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Augustin Crignon de Montigny

Augustin Crignon de Montigny est un homme politique français né le à Orléans (Orléanais) et mort le au château de Champ-Romain, à Thiville (Eure-et-Loir)[1].

Augustin Crignon de Montigny
Portrait d'Augustin Crignon de Montigny, 1829, par Fanny Boucher
Fonctions
Membre de la Chambre des députés
Quatrième législature de la Monarchie de Juillet (d)
Loiret
-
Membre de la Chambre des députés
Troisième législature de la monarchie de Juillet (d)
Loiret
-
Membre de la Chambre des députés
Deuxième législature de la Monarchie de Juillet (d)
Loiret
-
Membre de la Chambre des députés
Première législature de la Monarchie de Juillet (d)
Loiret
-
Conseiller général du Loiret (d)
Ă  partir de
Membre de la Chambre des députés des départements
Quatrième législature de la Seconde Restauration (d)
Loiret
-
Maire de Thiville
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Conseil général du commerce (d)
Distinction

Biographie

Augustin Crignon de Montigny naît à Orléans le dans l'ancienne province de l'Orléanais du royaume de France sous le règne du roi Louis XVI[1]. Il est le fils du négociant et homme politique Anselme Crignon d'Ouzouer et de Suzanne Vandebergue, et possède à Orléans une importante situation commerciale. Membre du « Conseil de charité » et du Conseil des prisons de cette ville, juge titulaire au tribunal de commerce en 1821, membre du Conseil général du Commerce du royaume, il est, en outre, un des propriétaires les plus influents du Loiret, quand le collège de ce département le choisit pour député, le 24 novembre 1827[1].

Portrait d'Augustin Crignon de Montigny, lithographie, vers 1830-1850

Il prend place au centre-gauche, vote avec les royalistes constitutionnels, combat le ministère Polignac, et est des 221. Réélu le 19 juillet 1830, il se rallie à la monarchie de Juillet, et appartient dès lors constamment à la majorité gouvernementale. Il obtient sa réélection le 5 juillet 1831, le 21 juin 1834 et le 4 novembre 1837. Il vote la condamnation du journal la Tribune des départements (1833), les lois de septembre (1835), la loi de disjonction et les lois de dotation et d'apanage, et soutient le ministère Molé[1].

Il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur et occupe également un poste de conseiller général du Loiret à partir de septembre 1830[1].

Il meurt sous le Second Empire à l'âge de 74 ans le à Thiville dans le département d'Eure-et-Loir au château de Champ-Romain[1].

Marié à Louise Souchon de l'Aubespine, il est le père d'Alphonse, conseiller d'État, collectionneur de monnaies et gendre de l'amiral Guy-Victor Duperré[2], et de Louise Adèle, épouse de Louis-Eugène du Temple de Chevrigny, fils de Louis-René du Temple de Chevrigny[3].

Notes et références

  1. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, « Crignon de Montigny (Augustin) », dans Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 2, Paris, Bourloton, , 640 p. (lire en ligne), p. 222.
  2. Éric Brothé, Victor-Guy Duperré: Mousse, capitaine, amiral 1775-1846, 2006
  3. Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volume 31, Centre national de la recherche scientifique, 1978

Voir aussi

Liens externes

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