Aymeric Simon-Lorière
Aymeric-Alain-André-Gérard Simon-Lorière, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un homme politique (gaulliste) français. Les circonstances de sa mort n'ont jamais été éclaircies.
Aymeric Simon-Lorière | |
Fonctions | |
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Député de la 3e circonscription du Var | |
– | |
Législature | Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR |
Prédécesseur | Pierre Pouyade (UDR) |
Successeur | Bernard Lafont (UDR) |
Maire de Sainte-Maxime | |
– | |
Successeur | Paul Bausset (RPR) |
Biographie | |
Nom de naissance | Aymeric Alain André Gérard Simon-Lorière |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 16e |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 7e |
Nationalité | française |
Parti politique | UDR, RPR |
Profession | Attaché parlementaire |
Biographie
D'une famille d'industriels parisiens, descendant d'Hippolyte Marinoni, il suit ses études à la Faculté de droit de Paris et à l'Institut d’études politiques de Paris.
En 1970, il rejoint comme attaché parlementaire le cabinet de Michel Debré, alors ministre de la Défense.
Devenu maire de Sainte-Maxime, conseiller général du canton de Toulon-5 et membre du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est député du Var de 1973 à 1977 (UDR).
Il devient secrétaire général adjoint de l'Association des maires de France en 1975.
Il subit un grave accident de la circulation le 17 décembre 1975, puis est retrouvé mort chez lui le 21 avril 1977. Le fait qu'il se soit intéressé à la commune de Toulon, fief de Maurice Arreckx, de surcroît UDF, et que l'on lui ait retrouvé deux balles dans le corps à son autopsie, a pu faire douter de l'hypothèse du suicide. Néanmoins, il n'est pas établi qu'il ait été assassiné par ses opposants politiques ayant utilisé les services de la mafia toulonnaise[2]. Il repose au cimetière de Passy.
Détail des fonctions et des mandats
- - : Maire de Sainte-Maxime
- - : Conseiller général du canton de Toulon-5
- - : Député de la 3e circonscription du Var