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Avenue D'Estimauville

L'avenue D'Estimauville est une artère d'orientation nord-sud située à Québec.

Avenue D'Estimauville
Image illustrative de l’article Avenue D'Estimauville
Situation
CoordonnĂ©es 46° 50′ 49″ nord, 71° 13′ 02″ ouest
Pays Drapeau du Canada Canada
Ville Québec
DĂ©but Autoroute FĂ©lix-Leclerc
Fin Autoroute Dufferin-Montmorency
Morphologie
Longueur 2 200 m
Histoire
Anciens noms Route De Salaberry, Route de l'Asile, Rue D'Estimauville

Situation

L'avenue est située à la rencontre de deux arrondissements de la ville. Sa portion nord est située à Beauport tandis que sa portion sud se trouve dans La Cité-Limoilou.

D'une distance de 2,2 km, l'avenue est perpendiculaire à deux autoroutes qu'elle relie : l'autoroute Félix-Leclerc (40) et l'autoroute Dufferin-Montmorency (440). Au-delà l'autoroute Félix-Leclerc au nord, l'avenue se poursuit en avançant vers l'ouest sous différents noms : chemin du Petit-Village, rue de Nemours, 46e Rue Est, 46e Rue Ouest, 7e Avenue Ouest puis 52e Rue Ouest.

Odonymie

Dans sa portion sud, l'avenue portait initialement le nom de « route De Salaberry ». Elle était nommée en mémoire de l'officier Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, héros de la guerre anglo-américaine de 1812 né à Beauport. Dans sa portion nord, l'artère était désignée « route de l'Asile », en référence à l'Asile des aliénés de Québec qui s'y trouve depuis les années 1840. Elle est renommée « rue d'Estimauville » le 16 août 1943. La portion sud adopte à son tour ce toponyme le 10 avril 1967. Le nom rend hommage à Jean-Baptiste-Philippe-Charles d'Estimauville, grand voyer du district de Québec entre 1809 et 1823[1]. L'avenue d'Estimauville a été nommée en son honneur en 1917 dans la ville de Québec et en 1967 dans sa partie dans l'ancienne ville de Giffard.

Historique

Avant le XXIe siècle

La portion nord de l'avenue est ouverte au milieu du XIXe siècle pour donner accès à l'Asile, installée dès 1845[1]. Le secteur était principalement agricole. La portion au sud du chemin de la Canardière apparaît pour la première fois sur une carte de 1913, sans nom[1]. Les Galeries de la Canardière, second centre commercial ouvert à Québec après Place Sainte-Foy, s'installent à l'angle du chemin de la Canardière en 1960[2].

Écoquartier et densification

Le 1550 avenue D'Estimauville est le premier immeuble construit dans le cadre du projet de densification de l'avenue en 2011.

Une densification de l'artère est planifiée au tournant des années 2010. Jusque là, l'avenue comptait de nombreux stationnements et quelques terres agricoles. Un projet d'écoquartier est piloté par l'administration municipale sous Régis Labeaume[3]. Le 18 février 2013, la Ville de Québec adopte un programme particulier d’urbanisme pour le secteur[4]. Le gouvernement du Canada y construit deux immeubles (2011, 2015)[5]. Un nouveau siège social pour la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail est ouvert sur l'avenue en 2021[6]. Des édifices de logement locatif voient le jour sur l'avenue ou à proximité durant cette même période[7]. Entre 2018 et 2022, la société biopharmaceutique Medicago construit un complexe de recherche et de production de 44 000 m2 au nord de l'avenue[8].

Principales adresses

Du sud au nord :

Références

  1. « Avenue D'Estimauville », sur Ville de Québec (consulté le )
  2. Programme particulier d'urbanisme du secteur D'Estimauville, Québec, Ville de Québec, (lire en ligne), p. 9-10
  3. Pierre-André Normandin, « Un milliard pour D'Estimauville », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  4. « Programme particulier d'urbanisme du secteur D'Estimauville », sur Ville de Québec (consulté le )
  5. Jean-François Cliche, « Le nouvel édifice fédéral construit dans le secteur D'Estimauville », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  6. Jean-Luc Lavallée, « 1 700 travailleurs de plus à l’écoquartier D’Estimauville », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  7. Jean-François Néron, « Revalorisé, le secteur D’Estimauville se développe », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  8. Anne Drolet, « Medicago s’implante dans D’Estimauville », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
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