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Auguste Marseille Barthélemy

Marseille Auguste Barthélemy, né à Marseille le 11 mai 1794 et mort à Marseille le 22 août 1867 (au 56 rue St Jacques), est un poète satirique français. Son nom est inséparable de celui de son ami et compatriote, Joseph Méry (1798-1866), avec lequel il mena une collaboration si étroite qu'on ne peut pas distinguer leurs personnalités respectives dans leur travail commun.

Auguste Marseille Barthélemy
Portrait d'Auguste Marseille Barthélemy par David d'Angers
Biographie
Naissance
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Biographie

Après avoir acquis une certaine réputation locale comme poète, Barthélemy gagna Paris où, avec une de ses premières publications, Le Sacre de Charles X (1825), il s'acquit les faveurs de la cour. Toutefois, il mit bientôt ses talents au service du parti d’opposition. En 1825 parut une satire politique pleine de verve, Les Sidiennes, suivie par La Villiade, ou la Prise du château de Rivoli (1827), La Corbiride (1827), La Peyronnide, produits de la collaboration de Barthélemy et Méry. Le succès fut immédiat. Quinze éditions de La Villiade s’arrachèrent dans l’année. Les auteurs produisirent alors coup sur coup une série de satires dont les plus remarquables sont la Biographie des quarante de l’Académie française (1826) et Napoléon en Égypte (1828), réédité plus de dix fois en un an.

En 1829, BarthĂ©lemy fut emprisonnĂ© et condamnĂ© Ă  une amende de 1 000 francs pour la publication de leur Fils de l'homme, un poème sur le Duc de Reichstadt, fils de NapolĂ©on. LibĂ©rĂ© lors de la rĂ©volution de Juillet en 1830, il cĂ©lĂ©bra en compagnie de MĂ©ry le triomphe du peuple dans l’une de leurs pièces les plus brillantes, L’Insurrection. De mars 1831 Ă  avril 1832, ils publièrent une sĂ©rie de satires en vers dans l'hebdomadaire La NĂ©mĂ©sis, oĂą ils attaquaient le gouvernement et les ministres de Louis-Philippe. On suspendit la petite pension dont BarthĂ©lemy Ă©tait le bĂ©nĂ©ficiaire. Lorsque la publication cessa, on soupçonna fortement que BarthĂ©lemy avait Ă©tĂ© payĂ© pour son silence. En 1832, il publia un poème anonyme soutenant certains actes du gouvernement dirigĂ©s contre la faction libĂ©rale du parti orlĂ©aniste. Ce changement d'allĂ©geance mit fin Ă  son influence et ses Ă©crits ultĂ©rieurs passèrent inaperçus. On retiendra cependant « La Vieille Orthographe Â», parue en novembre 1838 dans le Journal de la langue française et des langues en gĂ©nĂ©ral, qui avait d'abord Ă©tĂ© lue en 1836 devant M. de Jouy.

Pendant quelques années, il bénéficia d’une pension convenable du gouvernement et s’abstint d’écrire des satires. Il reprit son ancienne manière en 1844, mais sans renouer avec le succès, ne produisant que quelques poèmes occasionnels.

Textes en ligne

Auguste Barthélemy
  • NĂ©mĂ©sis (1835 ; 1838 ; 1870) Gallica
  • Syphilis Poème en 2 chants (1840, 1848)
Auguste Barthélemy et Joseph Méry
  • Le Congrès des ministres, ou la Revue de la garde nationale (1827) Gallica
  • NapolĂ©on en Égypte ; Waterloo ; et Le fils de l'homme (1835) Gallica

Source

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