Astacos
Astacos (en grec ancien : áŒÏÏαÎșÏÏ, « homard ») Ă©galement connue comme Olbia (la « prospĂšre ») est une ancienne citĂ© grecque de Propontide, en Bithynie, colonie de MĂ©gare, fondĂ©e vers 712 av. J.-C. et dĂ©truite par Lysimaque. Selon l'historien Memnon d'HĂ©raclĂ©e, la citĂ© tirerait son nom dâun certain Astacos, homme magnanime et dâune grande noblesse[1].
Histoire
Entre 730 et 550 av. J.-C., MĂ©gare connaĂźt une activitĂ© coloniale considĂ©rable : elle fonde Astacos, ChalcĂ©doine, Byzance sur le Bosphore ; HĂ©raclĂ©e du Pont en Bithynie et Megara Hyblaea en Sicile. La date admise pour la fondation dâAstacos est 712/711, soit la premiĂšre annĂ©e de la 17e Olympiade. Vers 435/434 av. J.-C., Astacos passe sous contrĂŽle athĂ©nien : une clĂ©rouquie y est installĂ©e[2]. Thucydide a parlĂ© dâun tyran nommĂ© Ăvarque, qui a rĂ©gnĂ© de 430 Ă 420 av. J.-C.[3]. AprĂšs la destruction d'Astacos par Lysimaque, le roi NicomĂšde Ier fonda sur ce site NicomĂ©die en 264 av. J.-C.
Sources
- Pausanias, Description de la GrÚce [détail des éditions] [lire en ligne], Livre V, Chap. 11.
- Thucydide, La Guerre du PéloponnÚse [détail des éditions] [lire en ligne], Livre II
Bibliographie
- Elias Koulakiotis, « Arrien et la mĂ©moire historique et religieuse de NicomĂ©die », KtĂšma : civilisations de l'Orient, de la GrĂšce et de Rome antiques, no 39,â , p. 87-99 (lire en ligne)
Notes et références
- Memnon d'Héraclée, Histoires, Livre XX.
- Pierre LĂ©vĂȘque, Otar LordkipanidzĂ©, Sur les traces des Argonautes : 6e Symposium de Vani (Colchide), 22-29 sept. 1990, Presses universitaires de Franche-ComtĂ©, , 355 p. (ISBN 978-2-251-60613-2, prĂ©sentation en ligne), p. 145.
- Thucydide, La Guerre du PéloponnÚse [détail des éditions] [lire en ligne], Livre II.