Accueil🇫🇷Chercher

Bassin houiller de Djerada

Le Bassin houiller de Djerada est situé dans le sud oranais, en Algérie, dans la région de Colomb-Béchar et Abadla.

Histoire

Le charbon découvert dès 1907 par le géologue G.-B.-M. Flamand, mais ne connut un début d'exploitation qu'en 1917 à Kénadsa. Le gisement sera donné plus tard en concession aux chemins de fer algériens, comme source commode d'approvisionnement à l'extrémité de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar[1].

Lors de la Deuxième Guerre mondiale, qui isole l'Algérie de la Métropole il faut songer à un accroissement rapide des sources d'énergie locales, comme le charbon[1]. Le siège de Bechar-Djedid est mis en exploitation, une centrale thermique installée et la voie ferrée normale Méditerranée-Niger prolongée jusqu'à Kenadsa[1].

La connaissance des dimensions du bassin houiller d'Abadla est le rĂ©sultat d'un travail d'Ă©quipe entre le Service de la Carte gĂ©ologique d'AlgĂ©rie et les industriels. Une Ă©tude est consacrĂ©e, au dĂ©but de 1943, au seul bassin houiller d'Abadla, par Paul Deleau, gĂ©ologue principal du service des Mines de l'AlgĂ©rie qui conclut en disant maintenant affirmer que le "bassin houiller d'Abadla est un grand bassin" charbonnier[2]. Le gisement est dotĂ© d'une de 70 centimètres de charbon, probablement intĂ©ressante sur 4 000 kilomètres carrĂ©s.

En 1948 d'autres recherches furent faites à Ksi-Ksou et à Abadla sous la direction de Paul Deleau[1]. Le site de Ksi-Ksou sera mis en exploitation dans la foulée de ces travaux[1].

Le site de Djerada, situĂ© Ă  120 km seulement de la mer, est desservi Ă  la fin de l'annĂ©e 1951 par une voie ferrĂ©e normale. En 1952 on met en exploitation, dans la rĂ©gion, l'affleurement charbonnier de Ksi kou, en estimant que la taille du gisement justifie ces nouvelles infrastructures[1]

La recherche de bassins houillers encore inconnus au Maroc, entreprise en 1958 dans le nord-est du Maors, comprenait, au programme 1959, l'Ă©tude du prolongement Ă©ventuel du bassin houiller d'Abadla; En 1962, l'exploitation charbonnière fait vivre près de 15 000 personnes. La citĂ© de BĂ©chard-Djedid, appelĂ©e « Nouveau Bechar » est nĂ©e de cette exploitation houillère[1].

Notes et références

  1. "Une citĂ© minière au Nord-Sahara: BĂ©char-Djedid" E. Dalmasso MĂ©diterranĂ©e 1962  
  2. Charles Celier "Centre d'Ă©tudes de politique Ă©trangère", Armand Colin, 1952 

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.