Antonio Pradas
Antonio Pradas Torres, né le , est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Antonio Pradas | |
Antonio Pradas, en . | |
Fonctions | |
---|---|
Député aux Cortes Generales | |
– (7 ans, 3 mois et 3 jours) |
|
Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Circonscription | SĂ©ville |
LĂ©gislature | Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | Antonio Pradas Torres |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | El Rubio (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Profession | Assesseur |
Il est élu député de la circonscription de Séville lors des élections générales de .
Biographie
Vie privée
Antonio Pradas nait le dans la commune andalouse de El Rubio. Il est marié et père d'un fils.
Formation et profession
Il est titulaire d'une licence en droit et spécialisé en droit public. Il exerce brièvement comme assesseur juridique à l'agence de développement local de la commune d'Estepona puis en tant que chef de cabinet du président de la députation provinciale de Séville.
Activités politiques
Son engagement politique débute dans les années 1990 lorsqu'il devient en 1995 maire de El Rubio, son village natal, et succède à Rafael Belloso. Il occupe les fonctions de maire jusqu'en 2004 lorsque Juan Bautista Caraver lui succède.
Le , il est élu député pour la circonscription de Séville au Congrès des députés lors des élections générales et réélu lors des scrutins de 2015 et de 2016. À la suite des élections de 2015, il est élu président de la commission des Finances et de la Fonction publique. Il conserve ses fonctions après les élections de 2016.
Le , il intègre la direction fédérale du PSOE dirigée par Pedro Sánchez en tant que secrétaire à la Politique fédérale ; prenant la suite d'Antonio Hernando. Il démissionne cependant de ses fonctions le avec seize autres membres de la direction pour forcer la démission du secrétaire général. Patxi López lui succède dans ses responsabilités organiques à la suite du 39e congrès fédéral du PSOE.
En outre, il est membre de la direction de la fĂ©dĂ©ration andalouse du PSOE[1]. Dans l'optique des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es d', il recueille la majoritĂ© des voix des assemblĂ©es socialistes et conserve sa tĂŞte de liste dans la circonscription de SĂ©ville. Cependant, Ă©tant proche de Susana DĂaz, la direction nationale du parti lui prĂ©fère la ministre des Finances MarĂa JesĂşs Montero et son nom est descendu Ă la sixième position de la liste au profit d'Alfonso RodrĂguez GĂłmez de Celis car c'est lui qui avait apportĂ© au siège du parti les lettres de dĂ©mission ayant conduit Ă la chute de Sánchez en [2] - [3] - [4]. En suivant, il intègre le conseil d'administration de la chaine publique rĂ©gionale Radio y TelevisiĂłn de AndalucĂa, sur proposition du groupe socialiste au Parlement de la communautĂ© autonome[5].
Notes et références
- (es) « La guardia pretoriana de Susana DĂaz, 7: Antonio Pradas, el jardinero fiel », Libertad Digital,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
- (es) « Antonio Pradas, el más votado en Sevilla para la lista del PSOE al Congreso. », sur sevillaactualidad.com, (consulté le ).
- (es) « El PSOE de Sevilla cede ante Pedro Sánchez y coloca a MarĂa JesĂşs Montero como cabeza de lista. », sur abc.es, (consultĂ© le ).
- (es) « Sánchez impone a Susana DĂaz sus candidatos en AndalucĂa para el 28A. », sur lavozdelsur.es, (consultĂ© le ).
- (es) « PSOE-A propone a Juan Carlos PĂ©rez Navas para cubrir la vacante de Antonio MartĂnez en el consejo de la RTVA. », sur europapress.es, (consultĂ© le ).