Autorail double De Dietrich
Les autorails doubles De Dietrich de 640 ch ont été mis en service par la SNCF en 1939-1940 sur la liaison Paris - Strasbourg (3 exemplaires). Ils ont été aussi livrés au réseau DHP des Chemins de Fer Syriens, à la Compagnie fermière des chemins de fer tunisiens et aux Chemins de fer algériens.
Exploitant(s) | SNCF, CFA |
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DĂ©signation | ZZ N 101 Ă 115 |
Type | Autorail |
Constructeur(s) | De Dietrich |
Mise en service | de 1939 aux années 1950 |
Disposition des essieux | 1A2 2A1 |
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Écartement | standard (1 435 mm) |
Moteur | Saurer BZDS |
Transmission | mécanique |
Puissance continue |
470 kW 640 ch |
Masse en service | 75 t |
Longueur | 48.850 m |
Largeur | 2.840 m |
Masse en charge | 2.8 t |
Empattement | 16.680 m |
Empattement du bogie | 4.000 m |
Places assises |
A/B : 40 pl. C : 98 pl. |
Vitesse maximale | 120 km/h |
Histoire
Le premier exemplaire, numéroté ZZD1 par la SNCF est livré en 1939 et effectue des marches d'essais entre Reichhoffen et Bitche, puis entre Versailles et Dreux et sur Grenoble Veynes.
Les deux suivants sortent en 1940 et sont garés à Clermont-Ferrand, faute de carburant. Avec la guerre et le manque de carburant, la SNCF transfère ses 3 autorails sur le Transsaharien devenu « Méditerranée - Niger » (ou MN), qui les affecte à Oujda pour la liaison Oujda / Bouarfa / Colomb-Béchar / Kenadsa inaugurée en décembre 1941, ainsi que sur les lignes Oujda / Fès / Meknes et Oujda / Oran[1].
À partir de 1951, l'Office des chemins de fer algériens reçoit 12 autorails immatriculés ZZN 101 à 112, avec un autre aménagement intérieur[2]. Deux seront détruits et, en 1962, les trois autorails du MN leur seront affectés sous les numéros 113 à 115.
Repris par la SNCFA lors de la dissolution du MN en 1963, ils sont utilisés jusqu'au début des années 1980[1].
Caractéristiques
Chaque caisse disposait de deux bogies et était mue par un moteur Diesel implanté sur le bogie d'extrémité.
La première caisse disposait d'une cabine de conduite, d'un fourgon de 2 T, une salle 1re/2e classe de 30 places avec 18 places en 2+1 et couloir central et deux compartments de 6 places chacun, la plate-forme d'accès et le WC, un bar-buffet et 12 places de 3e classe en disposition 2+2[1].
La seconde caisse est aménagée uniquement en 3e classe en configuration 3+2 répartie en 3 salles respectivement de 21, de 50 et de 19 places, plus 3 strapontins et un WC[1].
Notes et références
- Les autorails doubles de 640 ch, article mentionné en bibliographie.
- Treize Ă la douzaine ?
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- « Les autorails doubles de 640 ch », Ferrovissime, no 100,‎ , p. 65 (ISSN 1961-5035).