Arthur Z'ahidi Ngoma
Arthur Z'ahidi Ngoma, né le à Kalima, province du Maniema, et mort le au Chesnay[1] - [2], est un homme politique congolais. Il a été l'un des quatre vice-présidents pendant la période de transition de la République démocratique du Congo chargé de la Commission sociale et culturelle (2003-2007).
Naissance | |
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Décès |
(Ă 69 ans) Le Chesnay |
Nationalité | |
Formation |
Université d'Orléans (licence en droit) (jusqu'en ) Université Paris-Sorbonne (doctorat en droit (en)) (jusqu'en ) Université Lovanium |
Activité |
Parti politique |
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Biographie
Détenteur d’une Licence en droit de la faculté de droit et des sciences économiques de l’université d’Orléans (France) en 1976 et d’un doctorat d’État en droit de l’université de Paris I (Panthéon Sorbonne) en 1981. Lauréat des universités françaises, Arthur Z'ahidi Ngoma a fait plusieurs recherches en Droit international public, Droit international économique, Droit financier et monétaire international, notamment : la sécurité par le désarmement ; le droit de créer, droit fondamental de l’homme ; le droit international des solidarités Nord-Sud ; militarisme ; militarisation et développement.
Jeune étudiant à l’université Lovanium (Kinshasa), Arthur Z'ahidi Ngoma a combattu le régime de Mobutu et a pris part le 4 juin 1969 à l’organisation des manifestations estudiantines, réprimées par le régime, où environ 180 étudiants furent tués. Cela lui a valu l’arrestation dans un camp militaire de Kinshasa (camp Kokolo) suivi de son évasion en France où il a poursuivi et achevé ses études universitaires.
De 1978 à 1998 à Paris, Arthur Z'ahidi Ngoma a été fonctionnaire de l’UNESCO, où il a assumé notamment les fonctions de Responsable de programme mondial de l’UNESCO concernant la Paix, le Désarmement, la Recherche et l’Éducation en Droit international public.
En 1997, Arthur Z'ahidi Ngoma fut arrêté par le régime de Laurent-Désiré Kabila à la prison de Makala de Kinshasa, puis déporté au Katanga à Likasi, à la prison de haute sécurité de Buluwo.
Condamné à mort, la peine fut commuée en condamnation avec sursis, grâce à l’intervention du Parlement européen et de personnalités européennes. Son emprisonnement avait entraîné la rupture de la coopération entre l’UNESCO et la République démocratique du Congo en 1998. Poursuivant son combat contre le nouveau régime instauré par l'AFDL, Arthur Z'ahidi Ngoma s’est engagé dans la rébellion initiée par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), mais quatre mois après, il s'en est séparé. Il a ensuite créé en janvier 1999 à Bruxelles l’Union des Congolais pour la Paix (UCP) avec pour objectif faire comprendre et défendre l’impératif du dialogue entre Congolais. Il a entrepris de consulter à cet effet des forces politiques significatives du pays dont le président Kabila, auquel il a proposé la médiation de Communauté de Sant'Egidio, en la personne du Révérend Don Mateo. Ainsi avait commencé le dialogue entre Congolais, qui fut entrepris dans le cadre des accords de Lusaka entre belligérants (1999).
Président des États généraux de l’opposition, une structure politique réunissant 25 plates-formes politiques du pays, Arthur Z'ahidi Ngoma a préparé le dialogue entre Congolais.
Après ce dialogue, Arthur Z'ahidi Ngoma fut élu par sa composante opposition politique vice-président de la République aux côtés de trois autres vice-présidents issus des composantes belligérantes en 2003-2007.
Président national du mouvement politique Forces du Futur et président du Regroupement politique Camp de la Patrie.
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Trésor Kibangula, « Arthur Z’ahidi Ngoma, ancien vice-président de la RD Congo, est mort à Paris », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- RFI, 2003, à propos de l'élection du vice-Président pour l'opposition politique
- [PDF] Rapport Amnesty international 1998, arrestation par Mzee Kabila
- Interview 2005
- Septembre 2008, interview
- L'affaire Z'Ahidi Ngoma et ses suites, Le Soft en ligne (journal pro-pouvoir et pro-Rwanda à Kinshasa), février 1999
- Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), Afrique-Express, no 223, 21 février 2001
- 23 août 2004
- Propos recueillis lors de l'expulsion en 2007 de la maison devenue RĂ©sidence officielle de la Primature
- Site de son parti politique