Arturo Rial
Arturo Rial (Buenos Aires, 1909-1981[1]) était un militaire argentin. Appartenant à la marine, où il détenait le grade de contre-amiral, il eut une part active au coup d’État de septembre 1955, qui renversa Perón et fut le prélude à la dénommée Révolution libératrice[2]. Sous la présidence d’Arturo Frondizi, après que la dictature militaire eut restitué le pouvoir aux civils en 1958, il fut mis à la retraite en raison de son aversion pour le gouvernement constitutionnel, et sera même détenu en 1959. Il fut l’un des principaux conspirateurs de la révolte de la marine argentine de 1963 ; inculpé, il bénéficiera d’une amnistie générale quelques mois plus tard.
Arturo Rial Arturo H. Rial | ||
Naissance | Buenos Aires (Argentine) |
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Décès | 1981 (à 72 ans) Buenos Aires |
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Origine | Argentine | |
Allégeance | Argentine | |
Arme | Marine | |
Grade | Contre-amiral | |
Années de service | 1926 – 1958 | |
Commandement | Base navale de Puerto Belgrano | |
Conflits | Coup d’État de septembre 1955 | |
RĂ´le dans le putsch de septembre 1955
Rial, alors capitaine de vaisseau, participa aux prĂ©paratifs du coup d’État de septembre 1955, en coordination avec une faction de l’armĂ©e de terre dirigĂ©e par Pedro Eugenio Aramburu. Le 16 septembre, date convenue du coup d’État, il se mit en rĂ©bellion dans sa base navale de Puerto Belgrano, et contribua Ă faire aboutir le putsch en rĂ©ussissant (grâce Ă l’appui aĂ©rien de pilotes ralliĂ©s aux rebelles) Ă neutraliser un rĂ©giment d’infanterie restĂ© loyal Ă PerĂłn et envoyĂ© attaquer sa base. Il s’efforça d’autre part d’obtenir que les unitĂ©s de la Flotte de mer ainsi que la base de RĂo Santiago près de La Plata, viennent renforcer le soulèvement, mais en vain. Après la victoire du coup d’État, il prononça, Ă l’adresse des travailleurs municipaux de Buenos Aires, ces paroles devenues emblĂ©matiques :
« Sachez que la Révolution libératrice s’est faite afin que dans ce pays béni le fils du balayeur meure balayeur[3]. »
Ultérieurement, le nouveau pouvoir militaire le nomma sous-secrétaire à la Marine, mais il démissionna à la suite de désaccords avec la politique menée par Aramburu.
Notes et références
- Memorias del almirante Isaac F. Rojas, par Jorge González Crespo, Editorial Planeta, 1993, p. 206.
- « Memoria: Los civiles hicieron la revolución », La Nación,‎ (lire en ligne, consulté le )
- CitĂ© notamment dans l’article El otro rostro del peronismo, Ernesto Sábato sobre la “RevoluciĂłn Libertadora”, sur le site El Historiador de Felipe Pigna (en espagnol : « Sepan ustedes que la RevoluciĂłn Libertadora se hizo para que en este bendito paĂs el hijo del barrendero muera barrendero »).