Aph Ko
Aph Ko est une écrivaine américaine, une activiste végane et une productrice de médias numériques. Elle est l'autrice de Racism as Zoological Witchcraft: A Guide to Getting Out (2019), co-autrice de Aphro-ism: Essays on Pop Culture, Feminism, and Black Veganism from Two Sisters (2017), et créatrice du site Black Vegans Rock.
Jeunesse et formation
Ko a une sœur aînée, Syl Ko[1]. Ko est devenue végétarienne au lycée[2]. Elle est titulaire d'une licence en études féminines et de genre et d'un master en communication et études médiatiques[2].
Philosophie
Ko pense que « le racisme utilise l'animalité comme un véhicule pour opprimer tout être vivant qui n'est pas considéré comme « humain »[2]. Elle s'oppose aux comparaisons courantes entre l'exploitation animale et l'asservissement des humains[3] - [4].
Black Vegans Rock
Agacée que l'idée reçue veuille que seules les personnes blanches soient véganes, Ko a créé une liste de 100 véganes noirs et un site web, Black Vegans Rock[1] - [5]. Le Huffington Post a noté en 2016 que « la recherche de l'expression « personnes humaines » sur Google donne d'innombrables images, principalement de jeunes blancs souriants » et que la première image d'une personne racisée était une photo d'une enfant affamée sous-titrée « Quand tu manges de la viande, elle ne mange pas », qui présentait la question comme celle du privilège des riches blancs[3]. Ko voulait que la liste et le site Web « changent le récit dominant » selon lequel le véganisme n'était pas fait pour les personnes noires[4]. En 2019, PETA a déclaré sur son site que Ko « a sans doute fait plus pour donner une voix aux véganes noirs que tout autre média aujourd'hui ».
Livres
Elle est l'autrice de Racism as Zoological Witchcraft: A Guide to Getting Out[6]. En 2021, la revue francophone en ligne l'Amorce a publié une recension de son livre[7].
Elle est co-autrice avec sa sœur, Syl Ko, de Aphro-ism: Essays on Pop Culture, Feminism, and Black Veganism from Two Sisters[8]. Selon Black Youth Project, « Les sœurs Ko soutiennent que l'animalité est un concept eurocentrique qui a contribué à l'oppression de tout groupe qui s'écarte de la manière d'être idéale selon la suprématie blanche - l'Homo sapiens blanc[9] ».
En 2018, la revue l'Amorce a également publié une recension de ce livre, écrite par Dalila Awada[10].
Prix et distinctions
- 2015 Anti-Racist Changemaker of the Year Award, Sistah Vegan Project[4]
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Aph Ko » (voir la liste des auteurs).
- (en-US) Kim Severson, « Black Vegans Step Out, for Their Health and Other Causes », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « A Conversation on Diversity in Veganism with Writer Aph Ko », Vilda Magazine, (consulté le )
- (en) Finley, « This Woman Is Making Black People More Visible In The Vegan Movement », HuffPost, (consulté le )
- (en-US) « Black Vegans Rock – Aph Ko Talks About her Remarkable Work », Vegan Life Magazine, (consulté le )
- (en) Chiorando, « 12 Inspiring Vegan Women Changing The World », Vegan News, Plant Based Living, Food, Health & more, (consulté le )
- (en) Ko Aph, Racism as Zoological Witchcraft: A Guide to Getting Out, Lantern Books, (ISBN 978-1-59056-597-1, lire en ligne)
- « Le black veganism contre la suprématie blanche. À propos de Aph Ko, Racism as Zoological Witchcraft (2019). », sur L'Amorce, (consulté le )
- (en) Aph Ko et Syl Ko, Aphro-ism: Essays on pop culture, feminism, and Black veganism from two sisters, Brooklyn, NY, Lantern Books, (ISBN 978-1-59056-555-1, OCLC 1021232784, LCCN 2017013836, lire en ligne)
- (en) « Three ways Black veganism challenges white supremacy (unlike conventional veganism) », The Black Youth Project, (consulté le )
- « “Lorsqu’on dit humain, tout le monde entend blanc” », sur L'Amorce, (consulté le )