Armand-Louis-Maurice SĂ©guier
Armand-Louis-Maurice, baron Séguier ( à Paris - à Paris[1]) est un militaire royaliste français, également consul, dramaturge et commandeur de la Légion d'honneur.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 61 ans) Ancien 11e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie |
Distinctions |
---|
Biographie
Armand-Louis-Maurice est admis comme page de la petite écurie en 1783. Au sortir de cette prestigieuse école en 1787, il devient sous-lieutenant dans les dragons de Lorraine. Émigré en 1790 avec sa famille, il s'engage dans le Corps de Condé (armée des émigrés), en fait toutes les campagnes, et est choisi pour accompagner Louis XVIII dans sa retraite à Halle.
De retour en France en 1801, il est nommé consul à Patna (sur le Gange en Inde). Au cours de son voyage vers cette destination, il fait une halte à Pondichéry ; décidant malencontreusement de passer une nuit à terre, il apprend à son réveil que le traité d'Amiens a été rompu et que son escadre avait reçu l'ordre de quitter les eaux indiennes. Se retrouvant seul à Pondichéry, il est fait prisonnier par les Anglais qui le ramènent lentement en Europe[1] où il reste prisonnier sur un bateau devant Deal[2] pendant quelque temps avant d'être libéré par échange[1].
Le il est nommé commissaire des relations commerciales à Trieste. Nommé ensuite consul-général dans les provinces Illyriennes, il y reste en poste jusqu'au départ de l'armée française en 1813.
Déjà chevalier de la Légion d'honneur, il est nommé chevalier de l'ordre de Saint-Louis le .
En 1815, Louis XVIII le nomme consul-général à Londres.
Le , il constitue un majorat en Lozère pour le titre de baron sur des terres appelées "La Bastide".
Nommé (renommé ?) officier de la Légion d'honneur en mai 1821, il est fait commandeur de la Légion d'Honneur en octobre 1826[3].
Il prit à cœur son consulat à Londres, écrivant de longs rapports détaillés non seulement sur les intérêts commerciaux mais aussi sur la situation intérieure et la politique de l'Angleterre. Affaibli dans sa tâche, son neveu Armand Séguier[Note 1] le ramena à Paris où il mourut le . Il est inhumé à Malicorne, domaine d'Hautefeuille dont son frère Antoine-Jean-Matthieu était le seigneur[1].
Entre 1798 et 1809, il a créé une dizaine de pièces de vaudeville qui furent assez bien reçus. Il a aussi créé trois pièces de théâtre avec Dupaly : les Otages, le procès de Scudéry et le Sauvage de l'Aveyron. Mais sur le plan littéraire il a surtout été connu pour son poème intitulé la Naissance de la Mode, publié en 1819 ; Noël et Delaplace en ont inclus des fragments dans leurs Leçons de littérature française[1].
Famille
Son père est Antoine-Louis Séguier, magistrat, sa mère Marguerite Henriette Vassal (voir la page de son frère aîné).
Il a pour frère aîné Antoine-Jean-Matthieu Séguier.
Tout comme son cousin Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, il ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfants.
Ĺ’uvres
- 1805 : Le Lendemain de la pièce tombée, comédie en 1 acte, mêlée de vaudevilles, avec Emmanuel Dupaty et Jean-Baptiste Dubois, Paris, Vaudeville, 13 fructidor an XIII
Articles connexes
Notes et références
- Notes
- Armand Séguier : membre de l'Académie des Sciences.
- Références
- Biographie universelle, ancienne et moderne. supplément'.
- Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants: ou, Histoire par orde alphabétique…, Volume 5, 1819.
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des principales familles nobles du Royaume, (etc), Volume 8, p. 244. 1827.
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux militaires :