Arthur Drouillon

On ne sait pratiquement rien d'Arthur Drouillon en Belgique avant son arrivée en France dans les années 1880 sinon qu'il était fils de commerçants et que c'est vraisemblablement dans sa ville natale qu'il a suivi une formation de pianiste, de compositeur et de direction d'orchestre.

C'est seulement en 1896, à l'âge de 33 ans, que l'on trouve pour la première fois son nom dans la presse française en tant que chef d'orchestre à l'Alhambra d'Angoulême[2] puis à l'Eldorado du Mans en 1898[3]. Deux ans plus tard, ses premières créations sont éditées à Paris avec au début Lucien Dottin[4] comme parolier.

On lui doit plus de 150 partitions de musiques de chansons sur des paroles, entre autres, d'Henri Marcoud, Louis Richard, Dufleuve, Georges Sibre, Félix Marty, Georges Arnould ou André Bonnardel.

Mort à l'Hôpital Tenon à l'âge de 57 ans, Arthur Drouillon était veuf en premières noces d'Alice Corsellis née et morte à Bruges (1866-1896) qu'il avait épousé à Carmaux en mars 1890[5] et dont il eut un fils Édouard Émile mort pour la France (1889-1914)[6] et une fille Irma Herminie Pauline (1891-1922)[7], puis, en deuxièmes noces, de Julia Bougardier (1873-1919) avec laquelle il s'était remarié à Romainville en septembre 1916[8].

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