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Banque Indosuez

La banque Indosuez est une banque française, héritière de la banque de l'Indochine et de la banque de Suez & de l'union des mines.

Elle a été intégrée dans les activités de banque d'affaires et de financement du groupe Crédit agricole, via la filiale Crédit agricole Indosuez, qui est devenue plus tard Crédit agricole Corporate and Investment Bank (CACIB).

Le groupe Crédit agricole a choisi de préserver la marque Indosuez, qu'il a appliquée à son activité de gestion de fortune, appelée désormais Indosuez Wealth Management.

Histoire

Banque de l'Indochine

"Arhat assis, Chine, Dynastie Ming, 18e année de l'ère Chenghua (1482)" - musée Guimet, don de la banque Indosuez, 1992.

La banque Indosuez est l’héritière de l’une des grandes banques historiques de la place parisienne, la banque de l'Indochine. Celle-ci a été créée en 1875[1] pour servir de banque d’émission et de banque généraliste dans les territoires français de l’Indochine. Elle y devient une grande banque d’affaires durant la dépression des années 1930, quand elle transforme nombre de grosses créances en participations dans des entreprises défaillantes. Entre-temps, elle a récupéré les agences du Comptoir national d'escompte de Paris qui, frappé par un krach en 1889, s’est replié sur l’Europe et délaisse les colonies du Pacifique et les places chinoises. Enfin, le renouvellement de la concession de banque d’émission en 1895 lui impose de se déployer dans les concessions françaises en Chine, où elle devient le partenaire essentiel et durable des entreprises qui s’y font du négoce ou gèrent des services collectifs, comme à Shanghai ou Canton. Si les aléas de la Seconde Guerre mondiale puis de la Guerre d'Indochine sapent ses positions dans cet outre-mer, elle devient une grande banque d’entreprise et d’affaires en France métropolitaine. Elle y a récupéré les entreprises débitrices dans les années 1930 ; elle y accompagne le transfert massif des actifs par les groupes encore présents en Indochine. Et elle s’y crée une clientèle nouvelle en profitant de l’élan des Trente Glorieuses.

En 1920 est créée La Luxembourgeoise, en 1922 le Crédit foncier de Monaco, puis en 1931 la Compagnie algérienne de crédit s'installe au Liban. En 1947, la banque fait son entrée au Brésil.

Toutefois, au tournant des années 1970, l’équipe dirigeante de la Banque de l’Indochine semble vaciller quant à son orientation stratégique et quant à son mode de gestion. Malheureusement pour elle, elle rejoint la mouvance des « proies » que, dans la banque comme dans l’assurance, visent des institutions plus dynamiques, disposant de plus d’habileté et de moyens financiers. C’est ainsi que, au bout du compte, on décide de se rapprocher de la Compagnie financière de Suez. Celle-ci disposait déjà de la Banque de Suez & de l’Union des mines, héritière de la Banque de Suez créée en 1959, et de l’Union des mines, née en 1923. Mais son envergure restait modeste par rapport à celle de Paribas – qui a repris la Banque de l’union parisienne au début des années 1970 –, notamment, voire de la BNP, du Crédit lyonnais et de la Société générale.

Banque de Suez

En 1959, à la suite de la nationalisation du canal de Suez, la Banque de Suez est créée. En 1966, la Banque de Suez fusionne avec l'Union des mines et devient Banque de Suez & de l'Union des mines.

Banque Indosuez

Quai de la Poste 18, Genève

C’est ainsi que la Banque de Suez & de l'Union des mines et la Banque de l’Indochine fusionnent officiellement au pour créer la banque Indosuez[2]. Celle-ci devient une actrice éminente en banque d’entreprise et d’affaires, en concurrente directe de Paribas[3]. Elle bénéficie d’un solide réseau international et européen, d’une communauté de partenaires d’affaires ; elle se développe fortement dans la banque de négoce et de change, avec l’une des toutes premières salles de marchés moderne, informatisée, de la place. Elle pousse les feux dans la banque des promoteurs immobiliers.

On peut considĂ©rer Indosuez comme la principale rivale de Paribas en tant que banque d'affaires. La force d’Indosuez est indĂ©niable : moins puissante que Paribas, elle est l’une des grandes banques de financement et d’affaires en France et en Europe. Elle regroupe en 1990 quelque 17 000 salariĂ©s : 5 600 au siège de la maison mère, 2 000 dans des filiales de banque commerciale dans les outre-mers et au Moyen-Orient, 2 400 dans le crĂ©dit-bail (leasing), 1 700 dans la gestion de fortune, etc. Elle est la neuvième banque française par son bilan (346 milliards de francs, face aux 1 554 du CrĂ©dit agricole), la huitième par ses fonds propres (14 face aux 78 du CrĂ©dit agricole) et son rĂ©sultat net (930 millions face aux 4 700 du CrĂ©dit agricole) et la dixième par ses effectifs.

Une première force rĂ©side dans le mĂ©tier de banque d’entreprise (corporate banking) avec près de 500 salariĂ©s. Les encours de crĂ©dit aux entreprises en France y ont bondi de onze Ă  22 milliards de francs entre 1987 et 1990, ceux de la promotion immobilière de deux Ă  dix milliards, soit 32 milliards au total, l’équivalent des 31 milliards portĂ©s par la Caisse nationale (UnicrĂ©dit et Foncaris) en 1990. S’y ajoutent les complĂ©ments indispensables « dans le domaine des instruments de dette et de change, voire des mĂ©tiers d’ingĂ©nierie financière et de haut de bilan ». « Bien que les clientèles d’UnicrĂ©dit et de Foncaris soient bien diffĂ©rentes de celles d’Indosuez en France, il est possible d’imaginer que le rapprochement des trois structures donne naissance Ă  une banque d’entreprise disposant d’un rĂ©seau d’agences rĂ©gionales », ayant « accès Ă  une clientèle de grands groupes industriels ».

Un dĂ©partement de Haute Banque (fusions & acquisitions) y a Ă©tĂ© montĂ© par l’associĂ©-gĂ©rant Patrice Mignon et une Ă©quipe de six directeurs et de soixante spĂ©cialistes (Paris, Londres, New York, Tokyo, Madrid, Genève, Milan) ; elle pourrait fort bien devenir une entitĂ© nouvelle au sein d’Union d’études & d’investissements. Un dĂ©partement « financement complexe de projets et d’actifs » s’occupe d’affaires immobilières, de financement d’infrastructures, de leasing et de financement spĂ©ciaux (shipping, aĂ©rien), de crĂ©dit-bail immobilier, avec, Ă  cette Ă©poque, plus de 26 milliards de francs d’engagements, soit plus du double de l’encours de l’entitĂ© similaire Ă  la Caisse nationale.

Indosuez est forte dans le métier de courtage d’actions entre Londres (WI Carr), Paris et Tokyo-Hong Kong, avec plus d’un millier de salariés, alors que la Caisse nationale n’en dispose que de 150 sur ce créneau. « Indosuez a fait une priorité stratégique du développement des services liés aux ordres de Bourse d’une clientèle de particuliers fortunés et d’[investisseurs] institutionnels. Ses responsables considèrent en effet que le courtage est une composante essentielle d’un concept intégré de salle des marchés actions qu’ils entendent promouvoir au cours des prochaines années. »

La division ActivitĂ©s de marchĂ© de capitaux est plus dĂ©veloppĂ©e chez Indosuez (produits dĂ©rivĂ©s de taux, futures) avec une grande salle de marchĂ©s parisienne et une autre Ă  New York, et avec environ 1 600 salariĂ©s contre seulement 300 au CrĂ©dit agricole : « Il bĂ©nĂ©ficierait de l’avance du groupe Indosuez dans les produits dĂ©rivĂ©s de taux et en ingĂ©nierie de produits de marchĂ©. » Mais cela suscite des engagements hors-bilan Ă©levĂ©s : 1 209 milliards de francs en 1990. Chez Indosuez, « le franc français reprĂ©sente respectivement 37 % de l’actif et 35 % du passif, la part du dollar est de 26 % et celle des devises europĂ©ennes de 24 %, Ă  l’actif et au passif. » Quant aux risques crĂ©dits, ils ne concernent la France que pour 27 %, tandis que les autres pays d’Europe pèsent 32 % et l’Asie 14 %. Enfin, le produit net bancaire est issu de la France pour 46 %, du reste de l’Europe pour 25 % et d’Asie pour 13 %, d’AmĂ©rique du Nord pour 9 %.

Néanmoins, durant le début des années 1990, son directeur général Antoine Jeancourt-Galignani se laisse griser par le boum conjoncturel et Indosuez distribue trop de grosses lignes de crédit dans des secteurs à risque, dont l’immobilier. Quand la crise de 1993-95 surgit, elle se retrouve « collée » dans trop d’immobilisations néfastes à sa liquidité et à sa profitabilité. Elle devient une sorte de « boulet » pour sa maison mère Suez, elle-même empesée de trop de participations pas assez rentables, d’où cette politique de « fluidité » des métiers d’un groupe qui enclenche une révolution stratégique, marquée par la vente d’actifs bancaires (Indosuez, Sofinco, Générale de Banque en Belgique, etc.). Le cabinet McKinsey est d’ailleurs chargé en 1995 de soupeser son portefeuille d’activités et de proposer des pistes d’évolution stratégique : en , on décide en conséquence de recentrer la banque sur son cœur de métiers et sur des zones géographiques essentielles, d’où des replis d’activités et d’implantations.

Acquisition d'Indosuez par le groupe Crédit agricole

Le 29 avril 1996, la Compagnie financière de Suez annonce cĂ©der le contrĂ´le majoritaire d’Indosuez au groupe CrĂ©dit agricole. Son conseil d’administration du 30 avril en approuve le principe[4] - [5]. Une garantie de passif partielle est accordĂ©e par le vendeur[6]. Un accord est conclu le [7]. Le , le CrĂ©dit agricole acquiert 53 % d’Indosuez ; une seconde tranche de 47 % est acquise plus vite que prĂ©vu initialement, dès la signature d’un second accord le lundi ; l’entier contrĂ´le lui permet d’accĂ©lĂ©rer l’intĂ©gration de cette filiale[8]. Suez, de son cĂ´tĂ©, peut allĂ©ger ses immobilisations et son bilan grâce aux revenus de cette vente. Il touche en effet 6,25 milliards de francs, puis 5,65 milliards[9]. Cette vente permet Ă  la banque de rehausser sa note Moody's grâce Ă  la soliditĂ© financière de son nouveau propriĂ©taire[10]. La Caisse nationale du CrĂ©dit agricole doit augmenter son capital de 6,6 milliards de francs[11] durant l’étĂ© 1996. En tout cas, quand se clĂ´t l’exercice 1996 d’Indosuez, on apprend que le produit net bancaire a atteint 12,5 milliards de francs (+ 15 Ă  21 %), le rĂ©sultat net courant 1,5 milliard (+ 92 %) et le rĂ©sultat net consolidĂ© 783 millions au lieu de 533 millions.

Deux groupes complémentaires

Certes, le poids du Crédit agricole était imposant en 1995, avec des parts de marché substantielles pour la collecte bancaire (21,3 %), l’actif net des sicav (11,5 %), la conservation titres (11 %), l’encours d’assurance-vie (9,7 %), les opérations de marché et de titres de placement (11 %) et surtout l’encours de crédit (15,6 %). Mais la fraction de son produit bancaire net obtenu hors de France est de seulement 1,5 % (soit un milliard de francs environ). Incorporer Indosuez lui permet de bondir sur ce créneau.

Comparaison entre le Crédit agricole et Indosuez en 1995 (millions de francs)

Crédit agricole Indosuez Paribas
Bilan 1 893 428.5 980
Crédit clientèle 1 015 147 168
Fonds propres (part du groupe) 102,6 11,5 18.1
PNB 66 11,9 11.3
Revenu brut d’exploitation 24,5 2,1 1.7
Revenu net (part du groupe) 6,5 0,107 -2.9
Pourcentages
Coefficient d’exploitation 63 80 84.6
Rendement sur fonds propres 6,3 1 ?
Ratio Cooke 10,5 10,6 8.8
Effectifs (unités) 73 500 12 113 9 750
Les Échos, , p. 17

D’autre part, G. Mestrallet lui-même admet qu’il était nécessaire d’adosser Indosuez à une grande banque, tel que le Crédit agricole : « Indosuez n’a pas de dépôts et se finance exclusivement sur les marchés. Pour qu’Indosuez puisse se développer, il fallait absolument faire remonter sa notation en lui apportant des capitaux importants, ce qui aurait accru l’endettement du groupe sans aucune certitude sur les résultats auprès des agences de notation. Le redressement de la banque est apparu comme un pari risqué, incertain et assez coûteux. »[12]. « Il est vrai que la Banque verte, notée AA, peut quasiment absorber le coût total de son acquisition avec deux ans de résultat. Et, surtout, elle collecte, via son réseau, d’importants excédents de liquidités. »[12].

Crédit agricole Indosuez puis Indosuez Private Banking

L’intĂ©gration d’Indosuez s’accompagne de la reprise du nouveau Siège d’Indosuez, installĂ© quai Paul-Doumer, Ă  Courbevoie, quasiment au pont de Neuilly. Lors de rĂ©unions communes des et , la nouvelle maison mère entreprend de dĂ©finir avec sa filiale le programme de rapprochement effectif des activitĂ©s. Le cabinet McKinsey est chargĂ© d’évaluer les synergies entre les deux maisons. « Le CrĂ©dit agricole va maintenant accĂ©lĂ©rer la rĂ©organisation des trois mĂ©tiers pour lesquels subsistent des doublons entre ses diffĂ©rentes structures : la gestion privĂ©e, le pĂ´le gestion d’actifs – la banque a 650 milliards de francs sous gestion, ce qui la place au troisième rang europĂ©en – et l’intermĂ©diation boursières. »[13].

Une mutation de grande ampleur est enclenchĂ©e : « Indosuez est en effet destinĂ©e Ă  devenir le pĂ´le grande clientèle (international et grandes entreprises) du groupe CrĂ©dit agricole. Seront rattachĂ©es Ă  Indosuez les activitĂ©s de banque de gros, de crĂ©dit, de nĂ©goce et de financement spĂ©cialisĂ©, de salles de marchĂ© et de rĂ©seau international. »[13]. Les assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales d’Indosuez et d’UnicrĂ©dit, la filiale d’UI, se tiennent le , celle de la Caisse nationale le : UnicrĂ©dit est apportĂ©e Ă  Indosuez, qui hĂ©rite en sus des activitĂ©s internationales et de nĂ©goce de la Caisse nationale ainsi que de ses activitĂ©s de marchĂ©s. En revanche, Indosuez Asset Management rejoint Segespar pour constituer Indocam Asset Management. Enfin, le , naĂ®t une nouvelle banque : CrĂ©dit agricole Indosuez (CAI), au capital de 4 559 millions de francs.

En 1998, la crise des marchés émergents frappe Indosuez de plein fouet, et son propriétaire en profite alors pour renforcer son contrôle sur la banque privée[14].

À la suite du rachat du Crédit lyonnais, les activités de banque d'affaires prennent le nom de Calyon (désormais Crédit Agricole Corporate & Investment Bank), tandis qu'en 1999 les activités de gestion de fortune en France ont pris le nom de Banque de gestion privée Indosuez (BGPI)[15].

En 2010, la filiale Banque Indosuez Mer Rouge est cédée à Bank of Africa pour une somme non dévoilée, ceci dans le cadre d'une stratégie de restructuration de ses activités[16].

En 2011, est crĂ©Ă©e la holding CrĂ©dit Agricole Private Banking, puis en 2012 la BGPI devient Indosuez Private Banking[17], et en 2016, les activitĂ©s de gestion de fortune du groupe CrĂ©dit agricole sont rassemblĂ©es sous la marque « Indosuez Wealth Management »[18] - [1].

Depuis , CrĂ©dit Agricole Corporate & Investment Bank, CACEIS et Indosuez Wealth Management forment le pĂ´le « Grande Clientèle » du groupe CrĂ©dit Agricole.

Depuis, Indosuez Wealth Management rassemble 3 060 collaborateurs dans 13 implantations Ă  travers le monde : en Europe (France, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Monaco et Suisse), en Asie-Pacifique (Hong Kong "RAS", Singapour et Nouvelle-CalĂ©donie), au Moyen-Orient (Émirats Arabes Unis Ă  Abu-Dhabi et DubaĂŻ), et aux AmĂ©riques (BrĂ©sil, Uruguay, États-Unis Ă  Miami). Le groupe Indosuez Wealth Management dispose de 128 milliards d’euros d’actifs sous gestion (au )[19]. Indosuez Wealth Management est une sociĂ©tĂ© de droit français, filiale Ă  100 % de CrĂ©dit Agricole Corporate & Investment Bank (CrĂ©dit Agricole CIB), banque de financement et d'investissement, elle-mĂŞme dĂ©tenue par CrĂ©dit Agricole S.A.

Références

  1. Anne Bodescot, « Indosuez, un nom toujours évocateur pour la gestion de fortune », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. Marc Charlet, « La banque Indosuez en question », sur lesoir.be, (consulté le ).
  3. Séance du conseil d’administration de Suez du 11 décembre 1996, Archives historiques de Crédit agricole SA, 503AH333
  4. Babette Stern, « Suez va examiner l’offre lancée par le Crédit agricole sur Indosuez », Le Monde, 28 avril 1996.
  5. Isabelle Chaperon, « Le conseil de la compagnie de Suez approuve l’achat majoritaire de la bis par le Crédit agricole », Les Échos, 30 avril 1996, p. 18-19.
  6. Séance du conseil d’administration de Suez du 29 avril 1996, Archives historiques de Crédit agricole SA, 503AH333
  7. Éric Leser, « Le Crédit agricole et Suez sont parvenus à un accord pour la reprise d’Indosuez », Le Monde, 4 mai 1996.
  8. Philippe Reclus, « Le Crédit agricole croque définitivement la banque Indosuez », La Tribune, 23 décembre 1996. Séance du conseil d’administration de Suez du 10 septembre 1996, Archives historiques de Crédit agricole SA, 503AH333.
  9. « Le Crédit agricole rachète la totalité d'Indosuez », sur liberation.fr, (consulté le ).
  10. « Le Crédit agricole boucle le rachat de la banque Indosuez », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  11. L. C. & Sophie Fay, « CrĂ©dit agricole-Banque Indosuez. La Caisse nationale augmente son capital de 6,6 milliards de francs », Les Échos, 19 juillet 1996.
  12. Sophie Fay, « Suez : Gérard Mestrallet doit préciser sa stratégie pour convaincre le marché », Les Échos, 2 mai 1996, p. 15.
  13. « Le groupe Suez cède l’intégralité de la banque Indosuez au Crédit agricole », Les Échos, 23 décembre 1996.
  14. Hedwige Chevrillon, « Le Crédit agricole reprend Indosuez en main », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  15. Henri Tricot, « BGP Indosuez - Une réponse sereine à la concentration bancaire », sur actu-cci.com, (consulté le ).
  16. « Le Crédit agricole cède sa filiale djiboutienne à Bank of Africa », sur latribune.fr, (consulté le ).
  17. Alexandra Saintpierre, « Crédit agricole : Banque de gestion privée Indosuez change de nom », sur boursier.com, (consulté le ).
  18. Édouard Lederer, « Gestion de fortune : la marque Indosuez étendard unique de Crédit Agricole », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  19. « Le groupe Indosuez au 31/12/2020 », sur ca-indosuez.com (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Marc Meuleau, Des pionniers en ExtrĂŞme-Orient. La Banque de l’Indochine, 1875-1975, Fayard, 1990.
  • Yasuo Gonjo, Banque coloniale ou banque d’affaires ?. La Banque de l’Indochine sous la IIIe RĂ©publique, Paris, ComitĂ© pour l’histoire Ă©conomique & financière de la France, 1993.
  • Patrice Morlat, Indochine annĂ©es vingt. L’âge d’or de l’affairisme colonial (1918-1928). Banquiers, hommes d’affaires et patrons en rĂ©seaux, Paris, Les Indes savantes, 2016.
  • Hubert Bonin, French Entrepreneurialism and Business in China and Hong Kong (1890s-1990s), Abingdon, Routledge, 2019.
  • Hubert Bonin, Indosuez. L’autre grande banque d’affaires (1975-1987), Paris, Économica, 1987.

Lien externe

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