kirkton et Ralph Stewart (edt.), A history of the Church of Scotland, 1660-1679, Lewiston, N.Y, E. Mellen Press, (1re Ă©d. 1817), 234 p. (ISBN 978-0-773-49577-7).
- (en) James Turner et Thomas Thomson (edt.), Memoirs of his own life and times, by Sir James Turner, 1632-1670, from the original manuscript., (OCLC 458422751).
- Wallace, James, Narrative of the Rising Suppressed at Pentland, in Memoirs of William Veitch and George Bryson, Ă©d. T. McCrie, 1825.
- Secondaires
- Cowan, I. B. The Scottish Covenanters, 1660-1688, 1976.
- Donaldson, G., Scotland from James V to James VII, 1965.
- Mathieson, W. L., Politics and Religion-A Study in Scottish History from the Reformation to the Revolution, 1902.
- Terry, C. S. The Pentland Rising and Rullion Green, 1905.
- Fiction
- Galt, John. Ringan Gilhaize, 1823