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Aponévrose

Une aponĂ©vrose (du grec áŒ€Ï€ÎżÎœÎ”ÏÏÏ‰ÏƒÎčς, [aponeĂșrĂŽsis], aponĂ©vrose, durcissement sous forme de tendon de l'extrĂ©mitĂ© d'un muscle), ou aponĂ©vrose d'insertion, est un large feuillet de tissu fibreux qui relie un muscle Ă  son point d'attache (sorte de tendon aplati)[1].

Une aponĂ©vrose de revĂȘtement est une membrane fibreuse enveloppant une loge musculaire ou un muscle. C'est un des diffĂ©rents types de fascia.

Les aponĂ©vroses servent aussi Ă  dĂ©limiter des compartiments (ou « loges Â») dans l'organisme (on parle alors en gĂ©nĂ©ral de septum).

Aponévroses d'insertion

Les aponĂ©vroses d’insertion entourent les muscles, leur permettant ainsi de s’insĂ©rer sur les os. Les aponĂ©vroses recouvrant les muscles de la paroi abdominale font partie de cette variĂ©tĂ© d’aponĂ©vroses musculaires.

AponĂ©vroses d’intersection

Parfois, plusieurs aponĂ©vroses peuvent se rejoindre pour donner une membrane Ă©paisse et beaucoup plus solide appelĂ©e « aponĂ©vrose d’intersection Â». Ainsi, la ligne mĂ©diane de la paroi abdominale, qui regroupe les aponĂ©vroses des muscles grands droits de l’abdomen se rejoignent au milieu pour donner la ligne blanche, qui est une aponĂ©vrose d’intersection. Autre exemple : les aponĂ©vroses superficielle et moyenne du cou (ou lames superficielle et prĂ©trachĂ©ale)

Terminologie

On parle de « septum Â» lorsque l'aponĂ©vrose ou le fascia dĂ©limitent des loges (ex. : dans le bras, les septa intermusculaires latĂ©ral et mĂ©dial dĂ©limitent les loges musculaires antĂ©rieure et postĂ©rieure).

Les termes « aponĂ©vrose Â» et « fascia Â» sont en gĂ©nĂ©ral utilisĂ©s indiffĂ©remment l'un de l'autre, bien qu'il y ait certaines prĂ©fĂ©rences pour certaines structures.

L’aponĂ©vrose, de coloration blanchĂątre et rĂ©sistante, est constituĂ©e de tissu conjonctif. Ce tissu conjonctif est un tissu de soutien relativement solide et fibreux (orientĂ©, dense et bitendu Ă  prĂ©dominance de collagĂšne) dont le rĂŽle consiste Ă  protĂ©ger les organes qu’il entoure, en leur confĂ©rant une rĂ©sistance Ă  la compression et Ă  l'Ă©tirement.
Les fibres de collagĂšne n'ont pas toutes la mĂȘme direction (contrairement aux tendon et ligament), mais cela reste un tissu conjonctif dense orientĂ© (comme dans la cornĂ©e). La vascularisation est pauvre, donc la cicatrisation est lente.

L’aponĂ©vrose ou le fascia peuvent s'enflammer, entraĂźnant une aponĂ©vrosite ou fasciite.

Le ou les compartiments (« loges Â») dĂ©limitĂ©s par l'aponĂ©vrose et les os peuvent augmenter de pression et entraĂźner une compression du retour veineux et lymphatique et une ischĂ©mie musculaire : c'est le syndrome des loges.

Notes et références

  1. Elaine N. Marieb (trad. de l'anglais), Anatomie et physiologie humaines, Québec, ERPI, , 1293 p. (ISBN 978-2-7613-3071-8, BNF 43550469), p.320

Voir aussi

Articles connexes

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