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Bandenkop

Les Bandenkop sont des descendants de chasseurs originaires de Kwop. Bandenkop est un village situé au Cameroun dans le département des Hauts-Plateaux dans la province de l'Ouest. Le village de Bandenkop fait partie de la commune rurale de Bangou.

Bandenkop
Bandenkop
Chefferie
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
RĂ©gion Ouest
DĂ©partement Hauts-Plateaux
Commune Bangou
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 5° 15′ 10″ nord, 10° 20′ 46″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
Voir sur la carte administrative de région de l'Ouest
Bandenkop

    Les Bandenkop font partie du grand groupe ethnique des Bamilékés. La langue parlée par les Bandenkop est le Ghomala'.

    L'Armée de libération nationale du Kamerun (ALNK) tenait son quartier général à Bandenkop pendant les années de guerre contre le colonialisme français et le régime de Ahmadou Ahidjo. Les combats furent rudes entre l'armée française et les combattants nationalistes[1].

    Un nom illustre de cette guerre fut celui du martyr Martin Singap, digne natif de Bandenkop que à seulement 23 ans il avait pris les commandes de l'ALKN pour la libération de sa patrie.

    Présentation

    Visite au rocher sacré de Bandenkop.

    SituĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud du dĂ©partement des Haut-Plateaux (province de l’Ouest Cameroun), Bandenkop est un village de montagne situĂ© entre 1 500 m et 1 700 m d’altitude. Son air frais et pur… ses nombreuses sources et son climat font de lui un cadre idĂ©al de repos, de convalescence et de rĂ©flexion. Au pied de ces collines s’étend une vĂ©gĂ©tation dense composĂ©e en grande partie de bananiers, de palmiers, de kolatiers et de cafĂ©iers. De part en part Ă©merge de ce dĂ©cor les longues feuilles de pandanus se balançant rĂ©gulièrement dans la brise. Dans ce paysage de bocage dont l’astre du jour rĂ©ussit rarement Ă  rĂ©chauffer les ombres, vivent des âmes nobles et paisibles que l’on peut rencontrer sur les chemins par un matin brumeux et froid, le pas lent, le panier en Ă©quilibre sur la tĂŞte ou le fourreau de la machette en bandoulière, les bras repliĂ©s sur le tronc comme pour mieux se couvrir.

    Dynastie

    Les rois de Bandenkop descendent tous de la glorieuse dynastie BOUA'AGANG[2].

    • 1. FĂ© Mbou'agang (1701–1725)
    • 2. FĂ© KouĂ©ssiding (1725-1725)
    • 2. FĂ© Tanzedeug (1744-1758)
    • 3. FĂ© Kenzekouo (1758-1784)
    • 4. FĂ© Mboufang (1784-1804)
    • 5. FĂ© Domche (1804-1829)
    • 6. FĂ© Mbougueng (1829-1835)
    • 7. FĂ© Nzali (1835-1895)
    • 8. FĂ© Fezeu Mekoudjou I (1895-1930)
    • 9. FĂ© Ngandjong (1930-1955)
    • 10.FĂ© FĂ©ze Ngandjong Marcel II (1955-1959)
    • (Vacance au pouvoir de 1959 Ă  1968)
    • 11. FĂ© Wagni Michel (RĂ©gence) (1968-1989)
    • (De 1986 Ă  1989 intĂ©rim du sous-prĂ©fet de Bangou, Abdou Pacha)
    • 12. FĂ© Feze Ngandjong Marcel III (1989-2009)
    • 13. FĂ© Homsi FĂ©ze Francis (2009-)

    Religion et tradition

    La grande majorité des Bandenkop sont très attachés à la tradition ancestral transmis de generation en generation. Cette resiliance propre aux Bamiléké et en particulier aux Bandenkop fait d'eux les gardiens de la tradition face a la menace de les religions (abrahamiques) importé par les colons.

    Dans les années du maquis de 1955 à 1962 les habitants fidèles de l'Église catholique étaient considérés comme de vrais traîtres.

    « Au sein, des traîtres, existe une sous-catégorie, quoique moins nombreuse: celle des religieux de la hiérarchie Catholique, des prêtres soi-disant fidèles au Seigneur, mais qui servent la cause du colonisateur. On les taxe de “Fingwong socio-culturels”. Les populations victimes des dénonciations secrètes de ces Fingwong socio-culturels sont innocentes pour la plupart. Mais elles périssent condamnées, en dépit de ce que la science juridique appelle le manque de preuve. De plus ces leaders religieux encouragent ouvertement les maquisards à accepter l’armistice. Aussi, les leaders nationalistes demandent à la population de se défaire de la croyance importée. » [3]

    Personnalités liées à Badenkop

    Dictionnaire

    • Scieh = Dieux
    • Tchah = La terre
    • kwouonnieh = L'amour
    • Meh-djuĂ©h = Une femme
    • MĂ´-banh = Un homme
    • MĂ´k = Le feu
    • ChĂŞh = l'eau
    • Guè Pin = Merci
    • Seuh PepĂ´n = Soit la bienvenue
    • KĂ´ = Prends ou Tiens
    • Oho = Au revoir ou Bye
    • FĂ© = DĂ©signe le chef de la tribu
    • GwĂ´ = DĂ©signe la feminitĂ© d'une personne. Ex : GwĂ´ mè tchouang (Fille des Tchouang)
    • MeumĂ´Ă´ = expression affective utilisĂ©e pour interpeller une femme
    • KètchĂ´ = expression d'Ă©tonnement
    • Lâ = Le village
    • Metoi = La voiture
    • Yougjileu = Bonjour

    …

    Voir les ressemblances et différences avec le Bamena et le Bangang-Fondji

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Fankem, Les Bandenkop : histoire et anthropologie culturelle, CEGEIBA, 2008, 139 p.

    Liens externes

    Notes et références

    1. Le Point magazine, « Indépendance du Cameroun: sur les traces de la », sur Le Point,
    2. CODENKWOP, « GENEALOGIE CHEFFERIE SUPERIEURE BANDENKOP », sur Bandenkop,
    3. CODENKWOP, « HISTOIRE DE BANDENKOP », sur Bandenkop,
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