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Augustine Bourassa

Augustine Bourassa née le 5 juillet 1858 à Montebello et morte le 13 mars 1941 à Montebello[1] est une artiste canadienne.

Augustine Bourassa
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Montebello
Nationalité
Activité
Père
Mère
Azélie Papineau (d)
Fratrie
Gustave Bourassa
Adine Bourassa (d)
Henriette Bourassa (d)
Henri Bourassa
Archives conservées par

Biographie

Augustine Bourassa, Torse masculin de dos, étude d'après le plâtre, entre 1897 et 1912, Fusain et craie sur papier, 47,6 x 30,9 cm, Collection MNBAQ (1979.71)

Fille aînée de l’artiste et architecte Napoléon Bourassa (1827-1916) et petite-fille de Louis-Joseph Papineau[2], Augustine Bourassa fait ses études au couvent du Sacré-Cœur au Sault-au-Récollet, puis au couvent des Sœurs de la Présentation de Marie à Saint-Hyacinthe[3]. Vers l’âge de 15 ans, elle s’initie au dessin en suivant les conseils de son père[4]. En 1884, elle voyage en Europe avec sa sœur Adine et son frère Gustave : Italie, France, Suisse et Pays-Bas. À Rome, où elle passe plusieurs mois, elle suit des cours de dessin à l’atelier d’un maître qui la fait travailler d’après le plâtre. Après une courte visite au Canada en 1887, elle repart pour un séjour de deux ans en Europe aux côtés de son père et de sa sœur Adine[5]. En 1897, elle quitte à nouveau le Canada pour s’établir en Italie, où elle demeurera pendant 15 ans. Elle y réalisera un grand nombre de dessins: études, portraits, paysages, aujourd’hui conservés au Musée national des beaux-arts du Québec[6]. Elle rentre au pays en 1912 et consacre le reste de sa vie à la conservation des archives familiales et à la diffusion des œuvres et des écrits de son père[5]. Ces archives familiales se retrouvent dans les fonds privés de Bibliothèque et Archives nationales du Québec ainsi qu'au Musée national des beaux-arts du Québec. En 1916, Augustine organise une exposition posthume des oeuvres de son père dans son atelier de la rue Sainte-Julie, à Montréal[5]. Anne Bourassa, fille d'Henri Bourassa va prendre la relève en ce qui a trait à la conservation de certaines archives familiales[7]. À la suite du décès d'Augustine, Jean-Marie Gauvreau réalise une expertise des meubles et objets de la succession en 1942[8].

Références

  1. « Registre de décès » Accès payant, sur www.ancestry.ca (consulté le )
  2. Anne-Élisabeth Vallée, Napoléon Bourassa et la vie culturelle à Montréal au XIXe siècle, Leméac, (ISBN 978-2-7609-0603-7 et 2-7609-0603-5, OCLC 755936787, lire en ligne)
  3. Raymond Vézina, « Augustine Bourassa (1858-1941) sauve l'œuvre de son père Napoléon Bourassa », La Petite Nation,‎
  4. Anne-Élisabeth Vallée et Musée national des beaux-arts du Québec, Femmes artistes du XXe siècle au Québec : œuvres du Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, (ISBN 978-2-551-19857-3 et 2-551-19857-7, OCLC 657061520, lire en ligne), p. 216
  5. Mario Béland et Musée national des beaux-arts du Québec, Napoléon Bourassa : la quête de l'idéal, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, (ISBN 978-2-551-19879-5 et 2-551-19879-8, OCLC 729754475, lire en ligne), p. 17-18 et 183
  6. « Bourassa, Augustine », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  7. Clairandrée Cauchy, « Anne Bourassa, 1906-2003 - La gardienne de la pensée d'Henri Bourassa s'éteint à 97 ans », sur Le Devoir (consulté le )
  8. Catherine Beaudin, Répertoire numérique : archives de l'École du meuble, Montréal, Cégep du Vieux Montréal,, , p. 15

Liens externes

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