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Bataille de Calatafimi

La bataille de Calatafimi est un des épisodes de l'expédition des Mille, lors des guerres du Risorgimento.

Bataille de Calatafimi
Description de cette image, également commentée ci-après
Garibaldi Ă  Calatafimi
Informations générales
Date
Lieu Calatafimi, Sicile
Issue Victoire des Garibaldiens
Forces en présence
1 200 Ă  1 500 hommes2 000 Ă  4 000 hommes
Pertes
32 morts[1]
174 blessés
36 morts[1]
118 blessés

Guerres du Risorgimento : expédition des Mille

Batailles

CoordonnĂ©es 37° 54′ nord, 12° 51′ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Calatafimi
GĂ©olocalisation sur la carte : Sicile
(Voir situation sur carte : Sicile)
Bataille de Calatafimi

Elle se déroule à Calatafimi, ville de la province de Trapani, en Sicile, le et oppose les Chemises rouges de Giuseppe Garibaldi aux troupes napolitaines commandées par le général Landi. En dépit de leur supériorité numérique, celles-ci sont battues de manière décisive et Garibaldi entre victorieusement à Palerme le 27 mai suivant.

Contexte

Plusieurs révoltes populaires éclatent dans le Nord de la Sicile en avril 1860 contre l'autorité du roi des Deux-Siciles, régnant depuis Naples. Partisan de l'unité d'Italienne, Giuseppe Garibaldi y voit l'occasion de fédérer autour du prince piémontais Victor-Emmanuel II le Mezzogiorno[1].

Il prend la tête de 1 162 volontaires et débarque à Marsala le 11 mai 1860. Après avoir reçu un soutien populaire à Salemi, le 14, il doit affronter les troupes des Bourbons[1].

DĂ©roulement

Le 15 mai, les Chemises rouges de Garibaldi font face à l'armée du royaume des Deux-Siciles sur la colline de Pianto Romano, à Calatafimi, à proximité de Ségeste[1].

Après plusieurs heures de bataille, essentiellement au corps-à-corps et à la baïonnette, et malgré leur large infériorité numérique, les garibaldiens dénombrent 32 morts dans leurs rangs, contre 36 parmi leurs adversaires, et environ 150 blessé de chaque côté[1].

La victoire pour Garibaldi est plus morale que militaire, puisqu'elle permet de ragaillardir ses partisans, qui augmentent en nombre en Sicile, et de décourager les Napolitains[1].

Notes et références

  1. John Julius Norwich (trad. de l'anglais), Histoire de la Sicile : de l'Antiquité à Cosa Nostra, Paris, Tallandier, , 477 p. (ISBN 979-10-210-2876-0, OCLC 1038053850, lire en ligne), p.382

Sources

  • (it) Emilio Faldella, Storia degli eserciti italiani da Emmanuelle Filiberti di Savoia ai nostri giorni, Bramante Editrice, Varese, 1976.
  • (en) Peter Young et Michael Calvert, A dictionary of battles, 1816-1976, New York, Mayflower Books, , 606 p. (ISBN 978-0-8317-2260-9)


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