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Barrage de Clyde

Le barrage de Clyde est le troisième plus grand barrage hydroélectrique de Nouvelle-Zélande[1]. Il a été construit sur la rivière Clutha / Mata, près de la ville de Clyde . par Contact Energy qui en est propriétaire.

Barrage Clyde
Vue Est du barrage Clyde
GĂ©ographie
Pays
Otago
RĂ©gion
Coordonnées
45° 10′ 46″ S, 169° 18′ 25″ E
Objectifs et impacts
Date du début des travaux
1982
Date de la fin des travaux
1983
Date de mise en service
1983
RĂ©servoir
Nom
Lake Dunstan (en)
Irrigation
Bassin(s) irrigué(s)
Lac Dunstan
Localisation sur la carte de Nouvelle-ZĂ©lande
voir sur la carte de Nouvelle-ZĂ©lande

Historique

Barrage de Clyde en construction vers 1986

La planification du barrage, suscita une controverse car sa construction induirait l'inondation de la pittoresque Cromwell Gorge (en),y compris les maisons et les vergers en amont à Cromwell[2]. La construction nécessitait également la modification d'un tronçon d'autoroute[3], ainsi que la fermeture du tronçon de la voie ferrée d'Otago au-delà de Clyde. Bien que la construction du barrage laissait entrevoir le développement d'un trafic plus important les problèmes subsistaient. Le gouvernement travailliste de Norman Kirk opta pour la construction d'un barrage de faible capacité, une décision qui ne fut pas suivie par le Gouvernement national préférant un barrage plus grand.

Un autre débat, relatif à la nécessité de construire ce barrage, fut également posé par le soutien populaire pour la création d' une fonderie d'aluminium à Aramoana. Dans les années 1970, Aramoana fut proposé comme site pour recevoir une grande fonderie d'aluminium du consortium australien CSR Limited (en), filiale d'Alusuisse. Une fonderie est déjà ouverte à Tiwai Point. Aussitôt, un mouvement d'opposition à l'usine est créé. Pour maintenir l'attention et marquer la différence avec le gouvernement néo-zélandais, il proclame l'État indépendant d'Aramoana.

Le premier ministre Sir Robert Muldoon auteur du projet Think Big à la fin des années 1970 et début des années 1980, avait fortement endetté à l'étranger pour lancer des projets industriels à grande échelle. Les travaux relatifs à la pétrochimie et l'énergie apparaissaient comme indispensables et donc prioritaires, mais une première concession de droits d'eau pour le barrage fut annulée par la Haute Cour, à la suite d'un appel des propriétaires fonciers. Cette décision fut abrogée, après avoir obtenu le soutien du Crédit social (qui s'était initialement opposé à un haut barrage), en faveur de l'agence de développement économique et l'organisation touristique régionale du district de Clutha (Empowering Act 1982).

Joint de dilatation

Joint de dilatation

Le barrage a Ă©tĂ© construit entre 1982 et 1993. Son remplissage s'est fait en quatre Ă©tapes contrĂ´lĂ©es commençant en et achevĂ© l'annĂ©e suivante, crĂ©ant le Lake Dunstan (en). La centrale a une capacitĂ© de quatre Turbine Francis de 120 MVA (116 MW ) (pour un total de 464 MW), mais n'a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  exploiter que 432 MW MVA en raison des conditions d'autorisation des ressources. Le barrage a Ă©tĂ© construit avec deux conduites forcĂ©es supplĂ©mentaires, permettant d'installer des turbines supplĂ©mentaires Ă  l'avenir. Le consentement de la ressource a Ă©tĂ© modifiĂ© en 2005 pour permettre la production totale de 464 MVA.

Les fondations du barrage rĂ©vĂ©lèrent que la roche adjacente Ă©tait micro fracturĂ©e, par une faille sismique situĂ©e sous le site du barrage. La conception du barrage dut ĂŞtre repensĂ©e. Un canal d'Ă©cluse ne fut pas construit ce qui rĂ©duisit la capacitĂ© de production de 612 MW Ă  464 MW. Un joint coulissant a donc Ă©tĂ© construit dans le barrage pour compenser les Ă©ventuels mouvements du sol[4] et une grande quantitĂ© de ciment en suspension a Ă©tĂ© pompĂ©e dans la roche pour arrĂŞter les fuites d'eau. Ces travaux supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© l'une des raisons d'un important dĂ©passement des coĂ»ts du projet, qui a fait du barrage le plus cher de Nouvelle-ZĂ©lande. Les autres zones de dĂ©passement Ă©taient dues Ă  la stabilisation des glissements de terrain dans la gorge de Cromwell[5]. Il fallut construire plus de 18 km de galeries nĂ©cessaire au drainage, ce qui causa un dĂ©passement du budget de près de 50 %.

Des ouvriers de maintenance, ayant accidentellement activé des alarmes incendie dans le barrage le , en touchant les réserves de bouteilles de CO 2 des générateurs. Les équipements de gaz furent touchés ce qui causa le déclenchement des ventilateurs extracteurs pour éliminer le CO 2 se sont alors activés. L'intervention des pompiers équipés d'appareils respiratoires et de détecteurs de gaz s'averra nécessaire pour vérifier la salubrité des équipements du barrage [6].

Cinéma

Le barrage de Clyde, alors qu'il était encore en construction, a été utilisé pour le tournage sur place dans le film 1985 Shaker Run (en)[7].

Galerie

  • Clyde Dam, barrage dans l'Otago.
    Clyde Dam, barrage dans l'Otago.
  • Clyde Dam, barrage dans l'Otago.
    Clyde Dam, barrage dans l'Otago.

Notes et références

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • John E. Martin, People, Politics and Power Stations, Wellington, Bridget Williams Books Ltd and Electricity Corporation of New Zealand, (ISBN 0-908912-16-1)
  • Ministry of Works and Development. (1987).
  • Trevor Reeves et Judith Wolfe, An Abuse of Power: The Story of the Clyde Dam, Dunedin, Square One Press, (ISBN 0-908562-12-8)
  • Marion Sheridan, Dam Dwellers – End of an Era, Twizel, Sheridan Press, (ISBN 0-473-03402-6)

Liens externes

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