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Arènes du Tempéras

Les arènes du Tempéras, inaugurées en 1966, sont les arènes de la commune de Alès située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Elles peuvent contenir 3 300 personnes[1]. Elles sont principalement dédiées à la course espagnole et à la course camarguaise.

Arènes du Tempéras
Arènes du Tempéras à Alès
Arènes du Tempéras à Alès
Données générales
Nom officiel Arènes du Tempéras
Coordonnées 44° 07′ 41″ nord, 4° 04′ 54″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Ville Alès
Organisation
Statut Arènes publiques
Catégorie d'arènes 2e catégorie
Propriétaire Commune
Gestionnaire Tempéras Alès Cévennes
Données historiques et techniques
Date de construction 1891
Date d'inauguration 18 et 19 Juin 1966 (Réouverture)
Capacité d'accueil 3 300 places
Principales dates Week-end de l’Ascension
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Arènes du Tempéras
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
(Voir situation sur carte : Languedoc-Roussillon)
Arènes du Tempéras
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Arènes du Tempéras
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Arènes du Tempéras

Historique

C'est un des rares lieux de tradition taurine en Cévennes. Construites en 1891 pour accueillir des courses espagnoles, elles se sont heurtées aux interdictions de la loi[2]. Achetées aux enchères par un conseiller général du Gard qui était aussi avocat et maire d'Alès, elles ont ensuite été revendues et ont servi d'entrepôt[3]. Abandonnées ou utilisées clandestinement, elles ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966, date de leur inauguration. De nouveau abandonnées faute de moyens en 1978, elles ne se relèvent qu'en 1989 avec la feria de l'Ascension[4]. Mais la question de la tradition ininterrompue, c'est-à-dire celle contenue dans la première phrase du septième alinéa de l'article 521-1 du code pénal (déclaré conforme à la constitution en 2012[5]), a donné lieu à une démarche procédurale de la part d'anti-taurins. Les tribunaux ont jugé que la tradition locale n'avait pas été interrompue pendant les années d'inactivité des arènes puisque les clubs taurins ont continué à se réunir, et les arènes ont pu accueillir de nouveau des corridas[4].

La mairie tout en retirant ses subventions en 2013, a décidé que les corridas continueraient à avoir lieu. Elle a confié la gestion des arènes à une empresa privée : Toro Alès Cévennes (Tac) créée par Philippe et Pierre Cuillé, ganaderos propriétaires de l'élevage du Grand Badon[6] et de Didier Cabanis. Philippe Cuillé dirige aussi les arènes de Vauvert.

Tauromachie

En dépit des attaques régulières que subit la tauromachie à Alès, la corrida n'en continue pas moins à exister, en modifiant ses objectifs initiaux si besoin est[7]. On ne connaît pas les cartels, mais le choix du bétail pour 2013 est connu : ce seront des « taureaux de respect » c'est-à-dire du bétail « dur »[8]

La feria principale a lieu du Jeudi de l'Ascension au dimanche suivant. Elle propose des courses espagnoles, des novilladas et des courses camarguaises[9]. C'est une arène dite « torista »[10]. Les nouveaux dirigeants affichent leur ambition de garder aux corridas de Alès leur caractère torista par le choix du bétail en sélectionnant des taureaux dits « de respect »[11]. Le « toro de respect » est une expression qui désigne un animal devant lequel le public se doit d'adopter une attitude respectueuse, « qui mérite un accompagnement silencieux et attentif[12], comme les taureaux de Cebada Gago »

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne)
  • Philippe Lavastre, Histoire de la tauromachie à Alès en Cévennes, Nîmes, Union des bibliophiles taurins de France, , 512 106

Notes et références

Voir aussi

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