Asako I & II
Asako I & II (寝ても覚めても, Netemo sametemo, litt. « Même si je dors, même si je suis éveillée ») est un film franco-japonais réalisé par Ryūsuke Hamaguchi et sorti en au Japon. Le film est en sélection officielle au Festival de Cannes 2018.
Titre original |
寝ても覚めても Netemo sametemo |
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Réalisation | Ryūsuke Hamaguchi |
Scénario |
Ryūsuke Hamaguchi Sachiko Tanaka Tomoka Shibasaki (roman) |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
France Japon |
Genre | drame |
Durée | 119 minutes |
Sortie | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
La jeune Asako, étudiante à Osaka, est éperdument éprise de Baku, un jeune homme très beau mais fantasque et imprévisible. Un jour, ce dernier disparaît, laissant Asako désespérée. Fuyant Osaka, la jeune femme part s'installer à Tokyo. Deux ans plus tard, Asako tombe par hasard sur un jeune homme qui ressemble trait pour trait à Baku.
Fiche technique
- Titre : Asako I & II
- Titre original : 寝ても覚めても (Netemo sametemo)
- Réalisation : Ryūsuke Hamaguchi
- Scénario : Ryūsuke Hamaguchi et Sachiko Tanaka d'après le roman Netemo sametemo (寝ても覚めても)[1] de Tomoka Shibasaki
- Photographie : Yasuyuki Sasaki[2]
- Montage : Azusa Yamazaki
- Ingénieur du son : Miki Nomura
- Musique : tofubeats
- Société de distribution : mk2 FilmsArt House (France)
- Pays d'origine : France, Japon
- Langue originale : japonais
- Format : couleur - 1,66:1
- Genre : drame
- Durée : 119 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes 2018), (sortie nationale)[3]
- Japon : [4]
Distribution
Production
Genèse et développement
Le film est une adaptation du roman Netemo sametemo de Tomoka Shibasaki paru en 2000[1].
Distribution des rôles
Le réalisateur confie le double rôle masculin à Masahiro Higashide du fait de son visage impénétrable[5].
Sortie
Accueil critique
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,1/5, et des critiques spectateurs à 3,9/5[6].
Pour Jacques Mandelbaum du Monde, Asako I & II est « un film d'une richesse et d'une sensibilité rares, récit d'initiation amoureuse qui ne passerait pas tant par les ponts aux ânes de la psychologie que par les souterrains de l'inconscient et du merveilleux. A la question simple de savoir ce qu'est cette chose compliquée qu’est l'amour, le film répond sur plusieurs terrains à la fois. »[7].
Pour Olivier Lamm de Libération, Asako I & II « dissimule un brillant portrait de femme, d'une profonde humanité. [...] Asako est un très grand, très juste film sur ce que c'est que d'être aimé, et d'aimer en retour - une déconstruction de tous les instants. »[8].
Pour Louis Guichard de Télérama, « Hamaguchi, l'auteur de Drive My Car, offre ainsi une fine réflexion sur l'empreinte laissée par une passion amoureuse et le passage à une relation plus durable. Il suggère aussi que la rationalité (conjugale, sociale) est précaire, friable, prête à exploser à tout moment ; que les sentiments sont réversibles, et les identités, volatiles. En ce sens, même le titre du film est une belle trouvaille, qui laisse croire que l'héroïne a également son double. »[9].
Pour Éric Neuhoff du Figaro, Asako I & II est « un sommet de délicatesse et de pureté. »[10].
Box-office
Distinctions
Nominations et sélections
- Festival de Cannes 2018 : en sélection officielle[12] - [13].
- Festival international du film de Toronto 2018 : sélection en section Contemporary World Cinema.
- Festival international du film de Saint-Sébastien 2018 : sélection en section Perles.
- Prix du meilleur film aux Hōchi Film Awards
- Prix du meilleur film au festival du film de Lisbonne et Estoril[14]
- En compétition au festival international du film de Bucarest[15]
Notes et références
- (en) « 寝ても覚めても / Netemo sametemo », sur www.worldcat.org (consulté le ).
- « FIFIB | Entretien avec Ryūsuke Hamaguchi », sur lepolyester.com, (consulté le ).
- « Asako », sur Centre national du cinéma et de l'image animée (consulté le ).
- (ja) « 寝ても覚めても » [« Netemo sametemo »], sur kinenote.com (consulté le ).
- « Dossier de presse », sur http://www.arthouse-films.fr (consulté le ).
- « Asako I & II », sur Allociné (consulté le ).
- Jacques Mandelbaum, « « Asako I & II » : éternel recommencement amoureux », sur Le Monde, (consulté le ).
- Olivier Lamm, « «Asako», beau miroir aux amourettes », sur Libération, (consulté le ).
- Louis Guichard, « Asako I & II », sur Télérama, (consulté le ).
- Éric Neuhoff, « Asako I & II : double messieurs », sur Le Figaro, (consulté le ).
- JP-Boxoffice.com ; page du film Asako I & II, consulté le 29 janvier 2019.
- « En Compétition - Longs Métrages : Netemo Sametemo (Asako) », sur www.festival-cannes.com, Festival de Cannes (consulté le ).
- Mathieu Macheret, « Cannes 2018 : « Asako I & II », répétition amoureuse », sur Le Monde, (consulté le ).
- (en) « Asako I & II », sur www.leffest.com, Festival du film de Lisbonne et Estoril (consulté le ).
- (en) « Asako I & II », sur biff.ro, Festival international du film de Bucarest (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Unifrance
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic