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Barrage de Joux

Le barrage de Joux est situé sur la commune du même nom, bien qu'appartenant à la municipalité de Tarare, en France. Il est alimenté par la rivière Turdine, qui prend sa source quelques kilomètres en amont.

Barrage de Joux
Vue aérienne du barrage et de sa retenue d'eau
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Coordonnées
45° 53′ 37″ N, 4° 23′ 28″ E
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Date du début des travaux
1901
Date de mise en service
15 juin 1905
Barrage
Type
Enrochements
Hauteur
(lit de rivière)
28 m
Longueur
148 m
Épaisseur en crête
m
Épaisseur à la base
20 m
RĂ©servoir
Altitude
467 m
Volume
1,10 million de mÂł
Superficie
12 ha
Localisation sur la carte du RhĂ´ne
voir sur la carte du RhĂ´ne
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Ă€ l'origine, sa capacitĂ© Ă©tait de 760 000 m3 dont 740 000 utilisables. Son mur de retenue est tracĂ© en courbe de 252 m de rayon. Ă€ la base du barrage, l'Ă©paisseur du mur de retenue est de vingt mètres et de quatre mètres Ă  son sommet.

À titre de comparaison, l'autre retenue importante de la région, le lac des Sapins, a une capacité de deux millions de m3.

Histoire

Le barrage de Joux fut Ă  l’origine construit pour rĂ©pondre aux besoins industriels de Tarare, alors tournĂ©e essentiellement vers l'industrie textile, secteur gourmand en eau. La population de la commune en 1866 atteignit 15 092 habitants, ce qui demandait de plus en plus d'eau potable pour subvenir Ă  ses propres besoins. La première pierre du projet fut posĂ©e en 1901 en prĂ©sence du prĂ©fet et d'un dĂ©lĂ©guĂ© du Ministre du Commerce, les 12, 13 et .

Quatre ans plus tard, le , le barrage était inauguré. Plusieurs projets furent à l’étude avant la construction de l’ouvrage à son emplacement actuel.

Le projet initial comprenait également l’approvisionnement de la ville de Tarare en eau potable, mais les finances publiques de l’époque eurent raison du projet qui se limita donc à l'approvisionnement en eau des industries. Le gouvernement, qui se devait de tenir des engagements qu’il avait contractés auprès d'autres villes pour des travaux en cours de réalisation, refusa en effet le premier projet.

Au cours du siècle, sa capacité fut portée à 1,10 million de m3, via la surélévation du mur de retenue en 1950[1].

Notes et références

  1. « Au fil de l’histoire », sur Ville de Tarare, (consulté le ).
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