Assef Chaoukat

Il entre à la faculté militaire et devient, en 1979, officier de l’armée de terre. Il intègre une unité spéciale qui participe aux événements de Hama en 1982, où le régime réprima le sang la révolte de la population.

Chawkat est accusé d’avoir mené plusieurs opérations de terrorisme d’État à l’étranger pour le compte du régime syrien[2].

En 1983, les ambassadeurs de Jordanie en Inde et en Grande-Bretagne sont blessés par balles. La même année, plusieurs diplomates jordaniens sont grièvement blessés. En 1984, une bombe a explosé à l’extérieur d’un hôtel international à Amman et le chargé de mission jordanien à Athènes ne doit sa survie qu’au fait que l’arme de l’assaillant s’est enrayée. Toujours la même année, un diplomate à l’ambassade jordanienne à Bucarest est tué par balles [2].

Chawkat a aussi été accusé d’être derrière l’explosion d’une bombe dans les bureaux de la compagnie aérienne jordanienne à Madrid, ainsi que de la mort du Premier secrétaire de l’ambassade jordanienne à Ankara.

Ce serait un message envoyé à la Jordanie et à la Turquie afin qu’elles cessent d’accueillir des dissidents syriens[2].

Vice-ministre syrien de la Défense, il est le mari de Bouchra al-Assad, sœur aînée du président Bachar al-Assad. En novembre 1999, Maher al-Assad, frère de Bachar, se dispute avec Assef Chaoukat et lui tire dessus à bout portant.

Chaoukat est discrètement soigné en France[3] - [4]..

Il est par la suite devenu un important dirigeant des services de renseignements.

Responsable de la protection de Imad Moughnieh, son assassinat par le Mossad au cœur de Damas en 2008 accélère la disgrâce de Chaoukat [5]

Lors du conflit syrien de 2011-2012, Assef Chaoukat fait l'objet de sanctions internationales. Il meurt le 18 juillet 2012 à la suite d'un attentat[6] - [7]. Certaines hypothèses imputent cet attentat au régime lui-même, n'appréciant pas que Chaoukat pousse vers un dialogue avec l'opposition[8]

• Ministère syrien de la Défense, site officiel gouvernemental.