Auguste Galimard
Auguste Galimard[1], est un peintre, lithographe, créateur de vitraux et critique d'art français, né à Paris le , mort à Montigny-lès-Cormeilles le .
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Nicolas Auguste Galimard |
Autres noms |
Judex, Dicastès, Richter |
Nationalité |
Français |
Activités | |
Autres activités | |
Maître |
La SĂ©duction de LĂ©da (1855) |
Biographie
Auguste Galimard a d'abord été l'élève de ses oncles, le peintre d'histoire Nicolas-Auguste Hesse et le portraitiste Henri-Joseph Hesse. Il est ensuite admis à l'atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Il est aussi l'élève du sculpteur Denis Foyatier.
Il débute au Salon de Paris en 1835 et y connaît le succès avec ses deux tableaux : Les trois Maries au sépulcre et Une Châtelaine du XVe Siècle[2]. Il participe au Salon de 1835 à 1880. La Séduction de Léda qu'il envoie pour l'Exposition universelle de 1855 est refusé par le jury. Ce refus controversé, commenté dans la presse, lui procure une renommée à l'étranger. Napoléon III achète le tableau et le donne au roi Guillaume Ier de Wurtemberg.
En 1846, Galimard reçoit la commande de la décoration du chœur de l'église Saint-Laurent. Il fournit huit cartons pour les premiers vitraux qui sont réalisés par le peintre-verrier Ernest Lami de Nozan (1801-1877)[3]. Il participe à la conception du décor vitré de plusieurs églises de Paris et de l'Île-de-France.
Galimard a aussi une activité de critique d'art. Il publie ses articles dans des revues comme L'Artiste, La Patrie et Gazette des beaux-arts sous les pseudonymes de Judex, Dicastès ou Richter.
Il fut également directeur de l'école de peinture réservée aux femmes ouverte par Louise Marie-Jeanne Hersent au 22 rue Cassette à Paris.
Ĺ’uvres religieuses et collections publiques
- Église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire de Pithiviers, La Vierge en prière, 1839
- Église de Breuillet, Un ange, 1845
- Église Saint-Laurent
- Quatre évangélistes, vitraux, 1848-1851
- Saint Laurent soutenu par les anges, vitrail, 1867
- Église de Vincennes
- vitraux, 1849
- L'ange des grâces célestes, vitrail
- Église de Jonzac, La Vierge aux douleurs, 1849
- Église de Morlaà s, La nativité, 1851
- Ă©glise Sainte-Clotilde, Saint Denis, Ă©vĂŞque et martyr, vitraux, 1857 - 1875
- Église Saint-Philippe-du-Roule
- La sainte Vierge en adoration, vitrail, 1859
- Jésus-Christ bénissant le monde, vitrail, 1879
- Église de Bréhémont, cinq verrières
- Paris, musée d'Orsay, L'Ode, 1846
- Versailles, musée de l'Histoire de France :
- Saint Louis, roi de France
- Henri Jules de Bourbon, prince de Condé
Saint-Dizier, Haute-Marne (Musée), portrait de Louis-Philippe, copie d'après Gerard
Salons
- Les trois Maries au sépulcre, Salon de 1835,
- Une châtelaine du XVe siècle, Salon de 1835,
- La liberté s"appuyant sur le Christ, de chaque côté, saint Jacques et saint Jean, Salon de 1836,
- Nausicaa et ses compagnes, Salon de 1841,
- Le moineau de Lesbie, Salon de 1849,
- JĂ©sus-Christ, Salon de 1849,
- Junon jalouse, Salon de 1849,
- Gilbert Ă l'hĂ´pital, Salon de 1849,
- La séduction de Léda, Salon de 1857 (donné au roi de Wurtemberg),
- Sainte CĂ©cile, vierge et martyre, Salon de 1857,
- Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, Salon de 1857,
- Saint Hilaire, Ă©vĂŞque de Poitiers, Salon de 1857,
- Saint Prosper d'Aquitaine, Salon de 1857,
- Sainte Camille, vierge, Salon de 1857,
- Saint Germain, Ă©vĂŞque d'Auxerre, Salon de 1857,
- Sainte Geneviève, vierge et patronne de Paris, Salon de 1857,
- Sainte Radegonde, reine de France, femme de Clotaire Ier, Salon de 1857,
- Saint Grégoire le Grand, pape et docteur de l'Église, salon de 1857,
- Mater amabilis, décoration pour un oratoire, Salon de 1866,
- La papauté, Salon de 1868,
- Portrait de feu Auguste Hesse, peintre d'histoire, membre de l'Institut, Salon de 1870,
- Chérubin, Salon de 1874,
- SĂ©raphin, Salon de 1874,
- Le pré des Lions, Salon de 1875,
- Vue prise de Montigny-lez-Cormeilles, au mois de juin, le matin, Salon de 1875,
- L'impératrice Eudoxie, Salon de 1875,
- Portrait de Mme A. J…, Salon de 1877,
- L'archange saint Gabriel, Salon de 1877,
- Le Pape, docteur infaillible, Salon de 1880,
Notes et références
- NĂ© Nicolas-Auguste Galimard.
- Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 4, p. 742-743.
- Laurence de Finance, « Chronologie de la renaissance du vitrail à Paris au XIXe siècle. L’exemple de l’église Saint-Laurent », dans In Situ, revue des patrimoines (en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 601, Librairie Renouard, Paris, 1882 Gallica
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Royal Academy of Arts
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ministère de la Culture - Base Joconde : Galimard Nicolas Auguste
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