Augustin Galtier

Ordonné pour le diocèse de Rodez le 18 décembre 1824, l'abbé Galtier fut successivement vicaire à Saint-Amans, professeur de philosophie au collège de Villefranche-de-Rouergue, puis aumônier du collège royal de Rodez. Il rejoint par la suite son compatriote aveyronnais M^gr de Saunhac-Belcastel, évêque de Perpignan, pour diriger le grand séminaire puis le seconder comme vicaire général.

Nommé évêque de Pamiers par décret impérial du 3 mais 1856, préconisé le 16 juin suivant, il est sacré le 10 août en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse par M^gr Jean-Marie Mioland, archevêque de Toulouse, assisté de M^gr Henri de Bonnechose, alors évêque d'Évreux, et M^gr Philippe Gerbet, successeur de M^gr Jean-François de Saunhac-Belcastel à l'évêché de Perpignan.

Auteur de 7 mandements et lettres pastorales, son épiscopat éclair lui permet à peine d'accomplir la visite pastorale des paroisses de son diocèse. Il décède en son évêché le 29 juin 1858 et est enterré dans la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers[2].

Taillé : d'or à la croix de consécration de gueules et d'azur à l'agneau passant et contourné d'argent, la tête détournée avec son nimbe crucifère du même[3].