Augustines de Meaux
Les Augustines de Meaux sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Augustines de Meaux | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 28 mars 1904 par Pie X |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | augustinienne |
Règle | règle de saint Augustin |
But | enseignement, soins des malades |
Structure et histoire | |
Fondation | XIIIe siècle Meaux |
Rattaché à | ordre de Saint Augustin |
Liste des ordres religieux |
Historique
Les comtes de Meaux fondent l'Hôtel-Dieu vers le VIIIe siècle. Au XIIIe siècle, il est confié à un groupe de femmes soumises à la règle de saint Augustin. La première mention officielle de ces sœurs de Meaux est un document de 1244 qui dit que les religieuses s'occupent des femmes de l'Hôtel-Dieu, tandis que les hommes sont assistés par les Trinitaires. Lorsqu'en 1520, ces derniers quittent l'hôpital, les religieuses s'occupent du soin des personnes des deux sexes et reçoivent le nom d'Augustines[1].
Lors de la Révolution française, les Augustines de Meaux sont déclarés d’utilité publique, ce que confirme plus tard le gouvernement de Napoléon Ier, les reconnaissant comme congrégation hospitalière le 14 décembre 1810[2]. En 1845, un nouvel ensemble hospitalier est créé avec la fusion de l'hôpital général et de l'Hôtel-Dieu de Meaux. Les sœurs augustines sont obligées de quitter l’Hôtel-Dieu et s'installent rue du Faubourg-Saint-Nicolas[3]. À partir de 1850, elles ajoutent l'enseignement de la jeunesse à leur œuvre. L'institut reçoit l'approbation pontificale de Pie X le 28 mars 1904[4], et son agrégation à l'ordre de Saint Augustin le 10 juin 1962[5].
Fusion
- 1954 : Augustines de Carpentras fondée en 1736 pour desservir l'Hôtel-Dieu fondé par Mgr d'Inguimbert (1735-1757), évêque de Carpentras[6].
- 1955 : Augustines de Montzen
- 1956 : Augustines de Provins
- 1970 : Augustines de Pont de Beauvoisin[7].
Activité et diffusion
Les sœurs se consacrent aux soins des malades et à l'enseignement.
Elles sont présentes en France, en Angleterre et en Belgique
La maison-mère est à Meaux.
En 2017, la congrégation comptait 28 religieuses dans 5 maisons[8].
Notes et références
- « Augustines de Meaux », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
- « Congrégation des Sœurs Augustines de Meaux », sur https://www.aaef-asso.fr (consulté le )
- « Chapelle des sœurs Augustines », sur https://www.patrimoine-religieux.fr (consulté le )
- Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 129
- (es) « Familia Agustiniana : Congregaciones », sur http://agustinosmadrid.com (consulté le )
- « Augustines hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Carpentras », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
- « Augustines de Meaux », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1469
Liens externes
- Informations à propos des Sœurs augustines de Meaux, Association des archivistes de l'Église de France
- La communauté des Sœurs augustines de Meaux, Le Monastère invisible
- Chapelle des SÅ“urs augustines (maison de retraite des Augustines), Observatoire du Patrimoine Religieux