BĂ©chir Torki
Béchir Torki, né le à Mahdia[1] et décédé le à la même ville, est un physicien nucléaire et universitaire tunisien.
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(Ă 78 ans) La Manouba |
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Il étudie au Collège Sadiki puis obtient en France un diplôme d'ingénieur (1956) et un doctorat en physique nucléaire (1959)[1]. Revenu en Tunisie, il intègre le Commissariat à l'énergie atomique dirigé par Mohamed Ali El Annabi auquel il succède à sa mort[1]. Il enseigne également à l'université de Tunis qu'il contribue à fonder[1].
Dans les années 1960, il monte un projet de centrale nucléaire avec une double finalité : fournir de l'électricité et de l'eau douce à partir de l'eau de mer[1]. Face aux problèmes de financement, le projet est enterré par le président Habib Bourguiba et le ministre Ahmed Ben Salah[1] et le commissariat supprimé en 1969[2]. Il continue donc d'enseigner, notamment à la faculté des sciences de Tunis et à la faculté de médecine de Tunis[1], et fonde la revue Science et foi en 1972[3].
Il préside la Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique en 1969[4].
Il rentre en Tunisie au milieu des années 1980, après plusieurs années à l'étranger, et partage son temps entre l'écriture et les séminaires scientifiques[1].
Publications
- La dessaharation nucléaire. Rétablissement de la mer intérieure au Maghreb central, éd. Commissariat à l'énergie atomique, Tunis, 1968
- L'islam, religion de la science, Ă©d. Imprimerie de l'UGTT, Tunis, 1979
Notes et références
- « Béchir Torki », Leaders, 14 août 2009
- François Siino, Science et pouvoir dans la Tunisie contemporaine, éd. Karthala, Paris, 2004, p. 130
- Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, éd. Karthala, Paris, 1984, p. 326
- [PDF] « L'année des États non dotés d'armes nucléaires », Bulletin de l'AIEA, vol. 11-5, 1969, p. 3