AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Anton Giulio Brignole Sale

Anton Giulio Brignole Sale (GĂȘnes, - GĂȘnes, ) est un patricien et homme politique gĂ©nois du dĂ©but du XVIIe siĂšcle, fils du doge Gian Francesco I Brignole et de Geronima Sale.

Anton Giulio Brignole Sale
Anon Giulio par Van Dyck en 1626
Titre de noblesse
Margrave
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Activités
Période d'activité
PĂšre
MĂšre
Geronima Sale (d)
Conjoint
Enfant
Giovanni Francesco Brignole-Sale, 4.Marchese of Groppoli (d)
Autres informations
Ordre religieux
Membre de
Accademia degli Addormentati (GĂȘnes) (d)
Mouvement
Genres artistiques
Blason

Biographie

Anton Giulio Ă©tant le fils de Geronima Sale, l'unique hĂ©ritiĂšre de la famille Sale, et fille de Giulio Sale, il s'adjoint ce nom et la fortune des Sale, et de Gian Francesco I Brignole Sale, doge de GĂȘnes de 1635 Ă  1637.

Il est connu pour ĂȘtre l’auteur de textes satiriques et de piĂšces de thĂ©Ăątre mais aussi de romans, de biographies, d’écrits Ă  caractĂšre religieux et hagiographiques.

Il fut sĂ©nateur de la RĂ©publique de GĂȘnes, cela pour seulement six mois, et ambassadeur en Espagne durant les annĂ©es 1640. En 1647, il devient veuf Ă  la suite du dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ© de son Ă©pouse Paola Adorno Brignole Sale et il dĂ©cide alors d’abandonner la vie publique pour entrer dans la Compagnie de JĂ©sus.

Il est considéré par sa culture et son prestige comme un personnage majeur du « siglo de oro de los Genoveses », il « secolo d'oro dei Genovesi », « le siÚcle des Génois ». Prédicateur dotto ed eloquente et maestro sapiente nelle scuole dell'Ordine des Jésuites, ainsi le définit la chronique de Federico Donaver (it) dans Le vie di Genova[1]. Sa ville natale a baptisé une école à son nom à Albaro.

Comme lettrĂ©, Brignole Sale Ă©tait un digne acteur du baroque gĂ©nois. Au temps de la plus grande splendeur de la RĂ©publique de GĂȘnes, Van Dyck a peint son portrait, devenu cĂ©lĂšbre et conservĂ© dans la splendide galerie du Palazzo Rosso. On le voit reprĂ©sentĂ© avec l'habit noir dit alla spagnola, sur un cheval blanc, devant une colonne drapĂ©e de rouge Ă©carlate et avec comme fond, une magnifique villa aristocratique ouvrant sur la mer.

Portrait de Paolina Adorno-Brignole-Sale
Pendant du portrait Ă©questre de son Ă©poux
par Antoine van Dyck, 1627
Musei di Strada Nuova, Palazzo Rosso

Il considérait [2] comme une évidence le projet qui souhaitait faire des jeunes patriciens, le nouveau centre du pouvoir. Son geste le plus éclatant, en ce sens, fut l'abandon en 1649 de la toge sénatoriale, et son engagement parmi les missionnaires urbains du cardinal Stefano Durazzo, puis en 1652 avec l'adhésion à la Compagnie de Jésus. Il était en son temps l'un des premiers sénateurs de la république et son retrait de la vie publique fut ressenti comme un événement politique de premiÚre importance.

Les Jésuites conservent trois lettres de Brignole Sale datées de 1645 et de 1649, témoignant de la maturation de l'idée pendant cette période[3].

On raconte aussi que la dĂ©cision de Brignole Sale d'entrer sous les ordres naquit dans son esprit lors d'un tumultueux pĂ©riple maritime entre l'Espagne et GĂȘnes. En effet, sa galĂšre fut prise en chasse et attaquĂ©e par des navires barbaresques au large de l'AlgĂ©rie. Cet Ă©pisode est rapportĂ© dans L'eroina intrepida, biographie de Aurelia Spinola, publiĂ©e en 1670, aprĂšs la mort de Brignole Sale, par Francesco Fulvio Frugoni[2].

Il appartient Ă  la famille Brignole.

Sous son portrait par Van Dyck, il Ă©tait Ă©crit :

« Sal erit insulsum, salibus nisi condiat illud
Hic Ligur, ex ipso qui Sale nomen habet. »

ƒuvres

Brignole Sale fut l'auteur de nombreux textes religieux, d'une biographie romancĂ©e Saint Alexis (qu'il dĂ©finit lui-mĂȘme de libricciuolo [2] mais qui fut deux fois traduite en français et de rĂ©guliĂšrement rĂ©Ă©ditĂ©e[4]) et encore de comĂ©dies Ă©crites dans plusieurs langues - dont sa langue gĂ©noise - dans lesquelles, suivant l'usage du temps, il donnait libre cours Ă  sa verve satirique et polĂ©mique[5].

En particulier dans Li comici schiavi (Les comédiens asservis), il crée le personnage du Caporal Berodo, sorte de soldat bouffon dont les vantardises sont l'objet de moqueries :

« Sono un mercante di ferite, sono un ricamatore di grugni, sono quello che dà lavoro all'ospedale, che fa vendere i barili d'olio del napoletano, che carda meglio la barba ai bravacci con queste cinque unghie di quanto non vi riesca un altro con un pettine nuovo, sono la consolazione dei venditori di tessuti; per dirvene una che ne vale cento, sono il caporale Sanguinaccio »

— A. G. Brignole Sale, da Li comici schiavi, 1666, Son un mercante de frixi, son un recamao de morri, son quello chi dà l'avviamento all'hospià, chi fà despachià re barrì da Ɠurio dro Napolitan, chi scarlassa miegio ra barba à ri mangia ferro con queste sinque ongie che no fà unn'atro con un petene nƓuo, son ro conzoro de tutti ri patù, ma per divene unna chi ne và sento: son ro Capoà Berrodo!

Parmi ces autres Ɠuvres figurent[6] :

  • Le instabilitĂ  dell'ingegno divise in otto giornate (1635)
  • Maria Maddalena peccatrice e convertita (1636)
  • Santissimo Rosario meditato (1636)
  • Carnevale (1639)
  • L'Istoria spagnola (1640-1642)
  • Tacito abburatato. Discorsi politici e morali (1643)
  • La vita di Sant'Alessio descritta ed arricchita con divoti episodi (1648)
Publications posthumes
  • Il geloso non geloso (1663)
  • Li comici schiavi (1666)
  • Gli due anelli (poi I due anelli simili, 1669)
  • Il fazzoletto (1683)

Ses manuscrits ainsi que sa bibliothĂšque ont Ă©tĂ© acquis rĂ©cemment par la bibliothĂšque municipale Berio Ă  GĂȘnes.

Notes et références

  1. Fonte: Viedigenova.com
  2. Cfr. Quinto Marini e Franco Vazzoler, nella premessa ad "Anton Giulio Brignole Sale. Un ritratto letterario", Quaderni.net
  3. Nell'Archivio romano della Compagnia di GesĂč sono conservate tre lettere di Brignole Sale datate fra il 1645 e il 1649 che testimoniano delle decisioni maturate in quel periodo.
  4. Cfr. Il romanzo barocco tra Italia e Francia, a cura di M. Colesanti, Roma, Bulzoni, 1980.
  5. Approfondimento.
  6. Fonte: Biblioteca.accademiadeifilodrammatici.it

Bibliographie sur A. G. Brignole Sale

  • M. De Marinis, Anton Giulio Brignole Sale e i suoi tempi, Libreria Ă©ditrice Apuana, Genova 1914
  • M. Muscariello, La societĂ  del romanzo. Il romanzo spirituale barocco, Sellerio, Palermo 1979
  • E. De Troja, Per una rilettura del romanzo barocco: La vita di S. Alessio descritta ed arricchita con divoti episodi, in La maraviglia de la santitĂ . Significati e strutture del romanzo religioso barocco, Liviana, Padova 1980
  • Quinto Marini, Anton Giulio Brignole Sale gesuita e l'oratoria sacra, in Atti del Convegno "I Gesuiti fra impegno religioso e potere politico nella Repubblica di Genova (Genova, 2-4 dicembre 1991)", a cura di C. Paolocci, numero monografico di "Quaderni Franzoniani", V, 1992, n. 2
  • Marco Corradini, Genova e il Barocco. Studi su Angelo Grillo, Ansaldo CebĂ , Anton Giulio Brignole Sale, Vita e Pensiero, Milano 1994
  • Elisabetta Graziosi, Due conversioni per Anton Giulio Brignole Sale, in Da una riva e dall’altra. Studi in onore di Dante Della Terza, Cadmo, Milano 1995.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.